J‘ai peur de perdre l’amour de mes enfants

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Alors, est-ce que cela vous parle quand je dis que vous avez peut-être peur de perdre l’amour de vos enfants ? En tout cas, dans les accompagnements en parentalité, que j’organise et où j’ai accompagné des milliers de parents, j’ai souvent rencontré ça. 

Ce n’est pas toujours conscient cette peur de perdre l’amour de ses enfants, je vais vous l’expliquer autrement ; cela vous arrive-t-il de faire quelque chose en vous disant : « je vais faire ça sinon, il ne m’aimera plus ». Il y a beaucoup de parents qui, aujourd’hui, ne savent plus mettre des limites et établir des règles auxquelles on ne peut pas déroger ! 

C’est l’un des principaux sujets des parents, c’est qu’aujourd’hui, les enfants outrepassent les règles, dépassent les limites, mais c’est justement parce qu’il n’y a pas de règles, claires en tout cas, ni de limites réellement posées. Résultat, on se retrouve avec des enfants qui vont devenir de plus en plus difficiles à gérer, enfants tyrans, enfants rois, enfants qui ne vont pas bien, en fait !

Ne pas donner de limites à ses enfants, c’est très insécurisant pour eux ; on ne s’en rend pas toujours compte, mais les enfants sont en insécurité quand ils se sentent plus forts que les parents, d’une certaine manière, et quand ils arrivent à  obtenir ce qu’ils veulent.

« Je n’ai pas envie de me coucher » eh bien, tu ne te couches pas ; ou bien : « oui, on va venir dans ton lit », et on lui tient la main pendant des heures ; « je n’ai pas envie de manger ça » ; au début, les parents disent si, si, tu vas manger, et puis, finalement le parent cède, donne un yaourt ou fait un autre plat ; « je n’aime plus ma chambre », pas de problème, on va tout refaire, mon chéri ; « je ne veux pas aller là », ce n’est pas grave on va t’emmener ailleurs ; « fais plaisir à maman, s’il te plait sois gentil avec tout ce que je fais pour toi….et, blablabla !

Ça vous parle un peu ? Si ça vous parle, sachez que vous êtes dans le syndrome du parent qui a peur de blesser son enfant, de ne pas être aimé, mais il y a aussi la peur de blesser son enfant. Se dire qu’il va être malheureux, parce que lorsqu’un enfant pleure, le parent se dit qu’il est malheureux ; alors que lorsqu’un enfant pleure, il exprime juste une frustration or, il faut savoir que l’on s’élève dans la frustration ! Votre enfant n’est pas tout puissant et doit apprendre à vivre dans une société dans laquelle il existe des règles et des limites. Il va donc falloir le forger, l’éduquer pour qu’il soit un citoyen respectueux des autres et qu’il ait du respect en retour. 

Quand un enfant n’a pas de limites, il n’arrive plus à respecter qui que ce soit ou quoi que ce soit. 

En grandissant et surtout à l’adolescence, l’enfant va de plus en plus loin, c’est l’escalade, les parents se retrouvent submergés par un adolescent  qui fait la loi et parfois même, va encore plus loin, frappe ses propres parents, les insulte, décide de tout pour lui, c’est-à-dire qu’on lui dit : « tu ne sors pas », il sort quand même, ne rend plus de comptes, et ça peut aller encore plus loin, dans des conduites à risques, la drogue par exemple, l’alcool, le sexe à outrance, etc…etc… Tout ça vient d’un manque de limites ; c’est-à-dire que l’enfant en grandissant teste tout le temps jusqu’où il peut aller ; tout ça est inconscient chez lui, mais il va repousser les limites de plus en plus loin.

Vous allez me dire : « oui, mais j’ai essayé d’en mettre » ! En effet, parfois quand ça va trop loin les parents commencent à devenir très rigides et très stricts, mais l’enfant, lui, est habitué à ce que vous cédiez, il va donc être déterminé à tenir et c’est de cette manière, qu’épuisé, vous allez lâcher et que l’enfant va reprendre le pouvoir.

De grâce, si vous m’écoutez et que vos enfants sont encore petits, sachez que vous allez leur faire un très beau cadeau en établissant  de vraies règles et de vraies limites ! 

Il ne s’agit pas d’élever nos enfants comme un dictateur : « c’est comme ça, ce n’est pas autrement » ! Mais il y a, forcément des choses sur lesquelles vous ne voulez pas déroger, des valeurs importantes pour vous, des choses pour lesquelles c’est comme ça et pas autrement ! Par exemple, quand on se couche ; alors bien sûr je ne parle pas d’un enfant qui vient de faire un cauchemar, mais à partir d’un certain âge, un enfant est capable de dormir seul ; il n’a pas besoin de ses parents. À un moment, il va falloir, et c’est vrai que cela va générer des crises, des frustrations et des larmes peut-être, alors, c’est le moment d’accompagner tout ça avec bienveillance, en comprenant la souffrance de votre enfant, mais en ne cédant pas pour autant. Vous ne lui rendez pas service ! 

J’espère que cette vidéo vous aura aidé à vous en rendre compte.

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Quant à moi, je vous retrouve très bientôt dans une nouvelle vidéo ?