Réaliser ses rêves

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Noémie : Bonjour ! Ici Noémie. Je suis aujourd’hui avec Jean-Philippe Policieux. Bonjour Jean-Philippe !

Jean-Philippe : Bonjour Noémie !

Noémie : Jean-Philippe aujourd’hui anime la communauté Neale Donald Walsch, « Conversation avec Dieu ». Si vous ne connaissez pas ce livre, je vais vous mettre toutes les informations sous cette vidéo, juste en-dessous, ainsi que toutes les informations pour retrouver aussi Jean-Philippe.

Vous allez voir, c’est passionnant. Il a eu une idée formidable. Il va vous raconter son parcours qui est très inspirant. Et puis, on va un petit peu parler aussi de « Conversation avec Dieu ». Jean-Philippe, est-ce que tu peux nous dire un petit peu comment tu en es arrivé à avoir cette idée géniale ?

Jean-Philippe : Écoute, c’est la vie qui nous mène sur différents chemins. Et moi, j’avais fait un parcours relativement classique : classe préparatoire, école d’ingénieur, consultant en région parisienne. Un peu le type de réussite qu’on peut attendre quand on est jeune. Puis à 25 ans, j’ai eu une crise existentielle. Le jour de mon anniversaire, j’ai pleuré chez moi. Je me disais : « c’est quoi cela ? Ce n’est pas cela que je veux. Pourquoi je ne suis pas heureux finalement ? » Donc, j’ai commencé à me poser des questions, j’ai démissionné. Il y a eu un enchaînement de choses qui fait que je suis arrivé sur ce livre : Conversation avec Dieu. Cela m’a intrigué et je m’y suis mis. Avec difficulté au début, heureusement il y a quelqu’un qui m’y avait préparé, je la remercie encore, qui m’a dit : « Jean-Philippe, avant que tu lises ce livre, il faut que tu saches quelque chose ». Puis, elle m’a fait la genèse de ce livre pendant 20 minutes. Et elle a dit : « Ça y est, tu es prêt. Tu peux aller ouvrir ce livre. » 

Noémie : Parce que toi, tu n’avais aucune vision ? 

Jean-Philippe : Parce que Dieu pour moi, c’était Dieu de la religion, c’était un peu le grand classique qu’on peut connaître, je pense, chez tout le monde, qu’on soit plus ou moins croyant d’ailleurs. On est quand même bien imprégné par cette notion-là. Donc, elle m’a aidé. Cette personne-là m’a aidé. Elle a été sur mon chemin. Elle m’a aidé à ouvrir ce livre et du moins à accepter la lecture ; pas forcément accepter le message, mais au moins accepter la lecture et j’ai mis deux ans à le lire, il y avait trois tomes à l’époque, il y a un quatrième aujourd’hui, mais à lire les trois tomes, non pas parce que cela m’a pris beaucoup de temps parce que je lis très lentement, mais parce que j’avais besoin d’assimiler, d’intégrer et de commencer à faire l’expérience finalement de ce message qui était très puissant pour ceux qui l’ont lu. Vous l’avez peut-être lu.  C’est un message très puissant. 

Les clefs de votre passéNoémie : Parce que tu ne t’es pas contenté de lire le livre, comme moi j’ai fait d’ailleurs, mais peut-être avec plus de connaissance spirituelle. Mais toi, ce que tu as fait en plus, c’est d’intégrer, tu l’as étudié. En fait, tu t’en es imprégné. 

Jean-Philippe : Voilà ! Donc, il y a eu cette première étape-là effectivement de m’en imprégner, de comprendre. C’est-à-dire que comme je le disais à Noémie, je pouvais lire une phrase dans le train et pendant une demi-heure, j’étais en train de réfléchir : « mais pourquoi ? comment ? », et je me rendais compte que quand j’arrivais à la gare finalement, je n’avais lu qu’une seule phrase. Je remettais le signet au même endroit puis je refermais. Donc, j’ai mis du temps. J’avais besoin de prendre le temps de lire ce livre.

Puis une fois que j’ai lu cette trilogie-là, il y avait d’autres livres, mais j’avais besoin d’une dose quotidienne. Souvent comme les gens, j’ai besoin de ma dose de Neale Walsch et il avait une newsletter anglophone, donc en anglais, où il partage une pensée, quelques paragraphes, une pensée par rapport à une thématique particulière de Conversation avec Dieu. 

À l’époque, j’avais besoin de travailler mon anglais et j’avais besoin de comprendre aussi les nuances parce que derrière le message et les pensées, il y a des formulations et des expressions. C’est porteur de quelque chose et je voulais atteindre la nuance, la subtilité du message.

Noémie : Tu voulais avoir plus qu’une traduction. Tu voulais vraiment retranscrire le message. 

Jean-Philippe : Oui, c’est «si je devais le dire en français, je le dirai comment ? ». Au bout d’un moment, je suis parti, j’ai tout plaqué avec ma femme. Je suis parti en Nouvelle-Zélande et je me suis rendu compte que j’ai recréé exactement la même vie à vingt mille kilomètres que celle qu’on avait quittée. 

Noémie : Ce n’est pas la peine d’aller si loin finalement. 

Jean-Philippe : Voilà, il a la plage et les volcans, c’est chouette, etc., mais d’un point de vue d’expérience de vie, je me suis rendu compte et cela m’a fait un choc. 

Noémie : Quand tu dis pareil, c’est-à-dire métro, boulot, dodo ? 

Jean-Philippe : Métro, boulot, dodo. Je ne voyais pas ma fille le matin. Je ne la voyais pas le soir. Donc, c’était bien d’avoir la plage, mais bon… Du coup, il y a eu une prise de conscience, il y a quelque chose qu’il n’allait toujours pas dans ma vie. On a beau avoir fait un déménagement, tout plaqué, dépassé un certain nombre de croyances, etc., avec une petite de 9 mois, donc c’était toute une organisation. Pour se rendre compte effectivement deux mois après être arrivé, donc un mois après avoir commencé mon travail là-bas, qu’il y a quelque chose qui ne va toujours pas. Donc là, j’ai commencé effectivement à me poser des questions sur : qu’est-ce que je voulais faire différemment ? 

Et j’ai commencé différentes choses sur internet. Et l’une de ces choses, c’était de créer un blog.  Je publiais la pensée que je traduisais en français. Je me suis dit : « je la traduis pour moi, cela me prend un peu de temps. Cela peut servir à quelqu’un d’autre qui a du mal à suivre cela. » Puis, j’ai commencé de manière simple. Puis j’ai eu un abonné, deux abonnés, trois abonnés. En fait, cela a beaucoup mieux marché, beaucoup mieux pris, que mes autres écrits sur internet. Des choses dont je pensais « c’est cela qui va marcher ». Mais non, ce n’est pas du tout cela. La communauté a grandi de manière exponentielle puisque les gens ont transféré des pensées, etc. Il y a eu un effet « boule de neige ». 

Noémie : Tu publiais sur Facebook ?  

Jean-Philippe : Il y avait une page Facebook, il y avait un site WordPress classique, un blog, une page Facebook et les gens partageaient, etc. En fait, j’ai été pris un peu par la vitesse de propagation. 

Noémie : Cela a été vite. 

Jean-Philippe : Oui, cela a été relativement vite et surtout cela a décollé de manière exponentielle beaucoup plus rapide. Du coup, j’ai voulu aller plus loin aussi. Je me suis dit : « Il y a des gens qui sont intéressés par tout cela. Comment on peut aller plus loin ? Comment on peut créer du lien aussi avec l’équipe américaine ? Comment on peut essayer de construire quelque chose ? »

Noémie : Parce qu’il n’y a pas que cela. C’est-à-dire non seulement, tu avais traduit toutes les pensées de Neale Donald Walsch, mais en plus tu t’es dit : « oui, maintenant cela ne suffit pas. Il y a une vraie communauté. Qu’est-ce que je peux faire de plus ? »

Jean-Philippe : Comment on peut aller plus loin ? Parce que si les gens sont intéressés par les pensées peut-être que dans la démarche, moi, j’avais besoin d’aller plus loin, pour les autres aussi. Donc qu’est-ce qu’on peut faire ? Donc, j’ai contacté l’équipe américaine de Neale, ce qui m’a demandé beaucoup de travail sur moi parce que, qui je suis pour contacter l’équipe de Neale, etc. Et puis est-ce qu’on peut faire un partenariat ? J’aimerais apporter plus de choses, j’aimerais ramener plus de choses. En fait l’idée, c’était vraiment de créer une passerelle entre le monde anglophone et le monde francophone.

Noémie : Tu as voulu nous ramener toutes ces pépites, nous les partager, les traduire et nous les mettre à disposition en francophonie. Et en fait, cela a marché. 

Jean-Philippe : Cela a marché. Cela a mis du temps parce que je pense que j’avais besoin aussi de dépasser certaines croyances, de travailler dans ma tête parce que finalement, tout s’est débloqué d’un coup. Cela a mis six mois et puis d’un seul coup, c’est fait. 

Noémie : Donc cela, je voudrais juste dire parce que, pour ceux qui me suivent, je dis souvent que quand on a un rêve, quand on est aligné avec qui on est, les barrières sont plus dans notre esprit que dans la vraie vie.

Neale Donald Walsch, c’est vrai qu’aujourd’hui on peut se dire : «Mais si je le contacte, cela ne va jamais marcher. »  En fait, tu nous dis : « oui, c’est ce que j’ai fait. » Alors effectivement, cela a mis du temps parce que moi, j’avais des croyances à nettoyer, mais à partir du moment où tu as lâché prise là-dessus, cela a super bien marché. On t’a dit oui. 

Jean-Philippe : Oui. On m’a dit oui. J’étais comme un fou chez moi, je disais : « il a dit oui !» On a signé le contrat. J’avais la signature de Neale Walsch. En fait, il y avait un côté irréel. Puis, j’étais très content parce que du coup, cela y est, c’est mon boulot maintenant, il faut y aller. Et puis cela s’est enchaîné. Et je vais le voir en 2015. C’était une expérience incroyable. Une expérience que je raconte d’ailleurs en détail sur mon site. Mais pour faire simple, il y a toute une présence avec Neale. Une énergie vraiment très particulière quand il est rentré dans la salle. Et surtout, je ne m’y attendais pas forcément, même si on pouvait s’en douter parfois à travers ses livres et ses enregistrements, beaucoup d’humour, énormément d’humour, énormément de jeux de mots, une rapidité d’esprit, de présence d’esprit aussi très forte, qui a créé dans le petit groupe qu’on était, un petit groupe de 20 personnes, une connexion très forte en très peu de temps. 

Et puis surtout une expérience de guérison collective en quelque sorte, où on était là pour une raison tous ensembles assis dans cette salle à ce moment-là et il y a quelqu’un qui a soulevé un problème. Puis, il y a Neale qui a dit en rigolant « c’est toujours le dernier jour une demi-heure avant la fin, qu’on arrive à la raison de pourquoi on est tous ensemble ici et maintenant. » 

Effectivement, il y a eu ce moment un petit peu magique où il a travaillé avec cette personne-là et la guérison de cette personne a guéri chez tout le monde quelque chose, une facette de quelque chose. Mais cela, on ne s’en est pas rendu compte tout de suite. Intellectuellement, on a senti cette connexion. 

Noémie : Tu peux nous dire quelle était cette chose ?

Jean-Philippe : Oui. Cette personne avait perdu sa sœur assez tôt à l’adolescence, quelque chose comme cela. Du coup, elle disait : « Je ne suis pas experte en spiritualité, mais je m’y intéresse. Je ne comprends pas pourquoi elle est partie. Pourquoi elle est partie ? »

Elle était très proche de sa sœur. Il l’a accompagné dans la réflexion, dans le cheminement puis il y a eu une réponse à un moment où son visage s’est éclairé. Il y a eu une lumière, une aura au moment où on sentait que ça y est, que cela guérissait. En fait, cette énergie, cette lumière s’est diffusée à tout le groupe. 

Donc, il y a un moment où on sent. Là, c’est l’une des premières expériences de ressenti de moment présent. Moi qui suis très intellectuel, très mental. C’était l’une des premières expériences où je me suis dit: « ah oui, tiens c’est cela un moment de connexion avec les autres. » 

Donc grand moment, puis quand on a débriefé, quand on a discuté après de ce moment-là avec les autres, je me suis rendu compte que chacun avait guéri quelque chose qui était en pleine résonance avec ce que vivait cette personne-là. Donc, on avait co-créé tous ensemble ce moment collectif de guérison. 

Noémie : C’est génial.  

Jean-Philippe : Ah oui ! C’était très puissant. Je le ressens encore. 

Noémie : Ah oui ! Cela se sent. Moi qui suis à côté, je ressens cette énergie que tu as pu ressentir. Donc cela, c’était en 2015. 

Jean-Philippe : 2015 et du coup les choses continuent d’avancer, la communauté s’agrandit. C’est vrai que j’essaie de répondre à un besoin, des besoins par rapport à cette communauté aussi. Là, j’ai des phases aussi de transitions personnelles, des choses qui se passent, forcément la vie suit son cours. Et là, j’ai d’autres projets pour 2018 pour continuer à créer ce lien. On va voir ce qu’on peut faire avec Neale de manière plus proche aussi pour ramener encore plus de Neale en France. Ce sont des intentions qui sont lancées.

Noémie : C’est bien. On peut le dire aujourd’hui. On n’est qu’en 2017, donc pour 2018, tu aimerais le faire venir en France. 

Jean-Philippe : J’aimerais le faire venir. Je vous invite à avoir cette intention avec moi.

Noémie : Tu nous tiendras au courant.

Jean-Philippe : Puis de venir participer à cette venue-là. Cela fait partie des bons projets qu’on met en place. 

Noémie : Alors qu’est-ce que cela a changée dans ta vie ? 

Jean-Philippe : J’ai mis beaucoup de temps à m’en rendre compte, ce que cela a changé dans ma vie. Et c’est un jour, un ami d’école d’ingénieur qui m’a écrit via le site, j’étais très étonné parce que c’était une facette cachée de ma vie. 

Noémie : Oui ! On ne l’a pas trop dit, mais tu n’étais pas du tout dans la spiritualité, 

Jean-Philippe : Je n’étais pas du tout dans la spiritualité. J’étais consultant en informatique, manager en société de service, etc. Donc, rien à voir, c’était vraiment une facette que je dissimulais un petit peu au grand monde. Et cette personne-là me contacte par un message discret qui me fait : « Jean-Philippe, il fallait quand même que je te contacte. J’adore ce que tu fais, etc. » 

Cela m’a beaucoup touché parce que cela venait de mon ancien monde. Donc, cela commençait à faire une passerelle finalement avec mon ancien monde. Il m’a dit une chose : « Cela m’a apporté beaucoup de paix. » 

Au moment où je l’ai lu, parce que c’était un message, j’ai ressenti la même chose. J’ai compris ce que cela m’avait apporté, en fait. Je n’avais jamais mis des mots sur ce que cela m’avait vraiment apporté. Donc, j’étais très content finalement d’avoir eu ce message parce que j’ai dit : « oui, cela m’a apporté beaucoup de paix. » plutôt que de me dire : « qu’est-ce qui est bien ? qu’est-ce qui est mal ? est-ce que je fais bien démissionner ? est-ce que je fais bien de changer de boîte ? mais qu’est-ce que vont penser les autres ? est-ce que je vais gagner assez d’argent ? est-ce que c’est la bonne voiture que j’ai achetée ? » 

Des questions qui, quand on prend un peu de recul, finalement, on se rend compte que ce ne sont pas les bonnes questions et qu’on peut lâcher prise complètement sur tout cela. À partir du moment où on lâche prise…

Noémie : Tout s’ouvre, on est plus léger. 

Jean-Philippe : Cela s’ouvre. On se sent mieux. On se sent plus léger. On vit d’autres choses. On ressent d’autres choses. C’est une nouvelle vie. 

Noémie : Super ! Est-ce que tu aurais quelque chose à rajouter ? Donc là, c’est très inspirant. J’avais vraiment envie de faire cette interview pour vous montrer comment quand on se connecte à son cœur, quand on est plus heureux dans sa vie, je n’arrête pas de vous le dire, qu’il faut écouter votre cœur, qu’il ne faut pas continuer, qu’il faut arrêter avec vos peurs. Enfin, il faut, il faut, il faut, je sais bien, je suis la première à vous dire qu’il ne faut pas dire « il faut », mais qu’en réalité, ce ne sont que des croyances de se dire qu’on ne peut pas changer, qu’on ne peut pas vivre sa vie, en étant mieux, en faisant autre chose. Et là Jean-Philippe, il avait un métier. En plus, c’ était lucratif. Tu étais ingénieur. 

Jean-Philippe : Oui !

Noémie : Tu avais un métier où tu gagnais bien ta vie. C’est vrai qu’on s’installe dans une vie, mais quand on n’est pas heureux, quand ce n’est pas notre chemin finalement, si on continue… Si tu avais continué cela, qu’est-ce que tu serais devenu aujourd’hui ? Quand tu vois comment tu es parti d’un livre simplement au début.. est-ce que tu sais ce qui t’a amené à lire ce livre d’ailleurs ? Quelle idée ? 

Jean-Philippe : Je me formais, je commençais tout juste le développement personnel parce que je ressentais un besoin. Il y avait quelque chose qui m’appelait. 

Noémie : Tu cherchais des réponses. 

Jean-Philippe : Je cherchais des réponses, je n’étais pas heureux. J’étais dans une phase personnelle un peu aussi difficile. Je démissionnais. C’était un peu compliqué et je me suis lancé vers quelque chose qui m’attirait. C’était l’hypnose à l’époque. 

Du coup à la bibliothèque, il y avait ce livre: « Conversation avec Dieu. » Pour la petite anecdote, Neale a choisi ce titre pas du tout par hasard, c’est qu’il s’est dit « Conversation avec Dieu » c’est choisi pour que les personnes qui sont prêtes à remettre en question Dieu disent : « Conversation avec Dieu c’est bizarre, mais j’ai envie de voir. » 

Par contre, si vous n’êtes pas prêt c’est que Conversation avec Dieu, ce n’est pas possible. Du coup, c’est que vous n’êtes pas prêt à accepter le message à l’intérieur. Donc, il y a un filtre automatique à l’entrée, et moi j’avais ce filtre. Je me heurtais à ce filtre. Mais la curiosité m’a poussé, c’est que je racontais au début, je me forçais. Puis ma copine m’a dit : « non, ne te force pas, je vais t’expliquer d’abord. », parce qu’elle sentait qu’il y avait cette contradiction en moi et elle m’a aidé. Donc effectivement, c’est comme tu dis, il faut suivre les signes. Et les moments difficiles ce sont aussi des signes positifs pour dire : « il y a quelque chose à changer. » et après coup, je pense que si vous regardez un peu en arrière sur votre vie, vous vous rendez compte qu’il y a eu des périodes de crise et que finalement sans ces périodes de crise, vous ne seriez pas la personne que vous êtes aujourd’hui. Donc, cela fait partie des choses, la difficulté, le regard sombre qu’on peut mettre sur ces crises-là, c’est un pur jugement, mais cela faisait partie du chemin. En tout cas moi, c’est comme cela que je le vois. 

Noémie : Oui et la seule chose que tu as faite qui est géniale, c’est que tu as suivi ton cœur. À un  moment tu as osé suivre ton cœur. Parce que si tu avais suivi ta tête, tu aurais continué à être ingénieur. Surtout quand on est un homme, quand on a un petit enfant, on est chef de famille, même si tu as une épouse qui travaille, un homme on sait que cela porte quand même la responsabilité du foyer, et on se dit : j’ai quand même quelque chose qui fonctionne. Mais, tu es allé quand même jusqu’au bout. Et puis surtout, tu as partagé, parce que c’est  juste cela. 

Souvent on me dit : « mais qu’est-ce qu’il faut que je fasse ? » il faut juste faire ce que vous aimez. Parce que quand vous aimez ce que vous faites, vous allez le transmettre aux autres. Et toi, cela t’a tellement inspiré les messages que tu suivais de Neale sur internet, que tu as voulu les partager pour donner aux gens ce que cela nourrissait en toi et pouvoir le partager avec le monde. Et en fait, tu n’en attendais rien. Tu développais d’autres business sur internet et tu t’attendais à ce qu’eux fonctionnent.

Jean-Philippe : Quitte à créer trois sites, autant en créer un quatrième.

Noémie : Et là, c’était vraiment du partage. Il a voulu partager et en fait, cela fait un vrai business aujourd’hui, qui te fait vivre aujourd’hui, et tu es heureux surtout. 

Jean-Philippe : Oui. Je suis très heureux et il y a beaucoup de choses qui s’ouvrent, c’est très bien. Tous les choix que j’ai faits, je ne les regrette pas et toutes les périodes sombres par lesquelles je suis passé, je les remercie aujourd’hui parce que c’est une ouverture. C’est très cliché de dire cela. D’ailleurs, j’ai l’impression que quand je le dis, cela fait très bizarre, mais pourtant c’est très vrai. 

Partir en Nouvelle-Zélande, partir à l’étranger, j’étais confronté au regard des autres, aux croyances des autres, aux miennes. Du coup, cela force aussi à dire : « non, c’est ce que je veux ». « Non, je veux partir à l’étranger, je veux partir à l’étranger. C’est ce que je veux. » « Mais tu es fou ! tu as un bébé etc. Tu peux monter encore dans les échelons de la hiérarchie, etc. » Et en même temps je me disais  « non, je n’ai pas envie. »

Noémie : C’est cela, parce que les autres projettent sur nous leurs peurs. Quand tu dis : je vais arrêter, les gens disent : « non, mais comment ? Il ne faut pas. Tu vas perdre tes acquis, etc. »

Jean-Philippe : C’est cela. 

Noémie : Et on ne voit jamais le gain qu’il y a, on voit toujours la perte. 

Jean-Philippe : Oui 

Noémie : Voilà, suivez vos rêves ! 

Jean-Philippe : Allez-y. 

Noémie : Suivez votre cœur. 

Jean-Philippe : Écoutez-vous. 

Noémie : Écoutez-vous. 

Jean-Philippe : Allez-y même si vous ne savez pas, même si vous ne comprenez pas pourquoi, il faut y aller. 

Noémie : On n’est pas obligé de tout plaquer du jour au lendemain. 

Jean-Philippe : Non ! Surtout pas.

Noémie : On peut le faire en parallèle. Merci beaucoup pour cette interview.

Jean-Philippe : Merci à toi. 

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