Pourquoi j’attire toujours les mêmes partenaires ?
Aujourd’hui, nous allons parler du couple et pourquoi l’on attire tout le temps les mêmes personnes ; les choses se répètent, même si ce n’est pas la même personne, elles ne se ressemblent peut-être pas physiquement, mais, dans nos attentes qui ne sont jamais comblées, on revit les mêmes choses, on attire peut-être un partenaire qui est trop en demande affective, ou quelqu’un qui, au contraire est trop distant ou qui n’est pas disponible, qui est toujours marié par exemple, ou en couple ailleurs. Pourquoi n’arrive-t-on pas à attirer exactement ce que l’on souhaite ? Vous êtes-vous déjà posé cette question ?
Pour vous rassurer, la première chose, mais je ne sais pas si ça va vous rassurer d’ailleurs, cela arrive à tout le monde ! Nous attirons toujours quelqu’un de manière irrationnelle, mais, jamais par hasard !
Premier point : Il n’y a pas de hasard dans les relations. Quand un partenaire nous plaît, nous, on a juste l’impression que l’on a ouvert notre cœur, eh bien, non, la preuve c’est que cela ne matche pas à chaque fois, et en fait, dans les relations de couple, on va se retrouver avec des blessures d’enfant, dont on n’a peut-être même pas conscience et qui vont se réveiller dans le couple ; c’est pourquoi on va attirer quelqu’un qui va, d’une certaine manière raviver quelque chose, et ce n’est pas sa faute, il ne le fait pas exprès, et l’on fait exactement la même chose avec lui, c’est d’ailleurs rassurant de savoir qu’on n’est pas tout seul dans l’histoire, il y a moi, l’autre et la relation avec cet autre, et dans cette relation, je vais attirer quelqu’un qui va me faire revivre des choses douloureuses, et « je » vais moi aussi, réactiver chez l’autre des choses douloureuses également.
Nous serons donc deux dans des attentes inassouvies, des besoins qui n’ont pas été comblés, et nous allons en vouloir à l’autre de ne pas nous donner ce qui nous fait défaut. De ne pas nous aimer comme on aimerait qu’il nous aime.
Deuxième point : Sachez que l’on aime toujours l’autre comme on aimerait être aimé, nous !
Par exemple : si moi, j’ai un grand besoin de liberté, ce que je vais offrir à l’autre comme beau cadeau, c’est de le laisser libre ! Sauf que, j’ai en face de moi un partenaire qui, lui, a besoin d’être en communion avec moi, qui a besoin que je reste, justement, tout le temps avec lui, que je ne lui donne surtout pas de liberté, que l’on fasse tout ensemble, qu’on se tienne la main tout le temps, que l’on se fasse tout le temps des bisous, que l’on montre notre amour par des gestes.
Dans ce cas, on va se retrouver avec deux partenaires dont l’un, va montrer son amour par des actes, en donnant par exemple beaucoup de liberté à l’autre, en lui créant de l’espace, en le laissant autonome, et de l’autre côté il y a un partenaire qui lui, a plutôt besoin d’attention, vous voyez bien que cela ne se rencontre pas, parce que la personne qui a besoin d’attention se demande pourquoi l’autre la laisse, pourquoi elle fait ça, moi, j’aimerais au contraire, que l’on passe plus de temps ensemble ; or, la personne qui elle, offre cette liberté, attend elle aussi qu’on l’aime de cette façon et se demande pourquoi on ne lui laisse pas sa liberté à elle également, pourquoi cette personne veut autant, être collée à elle, ça l’étouffe ! Dans ce cas, ce n’est ni bien ni mal, est-ce que c’est bien de vouloir de l’amour, est ce que c’est bien de vouloir sa liberté ? Ce n’est ni bien ni mal ! C’est bien d’avoir les deux, c’est bien de tout avoir d’ailleurs. C’est simplement par rapport à moi et quelles sont les choses les plus importantes pour moi ? C’est pourquoi cela crée ces difficultés et ces choses qui se répètent, parce que, tant que moi, très en demande avec une blessure d’abandon, j’ai vraiment besoin de marques d’attention, d’affection, que je ne trouve pas chez l’autre, que j’attire des partenaires qui sont plutôt distants, pas du tout bisous, pas câlins, qui font des cadeaux, mais pour qui ce n’est pas important de faire des cadeaux en dehors des fêtes, or, moi, c’est à la Saint-Valentin que je voulais des fleurs, et pas à un autre moment.
Vont se créer des souffrances avec le temps ; alors, au début, on ne les voit pas, on est dans la magie de la rencontre, mais très vite on va souffrir de ce que l’autre ne nous donne pas, et dont nous avons besoin.
L’autre n’est pas là pour combler nos besoins ! On peut lui exprimer, mais il n’est pas là pour ça !
À partir du moment où j’accepte que, c’est moi qui ai ces demandes-là, que c’est moi qui ai ces besoins-là, mais que ce n’est pas une règle et que je comprends qu’il y a plusieurs façons d’aimer, qu’il n’y a pas que « ma façon », que moi, quand je donne à l’autre ce qui est ma carte de l’amour, je ne le comble pas ! Cela nous fait assumer une responsabilité, c’est-à-dire que ce n’est pas l’autre qui ne me donne pas, et moi aussi je ne lui donne pas. On est là, à égalité : « tu me fais peut-être souffrir ou, cette situation me fait souffrir, mais, je ne voyais pas que, moi aussi, je pouvais te faire souffrir ».
Quand on comprend ça, on peut grandir en conscience et en amour, et l’on peut se retrouver en tant que couple, on va pouvoir exprimer ses besoins et ce qui est important pour nous, mais ne plus être dans cette attente de l’autre, pour combler tous ces besoins.
Je souhaite cela vous aide et vous fasse cogiter, peut-être vous êtes-vous reconnu ? Bien entendu, je ne vous ai pas donné tous les exemples, mais vous allez peut-être un peu commencer à envisager de voir les choses différemment.
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