Combien de temps dure un Baby Blues et faut-il s’en inquiéter?
Si notre sujet d’aujourd’hui commence à vous intéresser, c’est que, soit vous êtes enceinte, soit, que vous êtes en plein dedans !
Qu’est-ce que le Baby-Blues, que l’on appelle aussi la dépression post-partum ; quand arrive-t-elle et quand se termine-t-elle ? En règle générale, elle arrive 3 jours après l’accouchement et se termine environ 48 h après. Toutefois, il arrive que chez certaines personnes, cet état dépressif, de mal-être, perdure.
Nous allons voir, tout de suite, à quel moment il faut s’en inquiéter, quels sont les leviers et comment faire pour en sortir et retrouver son bien-être.
Ce que je voudrais dire, en préambule, c’est que c’est tout à fait normal, toutes les femmes ne le vivent pas, il n’y a pas de généralités, ce n’est jamais 0 ou 1 à 100 % dans la vie, tout le monde étant différent.
Moi, j’ai eu 3 enfants, j’ai eu ça pour la première, et pas du tout pour les deux autres.
Sachez que quand cela vous arrive, c’est normal, cela correspond bien souvent à la chute hormonale qui se produit, le corps subit des chamboulements hormonaux très importants, déjà durant la grossesse vous l’avez constaté, et le fait d’accoucher, les hormones vont se modifier à l’intérieur du corps.
Il y a aussi ce que l’on appelle cette espèce « de vide » que ressent la maman qui a vécu avec son bébé, puis maintenant il est à l’extérieur, il y a une espèce de nostalgie de porter son enfant, et il y a également tous les chamboulements qui arrivent avec la naissance d’un enfant et qui ne sont pas simples ; entre ce que l’on avait imaginé et la réalité, c’est parfois un peu difficile. Il y a la fatigue de l‘accouchement, qui peut-être a été un peu long, ou bien on a subi une césarienne ou autres.
Voyons maintenant mes 6 conseils pour traverser cette période le mieux possible.
-Premier conseil : Ne vous isolez pas dans votre mal-être. Il est vrai que lorsque l’enfant paraît, on devrait être heureux, joyeux, tout est merveilleux, et vous, vous pouvez vous culpabiliser de ne pas être dans cet état émotionnel ; dites-vous que ce n’est pas de votre faute, ce que vous ressentez est légitime, je vous en ai donné les causes, vous ne pouvez pas les nier ; quand vous avez mal à la tête, vous dites que vous avez mal à la tête, et là, si vous n’êtes pas en capacité de vous occuper de votre enfant, si vous vous sentez un peu triste, que vous avez envie de vous replier sur vous-mêmes, osez dire que ce n’est pas ok ; ne vous refermez pas, osez montrer que vous avez besoin d’aide, que vous avez besoin d’attention, vous avez besoin de quelque chose pour vous aider à traverser ce moment.
-Deuxième conseil : Osez en parler ! Cela va un peu avec le conseil précédent, mais pas seulement avec le papa, parlez-en autour de vous, allez sur des forums de discussions, même s’il faut les trier parce que parfois ils servent plus à vous déprimer qu’autre chose ; faites attention aux sites que vous visitez, mais osez en parler aux autres et vous ouvrir. Cela peut être avec votre maman, votre belle-maman, votre partenaire, des amies qui sont passées par là. Prenez votre téléphone et osez en parler ; vous allez constater que l’accueil est plutôt bienveillant dans ces cas-là, on ne demande pas mieux d’aider quelqu’un qui traverse une période difficile, surtout quand ce sont des amies.
-Troisième conseil : Si vraiment vous sentez que ça ne va pas et que ça perdure, faites un bilan médical ; vous avez peut-être des carences qui vous empêchent de retrouver de l’énergie, de la positivité. Faites faire un bilan médical, n’attendez pas trop longtemps, si au bout d’une semaine à 10 jours, ce n’est pas passé, que vous ne retrouvez pas votre souffle et votre légèreté, consultez et faites-vous prescrire un prélèvement sanguin afin de vérifier.
-Quatrième conseil : Déléguez durant cette période ! On veut tout faire, être la maman parfaite ; heureusement, aujourd’hui, il y a des congés parentaux aussi pour les papas, et c’est le moment si vous avez une famille, des amis, autour de vous, qui vous proposent leur aide, ne refusez pas, acceptez, pensez à vous reposer quand le bébé se repose, pensez à laisser tout ce que vous aviez l’habitude de faire auparavant, à quelqu’un d’autre, soit ne faites plus le ménage, les courses, la cuisine, faites le minimum et cela ira très bien !
-Cinquième conseil : Se faire aider ! Acceptez d’être aidée, allez voir des professionnels de la santé ou du dialogue, mais faites-vous aider ou bien regardez des vidéos comme celle-là sur Youtube, écoutez les témoignages d’autres parents, cela peut vous aider également à voir que vous n’êtes pas un cas isolé.
-Sixième conseil : Ne vous oubliez pas dans cette histoire ! Souvent, on est tellement accaparée, comme je vous le disais, que l’on oublie de prendre soin de soi, il va falloir prendre soin de vous, plus que jamais, pour retrouver votre énergie, votre féminité, votre corps, toutes ces choses qui sont un peu chamboulées pendant une grossesse, or, ça aussi peut jouer sur le moral. Prenez soin de vous, soyez douce avec vous-mêmes, regardez ce qui se passe pour d’autres, beaucoup de femmes ont témoigné de leur accouchement, de ce qui se passe après. Allez voir et allez lire ce genre de témoignages qui vont vous conforter dans le fait que vous n’êtes pas seule, que cela arrive à d’autres, que ça va passer ; revenez dans la positivité ; pensez que vous l’avez rêvé ce bébé, maintenant il est là, alors, oui, ce n’est peut-être pas très facile, vous n’êtes peut-être pas dans la meilleure des formes, mais cela va revenir et plus vite que vous ne le pensez.
Voilà, ce genre de sujet qui n’est quand même pas habituel, je l’ai abordé d’un point de vue du Développement Personnel, parce que c’est ma spécialité, je ne suis pas sage-femme. Je vous remercie de m’avoir écoutée et je vous retrouve très bientôt.
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