Comment aider un enfant anxieux ?

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Nous allons nous pencher aujourd’hui sur l’anxiété chez les enfants.

Peut-être avez-vous remarqué que votre enfant souffre de maux de ventre les jours d’école, où lorsqu’il va devoir faire quelque chose qui lui crée de l’insécurité. Peut-être a-t-il un sommeil perturbé, ou bien vous le sentez soucieux, c’est un enfant inquiet qui pose beaucoup de questions, il craint que la maison soit cambriolée, bref, c’est un enfant anxieux !

Si vous avez détecté chez lui quelques symptômes de cet ordre qui vous inquiètent, c’est notre sujet du jour, vous trouverez ici, au travers de mes conseils, des réponses à vos questions.

-Premier conseil : Ne pas chercher à le rassurer ! Cela va vous sembler étrange, mais en effet, c’est ce que nous avons tendance à faire en tant que parents, nous pensons que dédramatiser les choses chez notre enfant qui exprime ses angoisses, va l’aider.

Ce qu’il faut savoir, c’est que pour qu’une émotion s’évacue, que ce soit chez les enfants ou les adultes, il faut un endroit pour l’exprimer et déposer le trop plein de ce que l’on ressent.

Par exemple, si vous, vous avez vécu une mauvaise journée, que vous allez voir une copine pour en parler avec elle, vous n’attendez pas qu’elle vous donne des solutions, ce que vous attendez d’elle, c’est qu’elle vous écoute parce que ça vous libère ! 

Il en est de même pour votre enfant, il a besoin d’un espace pour évacuer et déposer ce trop-plein d’émotions, qu’il a accumulé.

C’est pourquoi, plus on essaie d’être bienveillant, moins l’enfant va se livrer, parce qu’il se dit que s’il raconte, maman va dire ça ou ça, et ce n’est pas ce dont il a besoin.

Il est préférable, si vous constatez chez lui des soucis d’endormissement, des maux de ventre ou des problèmes relationnels, de lui dire que ça n’a pas l’air d’aller et de lui proposer d’en parler, mais de le laisser parler sans intervenir.

S’il ne veut pas en parler, ce qui est souvent le cas chez les enfants, vous pouvez lui dire : « à quel endroit de ton corps ça se trouve, où as-tu mal ? Est-ce que tu pourrais lui donner une couleur ou une forme ? Ça te fait faire quoi et qu’est-ce que ça dit dans ta tête ? »

Cette attitude de votre part va lui permettre de créer un espace où il va pouvoir déposer cette angoisse et se confier à vous. Surtout, n’intervenez pas ; c’est ce que font les psys avec leurs patients d’ailleurs, cette présence empathique et bienveillante, qui n’intervient pas, fait jaillir la parole.

Soyez empathique, justement, avec votre enfant, dites-lui que vous comprenez et demandez-lui ce que ça lui a fait à lui. N’en rajoutez pas, mais n’essayez pas de minimiser non plus, parce que vous pensez qu’il s’en fait tout un monde, ce serait le meilleur moyen pour qu’il ne se sente pas compris, cela ne servirait à rien. D’ailleurs, vous pourrez constater qu’une fois qu’il aura dit ce qu’il avait besoin de dire, il se sentira tout de suite beaucoup mieux !

-Deuxième conseil : Ne jugez pas les peurs de vos enfants et leurs angoisses ! À leur âge, ils peuvent être terrorisés par beaucoup de choses, il a peur des monstres, et nous, nous savons que cela n’existe pas, ils sont habités de peurs « irrationnelles », de votre point de vue d’adulte. Ces peurs ont une fonction, dans le cadre d’un climat familial bienveillant bien sûr, c’est une étape obligatoire dans le développement de l’être humain, elles sont momentanées et liées à l’imaginaire de l’enfant. Si votre enfant vous dit qu’il a entendu un bruit, dites-lui que vous comprenez, que cela a l’air très réel pour lui, et que c’est normal quand on est un enfant, mais ne jugez pas.

-Troisième conseil : Ne créez pas des peurs inutiles, car, bien souvent, comme nous sommes mal à l’aise avec les confidences de nos enfants et leur stress, nous avons tendance à en rajouter. De quelle manière ? Eh bien, en dramatisant la situation, en pensant que c’est grave que notre enfant voie des monstres en permanence, s’il a sans cesse peur que la maison soit cambriolée, s’il est inquiet dès que l’on disparaît pendant 3 minutes de son champ de vision, s’il refuse de rester seul dans une pièce, etc… Dites-lui : « c’est normal tu sais, j’ai confiance en toi, je suis sûre que ça va s’arranger ! » Plus il sentira votre confiance, « sincère », en lui, plus vous l’aiderez à prendre confiance en lui.

-Quatrième conseil : C’est ma méthode T.E.L.E ! C’est-à-dire : Technique Express de Libération Émotionnelle. Allez voir sur mon site la vidéo et les commentaires qui vont avec, c’est magique ! En 3 minutes, elle peut dissoudre n’importe quelle émotion difficile, et les enfants sont friands de ce genre de chose qui fait appel à leur imaginaire. Si vous sentez qu’il y a une émotion trop forte, angoisse ou autre chose, adoptez la méthode T.E.L.E, en 3 minutes c’est terminé !