Comment tenir les bonnes résolutions

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Chaque début d’année, la plupart d’entre nous prennent de bonnes résolutions que bien souvent nous n’arrivons pas à tenir. 

Alors, comment tenir celles-ci, c’est le début d’année c’est le moment, même si ce n’est pas toujours facile de : perdre du poids par exemple, se mettre au sport, sortir plus souvent voir des amis, lire un livre par mois, etc…je vous en cite quelques-unes, mais il y en a tellement qu’il est très difficile de les tenir.

Nous allons voir pourquoi il est si difficile de tenir ces bonnes résolutions et je vais vous partager la manière à employer pour y réussir.

Qu’est-ce qui fait que vous n’arrivez pas à tenir vos bonnes résolutions ? Eh bien, cela tient à peu de choses, c’est un effet psychologique dirais-je, car nous sommes fabriqués pour ne pas tenir nos bonnes résolutions ; pour cela, je vous invite à regarder un petit documentaire à la suite d’une étude conduite par Walter Mischel en 1972 auprès d’enfants, c’est très rigolo à regarder, il s’agit d’enfants à qui l’on va donner un bonbon et qui vont devoir attendre avant de le manger ; il est bien de voir ce documentaire avant de lire mes explications sur le sujet, c’est sur Youtube, cela s’appelle le test du Chamallow de Walter Mischel. Vous pourrez constater que nous ne sommes pas très différents des enfants si ce n’est que notre cerveau est plus développé et plus mature. Allez voir cette petite vidéo et je vous explique juste après.

Je pense que cette petite vidéo vous a fait sourire ; notre cerveau va toujours vers ce qui nous donne le plus de plaisir dans l’immédiat ! Même ce qui va nous donner plus de plaisir à long terme avec plus de résultats et de satisfaction ne fera pas le poids par rapport à ce que l’on peut avoir tout de suite. 

Dans ce test, on propose aux enfants d’attendre quelques instants avant de manger ce Chamallow, que quelques minutes, mais pour eux, c’est très long et un vrai supplice, cela se voit sur leur visage pour certains, on leur dit que s’ils mangent ce chamallow tout de suite ils n’en auront qu’un, et s’ils attendent un petit peu, ils en auront un deuxième.

En tant qu’adultes, si l’on nous mettait 10 000 € sur la table en nous disant vous ne les dépensez pas, on vient vous revoir dans une semaine ou un mois, si vous n’avez rien dépensé, on vous donne 20 000 €, il est bien évident que pour un adulte, ce serait plus facile, mais pour d’autres choses, ce serait plus compliqué. 

Par exemple, il est plus tentant de craquer pour un gâteau au chocolat le lundi, un burger le mardi, une pizza le mercredi, sur le petit verre de vin le jeudi, etc…que d’attendre, de se priver d’une certaine manière, de faire attention à ce que l’on mange, pour atteindre dans quelques mois son poids idéal ! Il est plus facile de craquer sur cette paire de chaussures qui nous tend les bras derrière la vitrine, de dépenser de l’argent en futilités, que de mettre de l’argent de côté pour s’offrir quelque chose de plus beau, de plus important comme un voyage par exemple, plus tard !

Il est donc bien question, ici, de plaisir immédiat, et c’est bien ça qui empêche les bonnes résolutions ; votre cerveau va vous dire : « allez, mets-toi dans ton canapé, regarde une série, pourquoi t’embêter à mettre un short pour aller courir, il pleut, il fait froid, reste donc tranquille ! » 

Au début, nous sommes motivés par nos résolutions, par le fait qu’on réalise qu’on est en surpoids, on se motive par le résultat en effet, on va donc s’y mettre, et petit à petit notre motivation s’essouffle et le plaisir immédiat reprend le dessus !

Pour changer cela, il faut changer sa vision ; au lieu de voir le plaisir à court terme, il faut détourner son attention vers le plaisir à long terme. Chaque fois que vous sentez que vous allez craquer pour un gâteau ou quelque chose de trop calorique, plutôt que se dire qu’il ne faut pas le manger et de culpabiliser, il est important de viser le plaisir à long terme, de visualiser la silhouette plus mince que nous pourrons obtenir dans quelque temps, et de se poser la question : « si je ne le mange pas maintenant, quel est le bénéfice secondaire que je vais en retirer ? » Au lieu de voir la souffrance que vous ressentez à l’idée de ne pas manger ce gâteau ou d’enfiler votre short pour courir, essayez de visualiser les bénéfices secondaires que vous aurez à obtenir ce résultat plus tard. Essayez de visualiser ce que vous allez ressentir avec 3 kilos en moins, quelle estime aurez-vous de vous-mêmes si vous arrivez à lire un livre tous les 15 jours, si tous les matins vous allez courir durant 10 minutes ? Comment va être cette nouvelle personne qui aura réussi à faire tout ça ? Si vous détournez votre attention à chaque fois que la douleur se présente, et que vous évitez des négativités telles que : « je n’y arriverais pas », penchez-vous plutôt sur cette question de savoir quel bénéfice vous allez en retirer plus tard, et vous verrez que la liste est beaucoup plus longue que vous ne le pensiez sur les bénéfices secondaires, et c’est ce qui va vous aider à ne plus craquer sur les plaisirs immédiats !