Crises au supermarché. Que faire?
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Votre enfant fait des crises en public, au supermarché, il se roule par terre, vous êtes gêné et vous ne savez pas comment réagir face au comportement de votre enfant.
Il faut savoir que les supermarchés sont extrêmement frustrants pour un enfant. Si vous avez le choix, la première chose à faire, c’est de ne pas emmener vos enfants au supermarché quand ils sont petits, avant 2 ou 3 ans, car, il est difficile pour eux de résister à tous ces stimuli qui les envahissent, parce que leur cerveau capte énormément d’informations, énormément, de choses qui leur font envie, de choses à toucher, de choses à découvrir, de choses à explorer et, l’enfant commence à être envahi par le stress, son cerveau sature et il subit une sorte de tsunami émotionnel, qui envahi l’esprit de votre enfant et il n’a pas d’autre moyen que de se rouler par terre pour évacuer le stress, de crier, de hurler et de vous montrer à quel point il est mal !
Quand votre enfant se roule par terre, il vient tirer une sonnette d’alarme qui dit : « maman, papa, je n’en peux plus ! » Et là, c’est vous qui êtes envahi par du stress quand vous voyez votre enfant se rouler par terre, je pense que ce qui vous gêne le plus en réalité, ce n’est pas tant que votre enfant se roule par terre, mais plutôt le regard des gens qui se porte sur vous ! Or, la personne la plus importante pour vous, ce n’est pas les autres, surtout qu’en plus se sont de parfaits inconnus que vous ne reverrez peut-être jamais plus, et quand bien même, ce serait votre amie, une relation de travail ou des voisins, peu importe, la personne la plus importante à ce moment-là, c’est votre enfant, et là, il vous demande de l’aide, il est en détresse, alors, oubliez, faites fi, je sais que ce n’est pas facile pour certains parents de faire fi du regard des autres, mais, malheureusement, c’est ce qu’il faut faire. Les autres ne sont pas à votre place et ne font sûrement pas mieux que vous, même si c’est ce que l’on vous laisse croire, vous aussi vous mettez des masques en société, vous aussi vous cachez les choses que vous avez envie de cacher, et les autres font la même chose !
Je le redis, la personne la plus importante, c’est votre enfant, alors, si vous l’aimez assez, vous devriez arriver à faire abstraction du regard des autres.
Enlevez-vous de la tête que votre enfant est en train de faire un caprice ! Un enfant qui se roule par terre quand on lui a dit non parce qu’il voulait un paquet de bonbons ou un jouet, quand il se met à hurler, les gens pensent qu’il est en train de faire un caprice. L’enfant ne fait pas un caprice, il répond tout simplement à une frustration. Un peu comme vous quand vous avez tellement envie d’acheter cette paire de chaussures et que vraiment c’est la plus belle paire que vous n’avez jamais vue de votre vie, que c’est celle qu’il vous faut, qu’il ne reste qu’une paire à votre taille, mais que vous n’avez pas l’argent pour vous l’acheter, que vous demandez à votre partenaire de vous les prêter et qu’il vous dise non. Je peux vous dire que cela vous ferait le même effet, sauf que vous, vous n’allez pas vous rouler par terre dans le magasin, mais ça va tout de même vous laisser un fort sentiment de frustration.
Votre enfant n’a pas le même cerveau que vous, pour lui, lui dire non à un paquet de bonbons, c’est énorme ! C’est la fin du monde et c’est trop frustrant.
En fait, quand votre enfant hurle, c’est pour décharger toutes les émotions, le stress qui est en lui et qui l’envahit.
La meilleure chose à faire, c’est de vous baisser, de le retourner pour ne pas qu’il vous donne des coups, de l’attraper et de le prendre dans vos bras et vous verrez qu’en moins d’une minute, en le tenant dans les bras affectueusement, en lui parlant lentement, en lui disant à l’oreille : « tu as le droit d’être en colère, tu as le droit d’être frustré parce que je t’ai dit non, ça va aller, tout va bien, je t’aime, libère et décharge ta colère, tu as le droit », vous lui permettez à ce moment-là de décharger ce trop-plein d’émotions, de pouvoir le déposer, d’avoir le droit et de se sentir dans un environnement bienveillant.
Votre enfant va pouvoir s’apaiser, vous allez voir que la montée d’ocytocines, quand on prend un enfant dans les bras avec calme, se fait en moins d’une minute. En moins d’une minute votre enfant va relâcher la pression, va commencer à s’apaiser, cela va plus vite selon les enfants, mais vous allez voir que ça va l’aider, même si ça ne marche pas du premier coup, même s’il se débat, essaie de vous mordre ou autre, persévérez ; vous êtes là pour l’accompagner et il n’est pas habitué donc, au début, il va peut-être se débattre, mais, au fur et à mesure, c’est lui qui viendra chercher vos bras, car, il saura que là, il va trouver un espace pour libérer ses émotions afin de les décharger, pour être accueilli dans ce qu’il vit émotionnellement et qui est très douloureux pour lui.
Une chose également qui est géniale à faire, quand vous allez avec vos enfants au supermarché, certains supermarchés ont ça, ce sont de petits caddys, aujourd’hui, il y a aussi des paniers à roulettes, vous lui donnez un panier à roulettes ou un petit caddy, ou bien vous lui achetez un petit caddy, ça se vend et vous l’emmenez avec vous dans la voiture, vous lui donnez son petit caddy et vous lui donnez du travail, vous lui donnez une petite liste. Par exemple, vous êtes au rayon des fromages, vous dites à votre enfant de prendre telles choses, celles qui sont à son niveau, vous allez chez le marchand de légumes et vous lui demandez de choisir de belles tomates, bien fermes. Vous allez l’occuper et comme son cerveau va être mobilisé à faire quelque chose, il va être moins concentré sur les choses qui se passent autour, à l’extérieur. Il va être concentré sur les tâches que vous lui avez données et il fera moins attention aux paquets de bonbons, aux jouets et autres tentations du supermarché. Une autre chose qui marche bien également, moi, j’avais acheté une petite tirette « Hello Kiki » pour faire de la pub à mes enfants, j’avais trouvé ça dans un magasin de jouets, elles adoraient venir faire les courses avec moi ou le marché avec leurs tirettes et moi, j’étais tranquille, ça évitait toutes les crises et que ça court dans tous les rayons, moi, j’en avais deux alors, autant vous dire que deux qui courent partout, je pouvais en surveiller une, mais deux en même temps, c’était très compliqué surtout quand elles ne sont plus dans le même champ visuel. Essayez de faire ça, et venez me dire dans les commentaires si ça a marché, parce que pour moi, cela a été libérateur !
J’espère sincèrement que cette vidéo vous aidera à affronter l’épreuve du supermarché. Si vous avez aimé cette vidéo, n’oubliez pas de la liker, de la partager, de la commenter, et abonnez-vous aussi pour être avisé de toutes mes prochaines publications, cliquez la cloche pour que Youtube vous envoie un avis de publication, et, n’oubliez pas : « il n’y a pas de parents parfaits, il n’y a que des parents qui font de leur mieux » !
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