4 conseils pour se faire respecter

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Ce qu’il faut savoir en premier lieu, c’est que lorsqu’on vit avec ce sentiment de ne pas être respecté par les autres, cela en dit long sur soi-même ; c’est-à-dire que nous ne nous respectons pas nous-mêmes et c’est ce qui fait que nous avons du mal et surtout le désir de voir les autres nous respecter.

Comment les autres pourraient-ils nous donner ce que l’on ne se donne pas à soi-même ? Lorsqu’on n’arrive pas à se respecter soi-même, c’est ce qui va générer le fait que l’on pense que les autres ne nous respectent pas et qu’on le ressente.

-La première chose : pour que les autres nous respectent, il va falloir que nous posions nos limites ! Trop souvent, on ne met pas de limites, on dit oui à tout, on ne sait pas s’affirmer, on n’ose pas dire ce que l’on ressent vraiment, on laisse donc les autres dépasser ces limites et l’on ne se sent pas respecté. Alors, à qui la faute ? Peut-on en vouloir aux autres de dépasser des limites que l’on n’a pas posées ? Non ! On a souvent tendance à se dire que l’autre devrait comprendre tout seul. Ça, ce serait trop simple ! Ça ne fonctionne pas comme ça. C’est à nous d’être au clair avec nous-mêmes et de nous définir afin de nous dire : « ok, qu’est-ce qui n’est pas acceptable pour moi ? Qu’est-ce que je ne peux pas tolérer » ?

Lorsque quelqu’un ose dépasser cette limite que l’on s’est fixée, c’est de lui dire avec beaucoup de bienveillance et de fermeté : je n’accepte pas que l’on me parle sur ce ton ou, je n’accepte pas que tu m’humilies, je n’accepte pas que tu cries sur moi, bref, il faut vous-mêmes être au clair avec vos limites, ce qui est acceptable ou pas pour vous. Ça, c’est propre à chacun.

-La deuxième chose : qui montre que vous ne vous respectez pas vous-mêmes, c’est le non-respect de votre corps. Il est possible que vous mangiez trop, que vous ne dormiez pas assez, que vous n’écoutiez pas assez les besoins de votre corps, alors, comment voulez-vous vous sentir respecté si vous-mêmes, vous ne faites pas ce pas vers vous pour respecter qui vous êtes et respecter votre corps. ?

-La troisième chose : Respecter ses besoins ! Oui, vous avez des besoins, vous ne le savez peut-être pas, mais vous en avez ; j’en ai cité tout à l’heure au niveau du corps, mais, vous avez besoin de vous nourrir, de dormir, de respirer, vous avez comme ça des besoins qui sont plutôt physiologiques, mais vous avez aussi des besoins psychologiques ; besoin d’intimité par exemple, des moments, seul, sans être dérangé par les autres, besoin de recueillement, besoin d’écoute, de reconnaissance, d’amour, etc… Tous ces besoins-là, vous ne les écoutez pas ce qui vous amène à attendre que les autres, les comblent, or, souvent, encore une fois, c’est comme pour le respect, qui est un besoin lui aussi, si vous ne vous respectez pas vous-mêmes et que vous ne respectez pas vos besoins, vous allez attirer à vous des gens qui vous feront ressentir ce manque de respect. Si vous ne vous aimez pas, vous ressentirez le désamour des autres.

C’est important, tout part de soi et c’est donc de se donner à soi au lieu d’attendre que les autres comblent nos besoins. Pour se respecter, il est essentiel, fondamental, d’écouter ses besoins et de les respecter !

-La quatrième chose : Une fois que l’on a dit ça, « ok, Noémie, je dois écouter mes besoins, poser mes limites, m’affirmer davantage, d’accord, mais, comment je fais concrètement, moi, je ne sais pas ! » Oui, vous ne savez pas, mais, tout part d’une intention en fait ; cela doit s’ancrer à l’intérieur de vous et peut-être que cela vous est déjà arrivé d’avoir quelqu’un qui vous sursollicitait tout le temps, pour garder ses enfants, et un jour, vous avez décidé à l’intérieur de vous que c’était terminé, plus jamais vous ne vous laisseriez faire ! C’est ça avoir posé une intention ; c’est-à-dire que quoi qu’il arrive, vous saviez que vous n’alliez plus faire machine arrière. D’ailleurs, bien souvent,  la personne en face de nous le ressent ; elle sent que cette fois, vous n’allez pas changer d’avis, vous êtes ferme et que vous êtes droite. C’est ça poser ses limites ; elles sont invisibles ces limites, elles sont à l’intérieur de soi ; pour vous donner un exemple encore plus probant, nous avons tous eu des professeurs, en tout cas presque tous, car il y a des gens qui ont été déscolarisés, mais on n’est pas nombreux, dans ma génération en tout cas ; vous avez dû voir des classes où des professeurs étaient chahutés par les élèves, et cette même classe, la vôtre donc, avec un autre professeur qui ne criait pas plus que les autres, où c’était le respect total. Il n’avait pas besoin ce professeur de crier, d’être autoritaire, vous saviez qu’il y avait des limites à ne pas dépasser. Moi, j’avais une classe comme ça, en 5 eme je me souviens, où il y avait quelques trublions qui rendaient folle la prof d’anglais, elle passait son temps à crier, elle hurlait sans réussir à se faire entendre et encore moins respecter, et cette même classe avec les mêmes fouteurs de troubles, se retrouvait avec le professeur de philo dans le silence, tout le monde écoutait ce qu’il avait à dire, il n’était peut-être pas plus écouté, mais, en tout cas, il était respecté.

Comment le sait-on, et pourtant, on ne nous l’a pas dit, parce que c’est quelque chose qui est ancré fermement en nous. Voilà ce que c’est qu’une intention. Il faut que cela commence par-là, c’est-à-dire,  être au clair avec vous-mêmes : qu’êtes-vous prêt à accepter ou à ne pas accepter, de l’ancrer très profondément en vous et de décider que cette fois, stop ! Ça suffit !

Et enfin, pour terminer cette vidéo, un tout petit exercice, essayez de réfléchir  parce que vous allez voir qu’il y a quelque chose qui revient de manière récurrente : quelle est la limite que vous sentez que les autres franchissent sur laquelle vous aimeriez poser une limite justement ? Réfléchissez à ça dans les jours qui viennent, quand vous sentez que vous n’êtes pas respecté, posez-vous et dites-vous par exemple : « j’ai demandé à mon fils de ranger sa chambre, il ne l’a pas fait, je ne me suis pas sentie respectée, quelle limite je n’ai pas mise, je n’ai certainement pas été assez claire sur le fait que dans la famille, il y a une valeur importante pour moi, c’est le partage et je ne l’ai pas assez bien transmise. C’est un exemple parmi d’autres, mais réfléchissez à ça, et essayez de trouver quelle est la limite principale qu’il faudrait que vous mettiez demain ?

Alors, ne commencez pas par vous mettre la barre trop haute, commencez par de petites choses, à faire de petits pas et peu à peu, vous constaterez que vous arrivez à vous faire respecter et à « vous » respecter, car, c’est là que ça commence : le jour où vous vous respecterez, les autres vous respecteront sans que vous ayez besoin  de ne rien faire, comme ce professeur dont je vous ai parlé !

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