Il en faut plus pour être heureux
Il en faut peu pour être heureux…
Ce n’est pas moi, c’est Baloo qui l’a dit (l’ours du Livre de la jungle ;-)
Quand un autre chanteur se demande : « Il est ou le bonheur, il est ou ».
Le bonheur, on le cherche tous sans bien savoir ni comment le trouver ni si ce que l’on cherche va véritablement nous rendre heureux !
Parfois on le trouve, mais il s’en va très vite et d’autres fois on se demande combien de temps il va durer.
Et que dire de ceux qui croient que le bonheur dépend de leurs possessions : voiture, compte en banque, maison, voyages, bijoux…
Une étude publiée dans Personality and Individual Differences et menée par des chercheurs de L’Université de Baylor au Texas répond à cette question : « Pourquoi les matérialistes sont-ils moins heureux ? ».
Les chercheurs se sont penchés sur le matérialisme pour comprendre d’où venait cette insatisfaction qui se produit lorsque nous lions notre bonheur à des possessions.
Et la réponse est toute simple et si vous me suivez depuis longtemps vous en avez entendu parler, il s’agit de la gratitude.
La gratitude
Les gens purement matérialistes n’arrivent ni à se contenter de ce qu’ils ont ni à apprécier ce qu’ils ont déjà. Ils ont dans une quête perpétuelle d’avoir plus et plus ils obtiennent et plus ils courent après d’autres possessions avec l’illusion que celle-ci les rendra véritablement heureux.
Comme un rat dans sa roue, ils tournent en rond sans jamais atteindre cet état de plénitude et de bien-être que l’on appelle bonheur et auquel nous aspirons tous.
Avoir de la gratitude, c’est être reconnaissant de ce que l’on a déjà. D’en prendre conscience et d’en savourer la joie et le bonheur ici et maintenant.
Si l’accumulation de biens était le secret du bonheur, il n’y aurait pas de milliardaires malheureux, or, il y a des gens malheureux dans tous les milieux sociaux. En fait, lorsque l’on collectionne les possessions, on élève simplement son niveau de référence.
Si l’on possède une voiture à 100.000 euros, on se dit qu’il nous faudrait une voiture à 150.000 euros pour être heureux. On entre dans une surenchère puisque ce que nous possédons perd de sa valeur dès lors que l’on ne s’accroche pas au bonheur que cela nous procure et que l’on n’est pas reconnaissant d’en avoir fait l’acquisition.
C’est ainsi que l’on se retrouve dans une société de consommation où l’on achète toujours plus de choses qui, au lieu de nous rendre heureux, nous rendent dépendants.
Bien entendu, cette étude n’a fait que confirmer ce que l’on sait depuis l’antiquité. Épicure, penseur et philosophe grec disait à ce sujet : « Ne gâche pas ce que tu as en désirant ce que tu n’as pas ; mais souviens-toi que ce que tu as fut jadis parmi les choses que tu ne pouvais qu’espérer ».
S’il voyait dans quelle société nous vivons aujourd’hui !
Dans cette vidéo, je vous livre le secret du bonheur. Avouez que ça donne envie d’en savoir plus !
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