Les terreurs nocturnes de l’enfant

C’est ma fille Louise qui m’a fait découvrir ce phénomène lorsqu’elle était petite.

Pour qui a déjà vu un enfant faire ce genre de terreur, c’est très impressionnant.

Les terreurs nocturnes

L’enfant hurle, il ne vous reconnaît pas, rien ne semble le calmer et l’on se sent impuissant et désemparé face à la situation, ne sachant pas très bien comment la gérer.

D’un point de vue scientifique, les terreurs nocturnes se déclenchent durant le passage du sommeil profond et celui du pays des rêves. Pour une raison encore inconnue, la transition ne se passe pas comme il le faudrait et la terreur nocturne apparaît.

Bien que spectaculaires et inquiétantes, elles ne présentent heureusement aucun danger pour l’enfant qui lui est endormi et donc inconscient de ce qu’il vit.

Sachez tout de même que ce phénomène n’est pas rare et qu’il concerne environ 40% des enfants de moins de 6 ans. Ce qui représente près d’un enfant sur 2 !

Certains parents apparentent ces terreurs à des cauchemars XXL, ce n’est pas le cas du tout. Un cauchemar est la conséquence d’un rêve dans lequel l’enfant ressent de la peur. Si son imaginaire est peuplé de monstres et de sorcières, la peur est si forte que l’enfant se réveille effrayé. Ce qui n’est pas du tout le cas d’une terreur nocturne qui ne laisse aucun souvenir et ne provoque pas le réveil de l’enfant.

Faut-il s’inquiéter de terreurs nocturnes de votre enfant ?

Sachez qu’elles s’en vont aussi soudainement qu’elles sont apparues dans la vie de votre enfant. Vers l’âge de 7 ans, rares sont ceux qui en font encore. Quant à leur durée, elle varie, mais ne dure pas plus d’une ou deux minutes. L’enfant retrouve son calme et s’apaise de lui-même.

Et s’il est vrai que c’est très impressionnant d’y assister, votre enfant lui n’a aucun effet négatif puisqu’il n’est pas conscient du tout de ce qu’il vit. 

Et arrive même (et c’était ce que faisait ma petite Louise), que votre enfant soit debout, qu’il marche et qu’il vous parle. Bien entendu, son discours est incohérent, parfois même incompréhensible et bien qu’il ait les yeux grands ouverts, il ne vous voit pas.

Pourquoi certains enfants en ont-ils et d’autres pas ?

Cette fois je prends ma casquette d’experte en gestion des émotions pour vous répondre et vous dire qu’elles sont étroitement liées à la capacité qu’a votre enfant à gérer ses émotions dans la journée. Les terreurs nocturnes touchent davantage les enfants qui ont une grande sensibilité et qui n’arrivent pas à juguler ce qu’ils ressentent ou qui gardent en eux les émotions difficiles de leurs journées.

Que faut-il faire pour calmer les terreurs nocturnes ?

La meilleure chose que vous puissiez faire pour aider votre enfant est de ne pas paniquer à votre tour. Car, même si votre enfant est inconscient de votre présence, je crois fortement, pour l’avoir expérimenté, qu’une part de lui vous entend et perçoit vos vibrations d’angoisse.

’ai remarqué que Louise retrouvait son calme et un sommeil paisible lorsque je lui parlais doucement en lui chuchotant à l’oreille des paroles apaisantes.

J’ai aussi compris que pour que ces terreurs soient moins nombreuses, je devais les anticiper en essayant de détecter les événements qui pourraient perturber son sommeil.

J’ai donc mis en place un rituel avant le coucher afin qu’elle puisse libérer ses émotions négatives et j’ai vu des améliorations. Les terreurs sont devenues de moins en moins nombreuses, jusqu’à disparaître totalement.

Et si vous souhaitez en savoir plus sur la liste des facteurs favorables au déclenchement de ces crises ainsi que la manière dont vous pouvez aider votre enfant d’une façon concrète, retrouvez-moi dans la vidéo que j’ai consacrée à ce sujet.

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