Comment mieux se connaître ?

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Quand j’étais plus jeune, je me suis rendu compte un jour que je me connaissais très peu. Je me souviens que des amis m’avaient proposé de sortir, j’étais jeune, on allait en discothèque et on avait décidé de faire une soirée avant cela. 

Je me souviens que je redoutais ce moment parce qu’en fait je détestais aller en discothèque. Je n’aimais pas cela. Je n’étais pas de la nuit. Je trouvais que c’était un endroit où l’on ne pouvait pas se parler. J’aimais bien danser, mais je trouvais que c’était trop tard aussi. Je n’étais pas quelqu’un qui aimait forcément veiller et se coucher très tard. Je n’aimais pas nécessairement les ambiances de discothèque. Je trouvais qu’on ne pouvait pas communiquer entre nous et que cela n’avait pas d’intérêt.

En fait, j’y allais, mais sans me poser aucune question. Un jour, j’ai pris conscience de cela, pris conscience que je me forçais à faire des choses que je n’aimais pas. Je me forçais aussi à dire oui quand c’était non. Je me forçais à dire que j’aimais certaines choses. 

Les clefs de votre passé

Ce n’est pas que je me forçais, mais j’essayais d’être conforme à une image que j’avais montée de toutes pièces et qui était faite pour une seule et unique raison : c’est de ne pas me faire rejeter des autres, être acceptée, être conforme à l’image que je voulais donner de moi. En fait, je me suis rendu compte que je me connaissais bien mal et que ce que je croyais être moi, l’identité que j’avais construite, était à l’opposé de qui j’étais vraiment. 

Alors, comment mieux se connaître et pourquoi c’est important de mieux se connaître ? Tout simplement parce que quand on fait des choses parce que c’est d’usage, parce que c’est pour faire plaisir aux autres, parce qu’il est de bon aloi de se comporter de telle ou telle façon, en fait on se nie. On nie une partie de nous, une partie d’authenticité. On offre un visage qui n’est pas le nôtre et on se renie d’une certaine manière nous-mêmes. 

Cela crée du malheur en réalité. Même si ce n’est pas complètement perceptible, on n’est pas à l’aise. On a l’impression, et on s’en rend compte parfois, de jouer un rôle. 

Alors, comment mieux se connaître ? Il y a un outil que je trouve fantastique pour commencer à se connaître vraiment, c’est de méditer. Parce que quand on médite, on va commencer à entendre toutes ces voix, toutes ces injonctions, tous ces jugements, toutes ces critiques, la façon dont on fonctionne en réalité, parce que cela passe totalement inaperçu tant qu’on ne devient pas conscient de ces automatismes. 

C’est aussi apprendre à être bien avec soi-même et c’est quelque chose avec lequel j’ai eu un peu de mal dans ma vie : c’est à être bien toute seule, à ne pas chercher sans arrêt des distractions, de l’amusement, de la compagnie. C’est juste essayer d’être bien avec soi. Encore une fois, la méditation, c’est vraiment s’accorder un temps à soi et pour soi.

Ce n’est pas le seul outil, mais simplement si vous avez du mal à supporter d’être seul avec vous-même, c’est justement que vous n’êtes peut-être pas un si bon compagnon pour vous-même que cela, puisque votre propre compagnie ne vous satisfait pas. Alors, cela ne veut pas dire qu’il faut vivre en ermite et ne plus voir jamais personne. C’est simplement de savoir « être » et de ne pas être dans le « faire », mais être dans « l’être » véritablement. 

C’est-à-dire ne rien faire, et on n’a pas été habitué à cela dans nos sociétés. On est dans une société du « faire ». Il faut faire ceci. Il faut être en mouvement sans arrêt. On a presque même de la culpabilité à ne rien faire. Pourtant, c’est essentiel pour apprendre à s’écouter, à écouter ses besoins, à écouter ses ressentis, à accepter les émotions qui nous traversent, à se familiariser avec la façon dont on fonctionne.

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