Sortir de la victimisation

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Alors, êtes-vous une victime et vous comportez-vous comme une victime ?

Ne partez pas tout de suite, car, la victime s’ignore souvent !

À quoi peut-on reconnaître une victime ? À deux syndromes qu’elle utilise régulièrement : « oui, mais » et « c’est la faute de ». Oui, mais, vous en connaissez sûrement autour de vous et surveillez-vous, vous, parce que c’est toujours plus facile de voir chez les autres.

Chaque fois que vous rencontrez une difficulté, et que se propose une solution pour vous, qu’elle soit apportée par quelqu’un ou qu’elle soit dans votre esprit, vous dites : « oui, mais ». Vous induisez qu’il vous manque quelque chose, vous n’essayez même pas, ou bien vous présupposez que ce n’est pas possible ! « Oui, mais, ce n’est pas possible, oui, mais je n’y arriverai jamais, oui, mais, il me manque un diplôme, oui, mais je suis trop vieux, ou je suis trop jeune, oui, mais, je n’ai pas assez d’argent, assez de temps ou de repos. Peut-être qu’en effet, vous n’avez pas assez de temps, de ressources ou d’autres choses, mais avez-vous essayé ? Pensez-vous que des gens aient fait les choses que vous vouliez faire en ayant des manques comme vous ? Croyez-vous que tous ceux qui entreprennent  et font des choses, aient tout qui leur tombe comme ça tout de suite du ciel ? Non ! Quelle que soit la situation dans laquelle vous vous trouvez aujourd’hui, que ce soit avoir été quitté par quelqu’un et que vous souhaitiez retrouver l’amour, vous allez vous dire : « oui, mais à mon âge, il y a moins de gens disponibles, c’est moins facile de refaire sa vie », et pourtant, moi je pense qu’il y a des tas de gens qui refont leur vie, même tardivement. Il y a de belles histoires d’amour qui naissent même plus tard, ce n’est pas une histoire d’âge, ce n’est pas plus facile pour un plus jeune que pour un moins jeune. En vous disant cela, vous vous fermez la porte, vous vous claquez la porte au nez, vous restez derrière la porte en vous disant que ce n’est pas possible, je ne peux pas aller l’ouvrir ! Essayez, donnez-vous ces moyens. Si vous-même vous ne croyez pas en la potentialité de quelque chose, comment voulez-vous qu’elle se produise ?

Les clefs de votre passé

Et enfin, il y a ceux qui disent : « c’est la faute de ! » C’est la faute de mon patron, c’est la faute du gouvernement, de mes enfants, et autres.

Ces personnes-là se comportent comme des victimes puisqu’elles décident que la situation dans laquelle elles se trouvent, aujourd’hui, est la conséquence de ce qu’on leur a fait vivre, subir et que l’on continue de leur faire vivre. Or, nous avons tous le pouvoir d’agir, d’une façon ou d’une autre, par rapport à ce qui nous est arrivé. Si vos parents ont été maltraitants, que vous ayez été violé, que vous venez de faire une banqueroute financière, que votre patron vient de vous licencier, ok, on ne peut pas réécrire cette histoire-là, le passé est le passé ! Maintenant, comment vous, vous allez réagir à ce qu’il vient de vous arriver, c’est là, la différence. Quand on est dans un schéma de victimisation, on se dit que c’est de leur faute, on s’apporte une justification qui nous empêche d’agir et de sortir de ce rôle de victime, de laisser tomber cette panoplie qui nous colle à la peau, pour pouvoir reprendre le pouvoir sur sa vie.

Pourquoi se comporte-t-on de cette façon ? Pourquoi cherche-t-on des « oui, mais », « c’est la faute de », « c’est à cause » ? Cela nous conforte dans notre schéma de victime pour deux raisons :

La première, c’est que l’on a l’impression qu’on va attirer la compassion, donc, l’amour des autres. On leur raconte notre histoire triste, et d’ailleurs, on trouvera toujours des gens pour compatir et pleurer avec nous sur nos malheurs. Est-ce que ça va nous aider à avancer ? Non ! Est-ce que c’est de l’amour ou de l’attention positive ? Non ! Vous n’avez pas besoin de ça, vous avez besoin de reprendre votre pouvoir et votre puissance et ne pas être larmoyants, parce que cela ne vous fera pas avancer et, avec le temps, à votre avis que se passera-t-il dans 5, 10 ou 20 ans?

Par ailleurs, ce que cela permet aussi, c’est de se déresponsabiliser. Quand on dit c’est la faute de quelqu’un d’autre, du type, je n’ai pas fait d’études, mes parents étaient maltraitants, je me suis retrouvée seul à la rue quand j’avais 19 ans, et donc, c’est normal que maintenant, je ne sois pas riche parce que je n’ai pas pu faire un métier différent, parce que je n’ai pas pu faire d’études, parce que je n’ai pas eu d’opportunités, etc, etc….Peut-être que c’est vrai, que c’est votre vie et qu’effectivement elle a été comme ça. Mais, pourquoi ne pas en faire une force, pourquoi ne pas bâtir sur les malheurs, votre bonheur ?

J’espère sincèrement que cette vidéo vous aidera à sortir du syndrome de la victime et de la victimisation, qui comme vous l’avez compris ne vous mènera qu’à un seul et unique endroit, encore plus de victimisation et plus de malheurs au bout du compte.

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