Apprendre de ses erreurs
Dans un précédent article, j’avais évoqué avec vous l’échec. Nous avions vu que, bien que vecteur d’émotions négatives, l’échec portait en germe une positivité. Il est l’occasion de faire un bilan objectif, d’en apprendre davantage sur soi et sur le monde, et il est également un point de départ vers de nouveaux projets.
Dans le même ordre d’idées, je souhaitais aujourd’hui revenir avec vous sur l’erreur, et plus particulièrement sur cette capacité que nous avons tous à apprendre de nos erreurs. On peut voir l’erreur comme une chose plus insidieuse, plus quotidienne que l’échec. Elle est cette petite fausse note réitérée que l’on distingue mal, mais qui nous gâche un peu la vie. C’est pourquoi apprendre de ses erreurs est tellement difficile… Mais il n’y a rien d’irrémédiable ! Pour mettre fin aux comportements néfastes du quotidien, savoir apprendre de ses erreurs en musclant son bien-être est la clef.
Différences entre l’erreur et l’échec
L’erreur, au contraire, est plus insidieuse. Nos erreurs, ce sont ces petits comportements négatifs qui ne sont pas vecteurs d’une souffrance facile à identifier. Mais mis bout à bout, ceux-ci affectent notre quotidien en profondeur. Absence d’affirmation de soi, peur de dire non, refus d’un temps pour soi, procrastination, oubli de son corps… Autant de petites erreurs qui nous gâchent la vie au quotidien, et dont il est difficile de se débarrasser.
Savoir repérer ses erreurs
Si vous lisez ces lignes, que vous suivez mes conférences, où que vous vous intéressez de manière plus générale au développement personnel et au bien-être, vous connaissez bien toutes ces petites erreurs que l’on commet au quotidien et qui pèsent sur la tranquillité et l’estime de soi.
Pour influer efficacement sur ce quotidien, la meilleure chose à faire est d’apprendre à repérer toutes ces petites erreurs d’une manière saine et positive. On aimerait bien que les choses progressent rapidement, et pouvoir changer radicalement du jour au lendemain. Pourtant, le bien-être se conquiert petit à petit, jour après jour, patiemment.
La « musculation » neuronale
Les études sur la résilience, et les techniques des thérapies cognitives et comportementales le montrent. Nos circuits neuronaux sont malléables, même lorsqu’ils sont ancrés profondément en nous. Pour s’aider à mieux comprendre ce fonctionnement, on peut utiliser l’image de la musculation. Nos circuits neuronaux peuvent être considérés comme des muscles à faire travailler dans le sens que l’on souhaite, afin de leur faire prendre de nouvelles habitudes bénéfiques.
Par exemple, plutôt que d’associer « fin de la journée », « détente », et « procrastination », il est tout à fait possible de remplacer ces associations par des comportements plus bénéfiques, et qui permettent de véritablement se détendre et s’épanouir.
En analysant ses habitudes en toute conscience, on peut associer progressivement « fin de la journée » et « détente » avec une activité plus appropriée, comme une activité artistique, ou de la relaxation… enfin tout ce qui nous plaît et nous fait vraiment du bien !
Comment apprendre de ses erreurs
En constatant toutes ses petites erreurs avec un œil bienveillant et objectif, il devient possible de modifier petit à petit ses comportements. On avance ainsi doucement, certes, mais sûrement.
Pour s’observer au mieux au quotidien, s’entraîner à la pleine conscience permet de repérer les circuits neuronaux fortement ancrés, et qui nous échappent le plus souvent tant ils sont inscrits en nous et se déclenchent rapidement.
En repérant une de vos erreurs, inutile de vous blâmer… Vous faites un pas de plus vers le bien-être ! Soyez en heureux ! Un bon état d’esprit vous permettra de changer vos mauvaises habitudes plus efficacement.
Les erreurs ne sont finalement que des étapes à la réussite. Elles nous permettent de faire des choix conscients.
Tout le monde fait des erreurs, elles sont humaines et même normales et même si certaines d’entre elles peuvent parfois être lourdes de conséquences, il n’est jamais trop tard pour désirer modifier nos comportements obsolètes.
N’oubliez pas : avant de devenir un nouveau réflexe, il faut que ce nouveau conditionnement soit fait en conscience plusieurs fois. A chaque fois que vous repérez une erreur et que vous la corrigez en conscience, vous « musclez » une bonne habitude. Plus vous répéterez ce mécanisme, plus cette réponse deviendra un réflexe… et plus le bien-être deviendra votre seconde nature !
Plus insidieuse que l’échec, l’erreur peut-être considérée comme un mauvais réflexe. Petit à petit, l’accumulation de petites erreurs nous gâche la vie !
Mais pour apprendre de ses erreurs, la dernière chose à faire est de s’en blâmer. Il faut au contraire s’amuser à comprendre son fonctionnement personnel et détecter en conscience, avec bienveillance, toutes ses petites erreurs. En les repérant ainsi, et en acceptant de les modifier doucement mais sûrement, on muscle son bien-être, qui devient progressivement une seconde nature.
Laisser un commentaire
Rejoindre la discussion?N’hésitez pas à contribuer !