Enfant jamais content: mes astuces pour qu’il arrête de râler
Votre enfant n’arrête pas de râler, il n’est jamais content. Il se plaint, et il faut bien dire qu’en tant que parent, quand on a mis des efforts, qu’ils des moyens financiers ou organisationnels, ou qu’on a passé du temps à préparer quelque chose qui devrait leur faire plaisir, et que l’on se heurte à des râleries ou des plaintes incessantes, il y a de quoi convoquer Bouddha pour garder son calme… ou avoir envie de s’en prendre à nos enfants. C’est tout à fait normal.
Comment réagir face à ces râleries ? Comment faire en sorte qu’elles ne s’installent pas ? Est-ce que votre enfant est un râleur-né et va rester comme ça ? Eh bien, c’est ce que je vous propose de découvrir dans cette nouvelle vidéo.
Votre enfant râle, et vous avez normalement quatre réactions par rapport à ça. Il est rare d’arriver à garder son sang-froid, et si vous y arrivez, alors vous n’avez pas besoin de regarder cette vidéo. Mais si vous êtes le genre de parent que ça agace – et c’est bien normal d’être agacé, encore une fois, quand on fait des efforts pour leur faire plaisir et que l’on se heurte à un bide total ou, encore pire, à des plaintes et des râleries –, et qu’on passe un mauvais moment alors que la journée est centrée sur eux et leurs besoins, eh bien il y a de quoi être découragé, pas content. Et c’est bien normal.
Alors, normalement, vous avez quatre réactions. On va les décortiquer les unes après les autres par rapport aux râleries de vos enfants. Il y en a une cinquième, hein : c’est d’arriver à faire les choses différemment. Et ça, c’est ma solution, et on la voit à la fin de cette vidéo. Vous allez voir, c’est tout simple, et vous allez pouvoir constater grâce à ça que votre enfant râle de moins en moins, voire pas du tout, parce qu’elle est vraiment géniale, cette méthode. Vous allez voir, c’est vraiment formidable.
Alors voilà, qu’est-ce que vous faites, vous, en temps normal ?
La punition
Premièrement, vous punissez.
Par exemple :
– « Eh bien, puisque tu n’es jamais content, j’avais prévu d’aller manger une glace pour le goûter, mais il n’y aura pas de glace aujourd’hui. »
Vous pouvez le menacer:
– « On vient au parc ou dans cette activité exprès pour toi, et tu ne fais que te plaindre. Eh bien, puisque c’est comme ça, les sorties, c’est terminé. On ne sortira plus jamais au parc, au théâtre, ou au cinéma. »
Leur ouvrir les yeux
Deuxièmement, vous essayez de leur ouvrir les yeux et de faire appel à leur rationalité, alors qu’on sait bien que les enfants sont encore très immatures de ce côté-là, en leur disant :
– « Non, mais tu te rends compte ? Il y a plein d’enfants qui rêveraient d’être à ta place en ce moment. »
– Ou encore : « Tu ne veux pas manger ce que j’ai préparé alors que c’est ton repas préféré ? Tu te rends compte ? Il y a tellement de gens qui meurent de faim et qui aimeraient être à ta place. »
Les reproches
Enfin, vous leur faites des reproches :
– « Tu n’es jamais content. »
– « Tu fais que râler. »
– « Tu es ingrat », etc.
Toutes ces méthodes-là sont stériles. Elles ne servent à rien, à part à vous soulager un petit peu de votre propre frustration, et c’est tout.
En fait, si vous vous en prenez à eux à ce moment-là, c’est pour plusieurs raisons :
- Vous aviez à cœur de leur faire plaisir. Et donc, quand vous êtes face à des enfants qui vous envoient l’image que ça ne leur fait pas plaisir, c’est comme si vous étiez face à un échec personnel. Vous avez quelque part échoué à les rendre heureux, et ça, on peut dire que c’est frustrant.
- Il y a aussi le fait que cette sortie a peut-être coûté de l’argent. Vous auriez pu faire autre chose, même quelque chose pour vous, et ce n’est pas le cas. Vous êtes donc en colère contre eux, car ils n’apprécient pas les choses à leur juste valeur.
- Certains parents se disent : « Cet enfant n’est jamais heureux. Peut-être qu’on l’a trop gâté, et il ne se rendra jamais compte de la chance qu’il a. » Cette pensée vous frustre énormément.
Dites-vous simplement que votre enfant ne fait pas exprès de râler ou ne le fait pas dans ce but. Peut-être cherche-t-il de l’attention, et râler lui permet d’en obtenir. Peut-être aussi qu’il a vécu une frustration il y a un quart d’heure, une heure, ou même plus. Par exemple, vous êtes passés devant un magasin, il a demandé un bonbon ou un jouet, et vous avez dit non. Votre enfant a alors ressenti de la frustration qu’il n’a pas exprimée sur le moment. Cette frustration ressort plus tard sous forme de râlerie, parce qu’il a besoin d’exprimer la frustration qu’il a ressentie plus tôt.
Alors, maintenant qu’on a dit tout ça, qu’on a vu comment vous réagissez, comment votre enfant, lui, vit les choses, je voudrais aussi préciser une chose : c’est que plus vous allez agir de la façon dont on vient de voir, et plus vous allez renforcer ça chez votre enfant. C’est ce qu’on appelle « coller des étiquettes ». Vous avez déjà vu des adultes totalement perdre confiances en eux, parce qu’on a eu un patron ou un partenaire qui nous a dévalorisés, qui a pointé du doigt des choses et, finalement, on perd ses moyens, on finit par coller à l’image, à l’étiquette qu’on nous a attribuée. Eh bien, pour les enfants, c’est pareil. Et c’est encore plus agissant, parce qu’ils sont tout petits et qu’en plus, votre parole est précieuse pour eux. Ce que vous dites, c’est que vous avez raison, vous êtes l’adulte, et jusqu’à assez grand, jusqu’à l’adolescence, votre enfant prend vos paroles pour paroles d’évangile. Même s’il s’oppose, ou il vous dit « mais non », mais au fond d’eux, ils finissent par se conformer à vos attentes. Donc, en fait, vos enfants font ce que vous attendez d’eux, d’une certaine manière. C’est-à-dire que si vous leur dites sans arrêt qu’ils sont râleurs, qu’ils ne sont jamais contents, qu’ils sont ingrats, eh bien ça va renforcer ce trait de caractère chez eux. C’est pour ça qu’il faut faire attention à votre parole. Comme dans les accords toltèques. Vous vous connaissez peut-être ce livre, si vous ne connaissez pas, ben je vous encourage à l’acheter. Mais il y a un des accords toltèques, pardon, qui dit : « Ta parole soit impeccable. » Les mots ont un pouvoir. Ils ont un pouvoir sur nous, ils ont un pouvoir sur nos enfants, et ils ont surtout le pouvoir de créer un comportement.
La solution
Alors, maintenant qu’on a dit ça, comment on fait ? Alors, la solution elle est toute simple : questionnez leur frustration. Votre enfant, comme on l’a vu, fait peut-être ça juste pour avoir de l’attention. Donc, il vaut mieux lui donner de l’attention positive, ou de manière positive en tout cas, que de le gronder, le menacer, le punir, ou plein d’autres choses que j’ai détaillées tout à l’heure. Donc, c’est questionner leur frustration. Par exemple, il vous a dit : « Ah ouais, mais il est nul cette piscine ! » Ben c’est de lui dire : « OK, mais qu’est-ce que tu trouves de nul dans cette piscine ? Et puis, c’est quoi une piscine qui n’est pas nulle ? » Alors, il va vous dire : « Ben là, un grand toboggan. C’était la piscine où on était cet été. » Et c’est juste de dire et de reconnaître. « Ah ouais, c’est vrai qu’elle était vachement chouette, cette piscine. Bon, enfin celle-ci, elle est quand même pas si mal. Il y a quand même ça, ça, ça. » Et à vous de soulever les points positifs. Puis c’est quand même chouette d’aller à la piscine, quand même. Tenez compte de son jugement. Finalement, il a le droit de trouver que cette piscine est nulle. Après tout, il a le droit de trouver que cette sortie n’était pas si chouette que ça. Il a le droit, finalement. Votre enfant a le droit d’avoir une opinion. Maintenant, ça ne veut pas dire qu’elle est vraie, et vous pouvez la faire évoluer, mais pas en vous en prenant à lui, parce que ça va renforcer l’opposition et le fait qu’il va vouloir lui aussi avoir raison. Et c’est pot de terre contre pot de fer. Et donc, rentrer dans des combats, est-ce que ça sert à quelque chose ? Non, ça ne résout rien, que ce soit un pays ou un individu. Voilà. Mettre de la guerre dans son foyer, ce n’est pas ce que vous voulez. Ce que vous voulez, c’est de la paix. Et pour avoir la paix, ben, je viens de vous dire ce qu’il fallait faire. Sachez que le spectacle s’arrête quand les spectateurs s’en vont. Ça veut dire que moins vous allez porter attention et de crédit, et être impacté par ce que dit votre enfant, même si je sais que c’est dur et qu’au fond de vous, il y a un truc qui bout, allez vous isoler un petit peu, gérez votre propre insatisfaction et frustration, et revenez avec le sourire jusque-là pour lui dire : « Ah ouais, tu trouves vraiment que c’est nul, ce truc-là ? » Voilà, tout simplement. Essayez de le faire. Revenez me dire dans les commentaires ce que ça aura donné.
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