Mon enfant me frappe

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Votre enfant mord, frappe, griffe, etc…et vous ne savez pas comment réagir à ses débordements agressifs ?

Dans cette vidéo, je vais vous donner plusieurs clefs pour justement savoir que faire et comment réagir face à l’attitude d’un enfant qui vous frappe.

Déjà, je voudrais que l’on distingue les petits enfants et les un peu plus grands, c’est-à-dire avant 3 ans et après 3 ans.

Il faut savoir qu’un enfant tout petit ne se rend pas compte qu’il frappe. C’est sa manière de rentrer en lien, parfois il vous tape pour rigoler parce qu’il ne se rend pas compte. Cela ne s’aborde pas tout à fait de la même manière. Quoi qu’il en soit, même si c’est pour rire, retenez toujours la main d’un enfant qui veut frapper et faites une caresse avec sa main sur votre joue ou sur la sienne, pour lui montrer qu’une main ne sert pas à frapper, mais à faire des câlins. Vous pouvez le verbaliser en disant :en même temps que vous faites la caresse : « gentil, câlin, doux, etc… » pour qu’il comprenne. Dites-lui aussi que ça fait mal, quand ils sont tout petits, vous pouvez surjouer en disant « aïe ! » et lui montrer que vous n’acceptez pas.

Pour les enfants un peu plus grands, il est nécessaire de savoir pourquoi ils frappent.

L’enfant n’est pas mauvais par nature et ne décide pas comme ça de vous frapper pour vous faire du mal. Ce qu’il se passe, c’est que l’enfant est face à une frustration.et face à celle-ci, il ne sait pas encore bien gérer ses émotions, vous le savez vous-même d’ailleurs, et comme il ne sait pas mettre des mots sur ce qu’il ressent, il va avoir des gestes brusques ; certains enfants crient, hurlent, et d’autres peuvent avoir des gestes agressifs, ils frappent, ils mordent lorsqu’ils sont en colère.

Dans ces cas-là, et dans tous les cas de figure, on ne peut pas passer sur un fait comme celui-ci qui est grave et qui est la base du respect. Votre enfant doit comprendre, très tôt, dès la première fois qu’il vous frappe que, ce n’est pas acceptable, que cela ne se fait pas et que vous ne l’acceptez pas !

-Première clef : Pour ça, c’est très simple, vous vous mettez à sa hauteur, vous le regardez dans les yeux et fermement vous lui dites : «  non ; tu as le droit d’être en colère (afin qu’il dissocie le geste de l’émotion), mais tu n’as jamais le droit de me frapper ; quand tu me frappes, tu me fais mal et je ne peux pas l’accepter. Dans la famille, nous ne frappons pas ! »

Alors, attention justement avec cette dernière illustration, si vous êtes vous-même tenté de lui mettre un coup sur la main pour lui montrer ce que cela fait d’être tapé, ne vous étonnez pas qu’il frappe en retour. Attention donc, parce que votre enfant apprend aussi par mimétisme. Si vous avez l’habitude de lui donner des tapes sur les fesses ou sur les mains quand il ne fait pas quelque chose de bien, ne vous étonnez pas qu’il vous tape. Cela n’a plus rien à voir avec la frustration qu’il doit gérer, votre enfant a appris là quelque chose, c’est-à-dire que quand il n’est pas content, ou que maman quand elle n’est pas contente, elle me frappe, et moi je fais pareil qu’elle. Et ne vous dites pas que vous êtes grande et lui petit parce que ça, il ne peut pas le comprendre ni l’intégrer et d’ailleurs, le respect, n’est pas que pour les adultes.

Dites-vous bien que si vous êtes un parent qui utilisez la violence et vos mains pour frapper, ne vous étonnez pas. Malheureusement, pour ces parents-là, mais la première chose à faire est d’arrêter d’utiliser la violence physique avec leurs enfants, ça ne sert à rien, c’est aujourd’hui prouvé, vous n’en êtes peut-être pas convaincus, vous n’êtes pas obligés de me croire sur paroles. Informez-vous, mais je peux vous dire que c’est contre-productif. Quand on frappe un enfant, on ne lui apporte qu’une chose : on lui apprend la violence !

Quant aux parents qui ne frappent pas leurs enfants, les enfants peuvent les frapper quand même, pour les raisons que nous venons de voir, ils sont frustrés, ils ne savent pas gérer leurs émotions et ils frappent ; à vous de leur apprendre à faire autre chose.  

-Deuxième clef : Il faut lui donner une alternative

Après lui avoir dit clairement que vous n’acceptiez pas son comportement, dites-lui : « quand tu es en colère, tu peux crier très fort, dire que tu es en colère. Vous pouvez mettre dans votre maison un endroit pour évacuer la colère, un coussin par exemple avec quelque chose pour frapper dessus ; pas besoin de prendre un objet du style, balle de Baseball par exemple, pas forcément quelque chose de lourd ou de dur, cela peut être quelque chose de mou avec lequel il frappe et surtout, évitez qu’il frappe avec les mains parce que, une fois encore, les mains ne servent pas à frapper. Qu’il utilise un objet pour taper sur les coussins et un objet mou c’est encore mieux, cela évite que s’il y a le petit frère ou la petite sœur à côté, s’ils prennent un coup, que cela ne leur fera pas mal et cela ne risque pas non plus de détériorer s’il frappe à côté des coussins.

Proposez des alternatives.

-Troisième clef : Persévérez ! On a souvent tendance à croire que lorsqu’on dit une fois « non »  à son enfant et que l’on va appliquer tous les conseils que je donne, que ça va marcher tout de suite et l’on ne va pas accepter que son enfant recommence dans le quart d’heure qui suit ; votre enfant apprend à force de répétitions, vous aussi d’ailleurs, nous avons tous appris comme ça et l’on apprend encore comme ça. Si demain, vous deviez vous mettre au piano, à la danse classique ou au yoga, vous ne sauriez pas du premier coup et c’est pareil pour éduquer un enfant. Il doit apprendre une règle, il a besoin qu’on lui répète les choses plusieurs fois pour les intégrer. Acceptez que de votre constance va dépendre  votre résultat.

-Quatrième clef : Évitez, vous-même, de perdre votre sang froid et sortir de vos gonds. Si cela vous heurte profondément, allez vous isoler, dites à votre enfant, et ça c’est incontournable, que vous n’acceptez pas son comportement, que cela vous a tellement choqué ce qu’il vient de se passer que vous avez  besoin de vous isoler, car, pour l’instant, vous n’arrivez pas à rester près de lui , vous risquez de vous mettre très en colère et vous préférez vous isoler.

-Cinquième et dernière clef : Une dernière chose à faire une fois que vous avez passé toutes ces étapes et que votre enfant est calmé, c’est de lui expliquer  ce qu’il a pu ressentir, mettre des mots dessus afin qu’il comprenne ce qui l’a conduit à cet état de colère et lui dire aussi ce que vous, vous avez ressenti. Il est important que votre enfant mesure la portée de ses gestes.

Vous pouvez lui dire par exemple : « quand tu m’as frappée, ça m’a fait mal, je ne me suis pas sentie respectée ». Utilisez toujours le « je » et non pas le « tu » ne m’as pas respectée. Un langage « je », où l’on parle de soi et de son ressenti. Je ne me suis pas sentie respectée, je me suis sentie triste et désemparée, je ne comprenais pas pourquoi cela arrivait, etc…Expliquez à votre enfant votre ressenti et essayez de mettre des mots sur le sien en disant : « je comprends que tu aies été très frustré parce que j’ai refusé de te donner des bonbons. Il se trouve que les bonbons ne sont pas autorisés, mais en aucun cas il n’est acceptable de frapper quand on est frustré. Je comprends ta frustration, il est normal d’être frustré quand on désire quelque chose et qu’on ne peut pas l’obtenir, mais il n’est pas acceptable de frapper quand on est en colère ».

Dernière et ultime chose, votre enfant doit toujours sentir qu’il ne perd pas votre amour, que vous l’aimez malgré tout ; concluez toujours tout ça en lui disant : « tu sais, je me suis sentie triste, mais je t’aime et je t’aimerai toujours, quoi que tu fasses » !

Merci de m’avoir écoutée jusqu’ici, j’espère sincèrement  que cette vidéo vous aidera à calmer les crises de vos enfants.

Venez me raconter dans les commentaires, comment cela se passe chez vous, et surtout ce qu’il se passe quand vous appliquez les conseils que je vous donne, vous êtes libres également de télécharger, gratuitement, mon e-book pour retrouver plein d’autres conseils afin d’apprendre à gérer vos relations au quotidien ; vous pouvez aussi liker, commenter et partager cette vidéo, et je vous retrouve très bientôt et en attendant, rappelez-vous qu’il n’y a pas de parents parfaits, il n’y a que des parents qui font de leur mieux !

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