Comment motiver son ado ?

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Vous avez des ados si vous êtes sur cette vidéo et vous aimeriez les motiver. Ça tombe bien, c’est ce dont nous allons parler et je vais vous donner les 10 clefs pour motiver votre adolescent.

-Première clef : Arrêtez de lui parler de ses résultats scolaires ; franchement les parents, je vous invite à vous poser un instant, faites-le mettez en pause cette vidéo pour faire cet exercice tout de suite et posez-vous la question suivante : combien de fois par jour je parle à mon ado de ses résultats, de ce qu’il a fait à l’école, des notes qu’il a eues, de ses devoirs, est-ce qu’ils sont faits ? etc…etc….

Franchement, s’il y avait quelqu’un derrière vous sans arrêt, vous n’en pourriez plus ! Mettez-vous en empathie, un peu à sa place, car il est temps de lui lâcher la grappe !!!! C’est contre-productif en fait ; les adolescents, et j’en côtoie beaucoup se plaignent beaucoup de ça ! « Mes parents sont toujours derrière moi pour me parler de ma chambre, de mes notes, comme s’il n’y avait que ça qui les intéressaient » ! C’est très frustrant pour eux, alors, levez un peu le pied. Cela ne veut pas dire qu’il faille les lâcher totalement, mais levez un peu le pied, soyez honnête avec vous-même, réfléchissez un peu et essayez de  voir quelles sont les discussions que vous avez, quand vous vous adressez à lui, de quoi lui parlez-vous ?

Deuxième clef : Évitez de lui mettre la barre trop haute ! Les parents sont souvent très exigeants, ils veulent que leurs enfants aient au moins 14 ou 16 de moyenne ; c’est bien d’encourager son enfant, mais ne lui mettez pas la barre trop haute, s’il a 8 de moyenne et que vous exigez 14, c’est un peu difficile. Peut-être qu’au début, on peut demander d’atteindre 10. Pourquoi est-ce important de faire ça ? Parce que c’est la théorie des petits pas, ça marche pour  les adultes et ça marche pour les enfants, et les ados aussi. Ce qui veut dire que pour être motivé, il faut que l’on voie des résultats or, si l’on part de loin et que l’objectif est trop élevé, trop ambitieux, vous savez ce que l’on fait ? On procrastine ! Et, votre ado, il procrastine parce que peut-être que l’attente des parents est trop ambitieuse.

Ce que je vous invite à faire, c’est déjà d’apprendre une chose ; par exemple les mathématiques, parce que vous sentez que là, il y a des efforts qui pourraient être faits. Si votre enfant a 10 de moyenne pour le trimestre, demandez-lui quelle est la note qu’il peut obtenir ? C’est de lui donner à lui la parole plutôt que de vous fixer les choses pour lui. Il va peut-être vous dire qu’il pense pouvoir avoir 12. S’il vous dit 16 demandez-lui s’il pense vraiment  qu’il peut y arriver ? « Que vas-tu mettre en place  pour passer de 10 à 12 s’il vous dit 12, ou de 10 à 16 » ? Votre ado va vous dire : « je vais faire ci, je vais faire ça et ça ». « Super, ce qu’on va faire, on regarde dans un mois ce que cela donne ». Et là, s’il fait des efforts même s’il ne gagne qu’un point ou plus, ce sera valorisant  pour lui et vous pourrez lui dire : « c’est génial, tu vois, tes efforts ont payé » ! Ça, c’est vraiment fondamental  croyez-moi, et une fois encore, c’est vrai pour les adultes et les ados également. Vous imaginez, vous, que votre patron fixe des objectifs inatteignables, vous vous décourageriez, vous ne feriez pas les efforts, par découragement et parce que vous êtes submergé par l’ampleur de la tâche. Vous n’essayez donc même pas !

-Troisième clef : Valorisez les succès plus que les échecs ! Ce n’est pas ce que l’on fait la plupart du temps, ni à l’école ni dans la vie, parce que c’est comme cela qu’on nous a éduqués, mais cela ne marche pas ! Qu’on se le dise : ça ne marche pas !!!! Plein d’études ont été faites sur le sujet, qui prouvent qu’un enfant que l’on valorise, que l’on encourage, aura de meilleurs résultats qu’un enfant à qui l’on pointe du doigt que ce qui ne va pas. Ce n’est pas parce que vous allez le punir, que vous allez lui enlever sa Play station, que vous allez l’empêcher de sortir, confisquer le téléphone et autres, qu’il va mieux travailler ! Il va mieux travailler quand il va voir de la joie chez vous parce qu’il aura envie de vous voir heureux. Ne pensez pas que vos enfants et vos ados sont insensibles à votre regard sur eux ; même s’ils ne vous le montrent pas. Tous les êtres humains aiment être valorisés. Plus vous allez le valoriser, plus il va avoir envie de vous satisfaire et de vous plaire. Ça mettra peut-être un petit peu de temps, mais je vous assure que si vous persévérez, ça marche !

-Quatrième clef : Relativisez les mauvaises notes ! Souvent vous zoomez sur tout ce qui ne va pas et vous occultez tout ce qui va bien ! Alors peut-être que tout ce qui va bien, c’est le dessin, l’éducation physique et sportive. Et alors, c’est vachement bien non ? Il est bon quelque part, ce n’est pas anodin même si dans nos sociétés on dévalorise certaines matières, moi, je ne suis pas d’accord avec ça, pas du tout ! Heureusement que Picasso était bon en dessin sinon il n’aurait jamais été Picasso. Imaginez que le père de Picasso lui ait dit : « non, non, il faut te concentrer sur  tes mathématiques ». Vous allez me dire oui, mais c’était Picasso ! Oui, mais quand il était petit, on ne le savait pas ! On ne peut jamais savoir ce que va donner un enfant. Il n’y a pas très longtemps j’ai vu une émission que j’aime bien et que l’on regarde avec mes enfants, où l’un des candidats disait : « quand j’avais 3 ans, j’étais un rêveur et l’on m’avait condamné et l’on pensait que l’on ne ferait rien de moi », et cela a été comme ça toute sa scolarité alors qu’en fait, ce jeune homme excelle dans une discipline et je pense même qu’il va aller très, très, loin ; pour ses parents cela a été très dur, mais pour lui aussi, car, on lui avait collé l’étiquette de l’échec assuré. Non, nous avons tous une voie à prendre, nous avons tous des qualités, des choses que l’on sait faire mieux que personne, c’est pourquoi il est important de valoriser ça, sinon, vous entachez l’estime et la confiance que votre enfant aura de lui-même et cela va empêcher qu’il puisse s’ouvrir et s’épanouir.

-Cinquième clef : Renforcer sa confiance en lui ! Pour cela, ça va reprendre un peu tout ce que je viens de dire, c’est-à-dire, minimiser les mauvaises notes.

Quand il a une mauvaise note, au lieu de dire : « ah ben voilà, encore une fois, tu n’as rien foutu, j’en étais sûr, comment veux-tu avoir mieux avec ce que tu fais ? La journée sur ton téléphone, tu ne fais rien » ! Dites-lui plutôt : « que s’est-il passé à ton avis » ? L’enfant sait qu’il n’a pas bossé, soyez-en sûr, c’est rare un vrai plantage, ça peut arriver, mais en principe, l’enfant sait qu’il n’a pas travaillé. C’est donc de lui dire : « qu’en penses-tu » ? C’est important ça aussi, on ne leur demande jamais ce qu’ils en pensent, on croit qu’ils sont contents d’avoir de mauvaises notes, mais non. Cela ne vous arrive pas à vous de procrastiner, d’avoir 10 % de pénalités parce que vous n’avez pas fait votre déclaration d’impôts à temps ? Franchement, cela nous est tous arrivé non ? Ce n’est pas pour ça que l’on a un poil dans la main et que nous ne sommes pas de bonnes personnes ! C’est sûr que de temps en temps de passer du temps sur sa console de jeux ou sur son téléphone, c’est plus fun que d’apprendre ses mathématiques, par exemple Histoire-géo ou autres. C’est plus séduisant de faire ça. Il peut y avoir un laisser-aller, mais plus vous allez accueillir ça avec indulgence et plus il va avoir envie, peut-être, de se mettre au boulot. En tout cas, il sera plus gêné quand il ne le fera pas, parce qu’il ne se sentira pas jugé, mais au contraire, encouragé. N’oubliez pas que la valorisation est un moteur pour l’être humain !

-Sixième clef : Ne le comparez pas ! Ni à ses copains, ni à son frère, ni à sa sœur, ni à vous ! Malheureusement, c’est quelque chose que l’on fait par automatismes, on ne s’en rend pas compte, on reproduit des choses de son passé, je vous le dis souvent dans mes vidéos, c’est peut-être de cette manière que vos parents ont agi avec vous, et peut-être avez-vous enregistré que c’était un moteur pour vous. Peut-être ; parfois, la colère, par exemple, peut être transformée en quelque chose de revanchard du style : ils n’ont pas cru en moi, eh bien, je vais leur montrer que je suis capable ! Hélas dans la majorité des cas, cela casse un peu l’élan de l’enfant et surtout, il se sent le vilain petit canard. Et, encore une fois, on met la barre un peu trop haute. Nul ne mérite d’être comparé parce que personne n’est comparable, tout le monde est unique et votre enfant a, forcément, des talents, des capacités et des compétences que le frère, la sœur ou vous-même n’avez pas. Alors, mettez l’accent sur ce qu’il a de bien, et mettez un couvercle sur ce qui va moins bien, mais surtout, évitez la comparaison et les discours du style : « moi, à ton âge, ton frère, lui, regarde un peu ton copain…. » Ça fait mal d’être comparé ! Essayez de vous souvenir et de revenir un peu dans le passé, vous allez voir. Ou bien, imaginez que votre mari ou votre épouse, vous comparent à votre copain, à votre frère ou votre sœur, à ses parents ? Honnêtement, la comparaison, ce n’est agréable pour personne, que l’on soit ado ou adulte !

-Septième clef : Encouragez-le ! Vous voulez vraiment qu’il se dépasse ? Eh bien, vous allez l’encourager. Il ne ramène que des zéros ? Vous allez continuer à croire en lui. Il ne croit pas en lui ? Vous allez croire en lui. Il a de mauvaises notes ? Vous vous imaginez qu’il en a de bonnes. Soyez vraiment derrière ! J’ai eu l’une de mes filles, la dernière, qui décroche facilement, qui a du mal avec l’école, j’ai remarqué que plus je la valorisais, plus je l’encourageais, plus elle avait envie de me montrer qu’elle y arrivait. Les encouragements sont moteurs. Vous imaginez, au bureau, si vous avez un chef, les meilleurs managers, c’est là qu’ils ont leur talent ; c’est de savoir encourager leurs équipes, de les motiver, les emmener plus loin, même si eux, les équipes,  n’y croient pas, même quand ils pensent que ce n’est pas possible, le fait qu’il y ait  quelqu’un derrière, c’est un peu le boulot d’un coach d’ailleurs ; regardez les coachs sportifs, vous devez faire 12 tractions, au bout de 12 il vous dit : « allez, tu peux en faire une treizième, et on va la faire alors qu’on ne pensait pas y arriver. Il y a quelqu’un derrière nous qui est là, pour nous pousser, et nous encourager ;  c’est vraiment soutenir son enfant et le pousser même quand lui n’y croit pas. À force de croire en lui, vous verrez, il finira par croire en lui.

 

-Huitième clef : Limiter les écrans ! IL y a beaucoup de parents qui râlent parce que leurs enfants passent trop de temps sur les écrans, mais par contre, les écrans sont disponibles ! Je vous invite à faire un truc très bête, avoir un endroit dans la maison où vous laissez tous, les écrans le soir ! Même les vôtres ! Appliquez cette règle pour tout le monde. Il y a une boîte et chacun dépose, son téléphone, ses consoles de jeux. Je vous dissuade de laisser des écrans dans la chambre de vos enfants, les ordinateurs, les télés et téléphones, n’ont rien à faire dans une chambre, que ce soit celle d’un enfant ou d’un adulte, selon moi ! Encore moins chez les ados parce que c’est tentant, parce que oui, il sera plein de bonne volonté, il aura envie de se coucher, mais quand,  bip, bip, à minuit : «  Margot n’est plus en couple avec Hugo », je peux vous dire que l’on ne peut pas résister à ça ! C’est sûr et certain ! Ce n’est pas parce que votre ado n’a pas envie de suivre vos règles, ce n’est pas parce qu’il n’est pas sympa, ce n’est pas parce que vous ne pouvez pas lui faire confiance, c’est parce que c’est plus fort que lui !!!! Je vois des adultes addictes à leurs écrans, en plus il est avéré que c’est une addiction les écrans, au même titre que la drogue. Cela produit les mêmes effets, de l’agressivité quand on le supprime, etc…etc…Surtout, ne minimisez pas ça, je vois trop de parents qui crient en disant qu’ils en ont marre, mais qui les laissent  à disposition. Non, il vaut mieux se fâcher avec son ado en lui disant que oui, en effet, vous n’avez pas le beau rôle, que vous préféreriez lui dire oui parce que vous auriez une paix royale pendant des heures, mais que, votre devoir de parent, fait que, vous ne pouvez pas le laisser autant de temps sur les écrans. Limitez donc, au maximum.

 

-Neuvième clef : Fixez-lui de petits objectifs ! De manière à ce qu’il soit valorisé, c’est ce que nous avons vu plus haut ; s’il a 10 en math, voir comment il pourrait avoir 11 pour commencer, puis 12, puis 13 ; s’il passe trop de temps sur les écrans, c’est de définir avec lui, avec sa coopération, quel temps d’écran serait acceptable pour lui. S’il vous dit 2 heures, ok, mettez-vous d’accord sur 2 heures, de telle heure à telle heure. « 2 heures d’écran je suis d’accord, tu le prends à telle heure et tu viens le déposer 2 heures après. J’aimerais ne pas avoir  à le vérifier, comment vas-tu t’en souvenir, et comment vas-tu faire pour ne pas dépasser ces 2 heures » ? Fixez-lui de petits objectifs et valorisez ses succès s’il les atteint ; s’il ne les a pas tout à fait atteints, ne pointez pas du doigt ce qui n’est pas trop réussi.

-Dixième clef : Intéressez-vous à ce qu’il aime ! Y compris les jeux vidéo et voyez avec lui, justement, les compétences qu’il développe à travers ça. Ne minimisez pas non plus le fait que l’on apprend des choses dans les jeux vidéo ; ce n’est pas que négatif. Rien n’est tout négatif ou positif. Il est juste question qu’il ne faut pas y passer trop de temps, et que cela dépend de quels jeux vidéo et à quel âge on les met à disposition de son enfant. Intéressez-vous à ça, voyez, par rapport à ses centres d’intérêt, ce qui est important pour lui et scolairement parlant s’il aime le graphisme, les mathématiques, ou le dessin ; il peut aussi développer ces matières-là, peut-être que c’est ce qui va lui servir plus tard à développer ses talents et aller vers un métier qui lui corresponde.

 

Voilà, j’espère sincèrement que ces 10 clefs, vont aider votre enfant à être plus motivé, vont lui donner des outils pour l’aider à se remotiver. N’oubliez jamais que la communication est la base de tout et quand le dialogue est rompu, c’est compliqué de mettre en place des choses ; j’ai fait d’autres vidéos là-dessus, vous allez les retrouver facilement, en attendant, si vous avez aimé cette vidéo, mettez-moi un pouce, cliquez la cloche pour être avisé de mes prochaines publications, téléchargez mon coffret gratuit et moi,  je vous retrouve dans une prochaine vidéo !

Vous avez des ados si vous êtes sur cette vidéo et vous aimeriez les motiver. Ça tombe bien, c’est ce dont nous allons parler et je vais vous donner les 10 clefs pour motiver votre adolescent.

 

-Première clef : Arrêtez de lui parler de ses résultats scolaires ; franchement les parents, je vous invite à vous poser un instant, faites-le mettez en pause cette vidéo pour faire cet exercice tout de suite et posez-vous la question suivante : combien de fois par jour je parle à mon ado de ses résultats, de ce qu’il a fait à l’école, des notes qu’il a eues, de ses devoirs, est-ce qu’ils sont faits ? etc…etc….

Franchement, s’il y avait quelqu’un derrière vous sans arrêt, vous n’en pourriez plus ! Mettez-vous en empathie, un peu à sa place, car il est temps de lui lâcher la grappe !!!! C’est contre-productif en fait ; les adolescents, et j’en côtoie beaucoup se plaignent beaucoup de ça ! « Mes parents sont toujours derrière moi pour me parler de ma chambre, de mes notes, comme s’il n’y avait que ça qui les intéressaient » ! C’est très frustrant pour eux, alors, levez un peu le pied. Cela ne veut pas dire qu’il faille les lâcher totalement, mais levez un peu le pied, soyez honnête avec vous-même, réfléchissez un peu et essayez de  voir quelles sont les discussions que vous avez, quand vous vous adressez à lui, de quoi lui parlez-vous ?

 

Deuxième clef : Évitez de lui mettre la barre trop haute ! Les parents sont souvent très exigeants, ils veulent que leurs enfants aient au moins 14 ou 16 de moyenne ; c’est bien d’encourager son enfant, mais ne lui mettez pas la barre trop haute, s’il a 8 de moyenne et que vous exigez 14, c’est un peu difficile. Peut-être qu’au début, on peut demander d’atteindre 10. Pourquoi est-ce important de faire ça ? Parce que c’est la théorie des petits pas, ça marche pour  les adultes et ça marche pour les enfants, et les ados aussi. Ce qui veut dire que pour être motivé, il faut que l’on voie des résultats or, si l’on part de loin et que l’objectif est trop élevé, trop ambitieux, vous savez ce que l’on fait ? On procrastine ! Et, votre ado, il procrastine parce que peut-être que l’attente des parents est trop ambitieuse.

Ce que je vous invite à faire, c’est déjà d’apprendre une chose ; par exemple les mathématiques, parce que vous sentez que là, il y a des efforts qui pourraient être faits. Si votre enfant a 10 de moyenne pour le trimestre, demandez-lui quelle est la note qu’il peut obtenir ? C’est de lui donner à lui la parole plutôt que de vous fixer les choses pour lui. Il va peut-être vous dire qu’il pense pouvoir avoir 12. S’il vous dit 16 demandez-lui s’il pense vraiment  qu’il peut y arriver ? « Que vas-tu mettre en place  pour passer de 10 à 12 s’il vous dit 12, ou de 10 à 16 » ? Votre ado va vous dire : « je vais faire ci, je vais faire ça et ça ». « Super, ce qu’on va faire, on regarde dans un mois ce que cela donne ». Et là, s’il fait des efforts même s’il ne gagne qu’un point ou plus, ce sera valorisant  pour lui et vous pourrez lui dire : « c’est génial, tu vois, tes efforts ont payé » ! Ça, c’est vraiment fondamental  croyez-moi, et une fois encore, c’est vrai pour les adultes et les ados également. Vous imaginez, vous, que votre patron fixe des objectifs inatteignables, vous vous décourageriez, vous ne feriez pas les efforts, par découragement et parce que vous êtes submergé par l’ampleur de la tâche. Vous n’essayez donc même pas !

 

-Troisième clef : Valorisez les succès plus que les échecs ! Ce n’est pas ce que l’on fait la plupart du temps, ni à l’école ni dans la vie, parce que c’est comme cela qu’on nous a éduqués, mais cela ne marche pas ! Qu’on se le dise : ça ne marche pas !!!! Plein d’études ont été faites sur le sujet, qui prouvent qu’un enfant que l’on valorise, que l’on encourage, aura de meilleurs résultats qu’un enfant à qui l’on pointe du doigt que ce qui ne va pas. Ce n’est pas parce que vous allez le punir, que vous allez lui enlever sa Play station, que vous allez l’empêcher de sortir, confisquer le téléphone et autres, qu’il va mieux travailler ! Il va mieux travailler quand il va voir de la joie chez vous parce qu’il aura envie de vous voir heureux. Ne pensez pas que vos enfants et vos ados sont insensibles à votre regard sur eux ; même s’ils ne vous le montrent pas. Tous les êtres humains aiment être valorisés. Plus vous allez le valoriser, plus il va avoir envie de vous satisfaire et de vous plaire. Ça mettra peut-être un petit peu de temps, mais je vous assure que si vous persévérez, ça marche !

 

-Quatrième clef : Relativisez les mauvaises notes ! Souvent vous zoomez sur tout ce qui ne va pas et vous occultez tout ce qui va bien ! Alors peut-être que tout ce qui va bien, c’est le dessin, l’éducation physique et sportive. Et alors, c’est vachement bien non ? Il est bon quelque part, ce n’est pas anodin même si dans nos sociétés on dévalorise certaines matières, moi, je ne suis pas d’accord avec ça, pas du tout ! Heureusement que Picasso était bon en dessin sinon il n’aurait jamais été Picasso. Imaginez que le père de Picasso lui ait dit : « non, non, il faut te concentrer sur  tes mathématiques ». Vous allez me dire oui, mais c’était Picasso ! Oui, mais quand il était petit, on ne le savait pas ! On ne peut jamais savoir ce que va donner un enfant. Il n’y a pas très longtemps j’ai vu une émission que j’aime bien et que l’on regarde avec mes enfants, où l’un des candidats disait : « quand j’avais 3 ans, j’étais un rêveur et l’on m’avait condamné et l’on pensait que l’on ne ferait rien de moi », et cela a été comme ça toute sa scolarité alors qu’en fait, ce jeune homme excelle dans une discipline et je pense même qu’il va aller très, très, loin ; pour ses parents cela a été très dur, mais pour lui aussi, car, on lui avait collé l’étiquette de l’échec assuré. Non, nous avons tous une voie à prendre, nous avons tous des qualités, des choses que l’on sait faire mieux que personne, c’est pourquoi il est important de valoriser ça, sinon, vous entachez l’estime et la confiance que votre enfant aura de lui-même et cela va empêcher qu’il puisse s’ouvrir et s’épanouir.

 

-Cinquième clef : Renforcer sa confiance en lui ! Pour cela, ça va reprendre un peu tout ce que je viens de dire, c’est-à-dire, minimiser les mauvaises notes.

Quand il a une mauvaise note, au lieu de dire : « ah ben voilà, encore une fois, tu n’as rien foutu, j’en étais sûr, comment veux-tu avoir mieux avec ce que tu fais ? La journée sur ton téléphone, tu ne fais rien » ! Dites-lui plutôt : « que s’est-il passé à ton avis » ? L’enfant sait qu’il n’a pas bossé, soyez-en sûr, c’est rare un vrai plantage, ça peut arriver, mais en principe, l’enfant sait qu’il n’a pas travaillé. C’est donc de lui dire : « qu’en penses-tu » ? C’est important ça aussi, on ne leur demande jamais ce qu’ils en pensent, on croit qu’ils sont contents d’avoir de mauvaises notes, mais non. Cela ne vous arrive pas à vous de procrastiner, d’avoir 10 % de pénalités parce que vous n’avez pas fait votre déclaration d’impôts à temps ? Franchement, cela nous est tous arrivé non ? Ce n’est pas pour ça que l’on a un poil dans la main et que nous ne sommes pas de bonnes personnes ! C’est sûr que de temps en temps de passer du temps sur sa console de jeux ou sur son téléphone, c’est plus fun que d’apprendre ses mathématiques, par exemple Histoire-géo ou autres. C’est plus séduisant de faire ça. Il peut y avoir un laisser-aller, mais plus vous allez accueillir ça avec indulgence et plus il va avoir envie, peut-être, de se mettre au boulot. En tout cas, il sera plus gêné quand il ne le fera pas, parce qu’il ne se sentira pas jugé, mais au contraire, encouragé. N’oubliez pas que la valorisation est un moteur pour l’être humain !

-Sixième clef : Ne le comparez pas ! Ni à ses copains, ni à son frère, ni à sa sœur, ni à vous ! Malheureusement, c’est quelque chose que l’on fait par automatismes, on ne s’en rend pas compte, on reproduit des choses de son passé, je vous le dis souvent dans mes vidéos, c’est peut-être de cette manière que vos parents ont agi avec vous, et peut-être avez-vous enregistré que c’était un moteur pour vous. Peut-être ; parfois, la colère, par exemple, peut être transformée en quelque chose de revanchard du style : ils n’ont pas cru en moi, eh bien, je vais leur montrer que je suis capable ! Hélas dans la majorité des cas, cela casse un peu l’élan de l’enfant et surtout, il se sent le vilain petit canard. Et, encore une fois, on met la barre un peu trop haute. Nul ne mérite d’être comparé parce que personne n’est comparable, tout le monde est unique et votre enfant a, forcément, des talents, des capacités et des compétences que le frère, la sœur ou vous-même n’avez pas. Alors, mettez l’accent sur ce qu’il a de bien, et mettez un couvercle sur ce qui va moins bien, mais surtout, évitez la comparaison et les discours du style : « moi, à ton âge, ton frère, lui, regarde un peu ton copain…. » Ça fait mal d’être comparé ! Essayez de vous souvenir et de revenir un peu dans le passé, vous allez voir. Ou bien, imaginez que votre mari ou votre épouse, vous comparent à votre copain, à votre frère ou votre sœur, à ses parents ? Honnêtement, la comparaison, ce n’est agréable pour personne, que l’on soit ado ou adulte !

 

-Septième clef : Encouragez-le ! Vous voulez vraiment qu’il se dépasse ? Eh bien, vous allez l’encourager. Il ne ramène que des zéros ? Vous allez continuer à croire en lui. Il ne croit pas en lui ? Vous allez croire en lui. Il a de mauvaises notes ? Vous vous imaginez qu’il en a de bonnes. Soyez vraiment derrière ! J’ai eu l’une de mes filles, la dernière, qui décroche facilement, qui a du mal avec l’école, j’ai remarqué que plus je la valorisais, plus je l’encourageais, plus elle avait envie de me montrer qu’elle y arrivait. Les encouragements sont moteurs. Vous imaginez, au bureau, si vous avez un chef, les meilleurs managers, c’est là qu’ils ont leur talent ; c’est de savoir encourager leurs équipes, de les motiver, les emmener plus loin, même si eux, les équipes,  n’y croient pas, même quand ils pensent que ce n’est pas possible, le fait qu’il y ait  quelqu’un derrière, c’est un peu le boulot d’un coach d’ailleurs ; regardez les coachs sportifs, vous devez faire 12 tractions, au bout de 12 il vous dit : « allez, tu peux en faire une treizième, et on va la faire alors qu’on ne pensait pas y arriver. Il y a quelqu’un derrière nous qui est là, pour nous pousser, et nous encourager ;  c’est vraiment soutenir son enfant et le pousser même quand lui n’y croit pas. À force de croire en lui, vous verrez, il finira par croire en lui.

 

-Huitième clef : Limiter les écrans ! IL y a beaucoup de parents qui râlent parce que leurs enfants passent trop de temps sur les écrans, mais par contre, les écrans sont disponibles ! Je vous invite à faire un truc très bête, avoir un endroit dans la maison où vous laissez tous, les écrans le soir ! Même les vôtres ! Appliquez cette règle pour tout le monde. Il y a une boîte et chacun dépose, son téléphone, ses consoles de jeux. Je vous dissuade de laisser des écrans dans la chambre de vos enfants, les ordinateurs, les télés et téléphones, n’ont rien à faire dans une chambre, que ce soit celle d’un enfant ou d’un adulte, selon moi ! Encore moins chez les ados parce que c’est tentant, parce que oui, il sera plein de bonne volonté, il aura envie de se coucher, mais quand,  bip, bip, à minuit : «  Margot n’est plus en couple avec Hugo », je peux vous dire que l’on ne peut pas résister à ça ! C’est sûr et certain ! Ce n’est pas parce que votre ado n’a pas envie de suivre vos règles, ce n’est pas parce qu’il n’est pas sympa, ce n’est pas parce que vous ne pouvez pas lui faire confiance, c’est parce que c’est plus fort que lui !!!! Je vois des adultes addictes à leurs écrans, en plus il est avéré que c’est une addiction les écrans, au même titre que la drogue. Cela produit les mêmes effets, de l’agressivité quand on le supprime, etc…etc…Surtout, ne minimisez pas ça, je vois trop de parents qui crient en disant qu’ils en ont marre, mais qui les laissent  à disposition. Non, il vaut mieux se fâcher avec son ado en lui disant que oui, en effet, vous n’avez pas le beau rôle, que vous préféreriez lui dire oui parce que vous auriez une paix royale pendant des heures, mais que, votre devoir de parent, fait que, vous ne pouvez pas le laisser autant de temps sur les écrans. Limitez donc, au maximum.

 

-Neuvième clef : Fixez-lui de petits objectifs ! De manière à ce qu’il soit valorisé, c’est ce que nous avons vu plus haut ; s’il a 10 en math, voir comment il pourrait avoir 11 pour commencer, puis 12, puis 13 ; s’il passe trop de temps sur les écrans, c’est de définir avec lui, avec sa coopération, quel temps d’écran serait acceptable pour lui. S’il vous dit 2 heures, ok, mettez-vous d’accord sur 2 heures, de telle heure à telle heure. « 2 heures d’écran je suis d’accord, tu le prends à telle heure et tu viens le déposer 2 heures après. J’aimerais ne pas avoir  à le vérifier, comment vas-tu t’en souvenir, et comment vas-tu faire pour ne pas dépasser ces 2 heures » ? Fixez-lui de petits objectifs et valorisez ses succès s’il les atteint ; s’il ne les a pas tout à fait atteints, ne pointez pas du doigt ce qui n’est pas trop réussi.

 

-Dixième clef : Intéressez-vous à ce qu’il aime ! Y compris les jeux vidéo et voyez avec lui, justement, les compétences qu’il développe à travers ça. Ne minimisez pas non plus le fait que l’on apprend des choses dans les jeux vidéo ; ce n’est pas que négatif. Rien n’est tout négatif ou positif. Il est juste question qu’il ne faut pas y passer trop de temps, et que cela dépend de quels jeux vidéo et à quel âge on les met à disposition de son enfant. Intéressez-vous à ça, voyez, par rapport à ses centres d’intérêt, ce qui est important pour lui et scolairement parlant s’il aime le graphisme, les mathématiques, ou le dessin ; il peut aussi développer ces matières-là, peut-être que c’est ce qui va lui servir plus tard à développer ses talents et aller vers un métier qui lui corresponde.

 

Voilà, j’espère sincèrement que ces 10 clefs, vont aider votre enfant à être plus motivé, vont lui donner des outils pour l’aider à se remotiver. N’oubliez jamais que la communication est la base de tout et quand le dialogue est rompu, c’est compliqué de mettre en place des choses ; j’ai fait d’autres vidéos là-dessus, vous allez les retrouver facilement, en attendant, si vous avez aimé cette vidéo, mettez-moi un pouce, cliquez la cloche pour être avisé de mes prochaines publications, téléchargez mon coffret gratuit et moi,  je vous retrouve dans une prochaine vidéo !