Il n’est jamais content

Il se plaint sans cesse. Il n’est pas reconnaissant. Tout lui semble être un dû.

Que ce soit quotidiennement ou par intermittence, votre enfant semble blasé. 

Est-il un éternel insatisfait ?

Il y a aussi ceux qui comparent ce que les autres ont ou font.

La mamie de Paul lui achète toujours de nouveaux jeux vidéo.

Charlotte a le dernier iPhone.

Elsa a des parents qui la laissent regarder la TV tous les jours.

Louis a 10 euros à chaque fois qu’il vide le lave-vaisselle.

J’ai personnellement 3 filles et je n’ai pas été épargnée (je ne le suis toujours pas) par ces comparaisons.

Ce que je dis dans ces cas-là, c’est que chacun est libre d’éduquer et d’établir des règles. Un peu comme les pays. Aux États-Unis, dans plusieurs états, on peut conduire à 16 ans. Dans d’autres, il est interdit de boire de l’alcool avant 21 ans.

Comparer les pays et leurs règles c’est comme comparer les règles des familles différentes. C’est absurde et ça ne mène à rien.

D’ailleurs, il y a des règles qui existent chez les autres et que mes filles n’aimeraient pas que j’applique.

Mes filles savent bien que plusieurs de leurs camarades n’ont pas encore de téléphone portable. Que d’autres sont punis ou privés de quelque chose lorsque leurs notes ne sont pas conformes aux attentes de leurs parents ! Que certains parents récompensent par de l’argent les résultats scolaires (si je faisais ça, l’une de mes filles aurait toujours de l’argent et l’autre pas). Certains enfants subissent des châtiments corporels, des punitions, des privations…

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Pour ce qui est gagné, il faut aussi voir ce qui est perdu !

En mettant ces réalités en perspectives, elles peuvent s’apercevoir que oui, certaines règles sont plus avantageuses et d’autres pas.

D’ailleurs, il y a quelques semaines ma fille me vantait la chance qu’avait une de ses amies de pouvoir manger ce qu’elle voulait à l’heure de son choix.

Chez elle, tout le monde fait comme il veut, me dit-elle un jour.

Je lui ai alors demandé : et cela convient-il à ton amie ? Elle est heureuse de ne pas partager ces moments de retrouvailles, de discussions et de partage avec les siens ?

Quelques jours plus tard, Louise m’a avoué que son amie souffrait de cela. Qu’elle enviait ma fille qui avait une maman qui lui faisait ses repas et qui était à son écoute et heureuse de partager des moments avec elle !

Est-ce que mes filles ne se plaignent plus grâce à cela ?

Pas du tout !

C’est humain de se plaindre et je dirai même que c’est en France un sport national. Pour autant, il y a des astuces et des méthodes pour que cela s’adoucisse. je vous les livres dans une vidéo.