Comment ne plus subir ses émotions ?

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Ces émotions créent des sentiments douloureux en vous, elles vous font broyer du noir, elles activent le moulin, catastrophe dans votre tête et vous aimeriez apprendre à mieux gérer tout ça.

Cela tombe bien, vous êtes au bon endroit : 4 conseils dans cette vidéo ; mais, avant d’aller plus loin, surtout, abonnez-vous, je publie 2 vidéos par semaine et ce sera l’occasion pour vous de les retrouver plus facilement, d’être avisé de mes publications si vous cliquez la cloche, mais surtout, de me soutenir pour que je puisse continuer à diffuser encore plus de contenu et de vidéos sur cette chaine.

Quand l’une de ces situations se présente, vous allez l’interpréter négativement, car, c’est ce que l’on fait souvent. Ces situations que j’ai évoquées en préambule vont générer des émotions douloureuses, ça va vous faire mal, vous contrarier, vous stresser, vous angoisser, cela peut vous rendre triste et vous mettre en colère. Dans ces cas-là, il y a d’autres manières d’accueillir ces émotions ou en tout cas de les gérer. Soit, on les stocke et elles s’accumulent, et quand la coupe est pleine, on explose, soit on les évacue. La bonne pratique consiste à accueillir son émotion pour la laisser partir, parce qu’une émotion, ça ne disparait pas, si l’on en fait rien, elles vont s’accumuler  et générer encore plus de négativités à l’intérieur de soi, encore plus de sentiments désagréables et surtout cristalliser et même fabriquer des maladies. Cela vous est arrivé d’avoir mal à la nuque ou dans le dos sans raison, vous n’avez pas déplacé une armoire dans le weekend, et pourtant, vous ne vous sentez pas très bien ; vous avez du mal à digérer, eh bien, tout ça, ce sont des phénomènes psychosomatiques, très souvent liés à vos émotions, non gérées, bien évidemment.

Le premier conseil que je vais vous donner, c’est de parler ! Souvent, on ne le fait pas. Dans mon exemple de tout à l’heure, vous arrivez au bureau, ou à la maison et votre partenaire ou votre enfant fait un peu la tronche, en tout cas, c’est ce que vous, vous vous dites, et au lieu de lui dire : « je ne comprends pas, ça n’a pas l’air d’aller, tu m’en veux ? Il y a quelque chose, dis-moi si j’ai fait quelque chose, s’il y a un truc qui ne va pas, peut-être que ta journée s’est mal passée ? » Offrez-vous la possibilité d’exprimer ce que vous ressentez et à l’autre d’exprimer la réalité de ce qu’il se passe, parce que bien souvent on se monte le bourrichon, le petit moulin se met en route dans votre tête, vous interprétez les choses, peut-être à mauvais escient, vous pensez qu’il vous fait la tronche. Si vous posez la question à votre collègue en lui disant qu’elle ne vous a pas dit bonjour, peut-être allez-vous la voir dévastée et vous dire : « excuse-moi, j’ai eu une très mauvaise nouvelle, ce matin mon fils était malade j’ai dû l’emmener aux urgences de l’hôpital, je suis très préoccupée », ce qui va vous permettre de retrouver votre bien-être, d’avoir la vraie raison plutôt que de laisser votre moulin vous sortir les pires scénarios.

Si vous n’arrivez pas à le dire à ce moment-là parce que la personne n’est pas là, ou parce que vous n’avez pas envie de l’appeler pour lui dire, que c’est trop compliqué pour vous, écrivez ce que vous ressentez au niveau physique dans votre corps et émotionnellement, les sensations que vous ressentez : de la colère, de l’angoisse, de la tristesse, de la peur ; nommez ce qui se passe en vous ; vous pouvez le faire à haute voix devant un miroir, c’est encore mieux, vous allez constater que tout ça vous aide ; les « maux », quand ils sortent par la bouche ou par écrit, mais, surtout pas avec un ordinateur ou un téléphone, en écrivant les choses, c’est une manière thérapeutique d’extraire les émotions de soi.

Mon deuxième conseil, c’est que, quoi qu’il arrive, écrivez l’émotion une fois que vous avez bien identifié ce que vous ressentez.

Troisième conseil : trouvez les phrases que vous vous dites et qui tournent en boucle dans votre tête : « j’en ai marre, c’est toujours pareil, il n’est jamais content, je suis la boniche, etc… » Notez ces phrases, prenez-en conscience, c’est important parce que c’est elles qui génèrent l’émotion que vous venez de trouver.

Quatrième conseil : trouvez quel besoin vous avez en ce moment ; vous avez besoin de quoi ? D’être rassuré, de sécurité, besoin de reconnaissance, de paix, de calme, d’harmonie, trouvez quel besoin est là, en ce moment, par rapport à ces phrases, à ces émotions ; de quoi avez-vous réellement besoin ? Du concret, comme tout à l’heure votre collègue, mais la personne n’est pas là, vous êtes rentrée chez vous et vous avez senti que votre collègue était agacée aujourd’hui, vous aviez besoin d’être rassurée. J’ai besoin d’être rassurée parce que là, je me sens tendue, j’ai l’impression d’avoir fait quelque chose de mal ; ok, j’ai besoin d’être rassurée, alors, ce besoin d’être rassurée, comment puis-je le combler, moi, toute seule ; c’est souvent ce que l’on recherche ; peut-être en allant confier ça à votre mari, parce que vous savez qu’il va bien l’accueillir et vous aider à lâcher. Peut-être que c’est en appelant une amie, en allant prendre un bain, peut-être que c’est juste de regarder cette vidéo pour entendre que ce que vous vous racontez, ce n’est pas vraiment la réalité. Que pourriez-vous faire pour tenter de vous rassurer ? C’est ce qu’il faut faire, ici, maintenant, tout de suite !