Je n’ai pas le choix. Que faire ?

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Alors, que faire quand on est dans une situation où on sent qu’on n’a pas le choix ? 

Alors déjà, je pense qu’on a toujours le choix. Ne partez pas trop vite parce que si vous étiez venu chercher une réponse à cette question, je vais commencer par vous dire qu’en fait, vous avez toujours le choix, et que c’est important de conscientiser qu’on a le choix. Parce que si vous continuez à croire que vous n’avez pas le choix, cela veut dire que vous êtes victime de la situation, victime de votre vie, victime d’une personne, enfin victime. Et si vous endossez le costume de la victime, fatalement, vous allez jouer ce rôle. C’est-à-dire que vous subissez la situation et vous la subissez d’autant plus que vous pensez ne pas avoir le choix. 

En fait le choix, on l’a toujours. Je vous donne un exemple. Quelqu’un peut dire : « je n’ai pas le choix. Je ne vais pas quitter mon travail parce que mon patron n’est pas sympa. Je suis très malheureux. Cela se passe très mal dans mon entreprise. Je suis à la limite du burn-out. On me harcèle. On me donne des objectifs qui ne sont pas atteignables. Enfin bref, on me malmène. » En fait, cette personne-là va dire : « mais, je n’ai pas le choix parce que si je m’en vais, je n’aurai plus d’argent. » En fait, il faudrait changer sa façon de parler et de fonctionner. Ce n’est pas parce qu’on n’a pas le choix. Cette personne ne part pas parce qu’elle n’a pas le choix, parce que le choix elle l’a, elle peut partir. C’est possible.

En réalité, ce qu’on devrait dire au lieu de dire qu’on n’a pas le choix, c’est simplement de changer la façon de voir les choses et de se dire : « Je préfère subir du harcèlement, être malheureux au travail que de démissionner parce que j’ai plus peur de prendre le risque de partir, donc de ne pas retrouver un nouvel emploi, de rester au chômage, de ne plus avoir d’argent… Donc si je n’en ai plus, je ne pourrai plus payer les traites de la maison. Je ne pourrai plus nourrir mes enfants. Je ne pourrais plus me loger. Je vais finir SDF, etc. »

Mais on est bien d’accord que ce n’est pas parce qu’on n’a pas le choix. Je vais prendre un autre exemple : une personne qui est malmenée, voire maltraitée par son partenaire qui la frappe ou qui l’humilie régulièrement. Cette personne dit : « Je n’ai pas le choix, je ne peux pas partir parce que je n’ai pas d’argent. Parce que j’ai peur, il a plusieurs fois menacé de me tuer si je partais. Parce que j’ai des enfants et que je ne veux pas les séparer de leur papa. »

Enfin pour des tas de bonnes ou de mauvaises raisons. Cette personne reste convaincue qu’elle n’a pas le choix et qu’en fait si elle reste, c’est parce qu’elle est obligée de subir la situation. Mais encore une fois, ce n’est pas vrai. Vous n’avez pas besoin de subir une situation. Vous pouvez la changer la situation. C’est simplement encore une fois que cette personne préfère être maltraitée, quitte à être humiliée, parfois battue violemment que de quitter son partenaire pour toutes les raisons bonnes ou mauvaises qu’on vient de voir.

Donc, ce n’est pas qu’on n’a pas le choix encore une fois, je le dis, je le redis parce que si on estime qu’on n’a pas le choix, on se comporte comme une victime. Si on est victime, on subit les situations et donc on ne peut jamais reprendre le pouvoir sur sa vie. Moi, je vous invite si aujourd’hui vous êtes dans une situation où vous vous dites que vous n’avez vraiment pas le choix : aller chez vos beaux-parents le dimanche, payer vos factures, ne pas rouler à plus de la vitesse qui est autorisée, on a toujours le choix, en fait.

On peut rouler à 200 km/h sur l’autoroute si on a une voiture qui nous le permet bien sûr. Le risque, c’est d’avoir une amende, mais on a le choix. En réalité, on a toujours le choix. Si on ne paye pas ses factures, on a le choix de ne pas les payer, mais il y a une conséquence au choix que nous faisons. Et en fait, il y a une conséquence au choix que nous faisons, quel qu’il soit même quand c’est ce qu’on préfère. Donc, je reprends l’exemple de la femme battue. Fondamentalement, on est quand même bien d’accord que si vous êtes mal traité par votre partenaire, vous préférez la maltraitance au manque de sécurité financière par exemple.

Dans votre balance à vous, c’est plus important d’avoir un toit sur la tête, de ne pas être obligé de chercher un emploi, de ne pas vivre avec la peur, de ne pas prendre des risques. C’est plus difficile pour vous que de vous faire maltraiter. Donc moi, je vous invite véritablement à faire attention à la façon dont vous agissez. Alors, cela ne va pas changer la situation de se dire : ah oui c’est vrai, je préfère. Mais, cela va faire tomber d’un seul coup le costume de victime que vous portez et que vous ne voyez même pas. 

Donc peut-être que cela va ouvrir une porte justement, à chercher des solutions et à voir comment elles pourraient être envisageables. Parce que si aujourd’hui, vous avez un partenaire qui vous maltraite, si vous avez un employeur qui vous maltraite aussi, si vous allez continuer à aller chez vos parents alors qu’ils vous humilient tous les week-ends, etc., c’est vous qui faites le choix de continuer de rester dans cette situation.

Alors la question à se poser, ce n’est pas « je n’ai pas le choix et je subis », c’est : « Qu’est-ce qui fait que je continue à accepter cette situation ? Qu’est-ce qui fait que pour moi, c’est plus facile de préférer cela que ma liberté, que le respect de moi-même, que l’amour de moi, que ma sérénité ou que ma paix ? » Qu’est-ce qui fait que vous ne vous autorisez pas à vous faire respecter ou à changer les choses ? Alors rappelez-vous, nous choisissons toujours ce que nous préférons et non pas ce que nous subissons. Nous avons donc toujours le choix. 

1 réponse
  1. Lola
    Lola dit :

    En tout cas, vous vous faites le choix de pondre un article culpabilisant et rempli de jugement, simpliste au possible qui ne semble avoir pour seule finalité que de culpabiliser, bravo…

    Répondre

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