Comment guérir des blessures émotionnelles?
Nous allons parler, aujourd’hui, des blessures émotionnelles.
Si ça ne vous dit rien, cela tombe bien parce que je pense qu’il nous faut tous prendre conscience de ce qu’il se joue, justement, dans l’inconscient, et si cela vous dit quelque chose, j’espère pouvoir vous apporter un éclairage différent ou, en tout cas un peu plus d’informations sur le sujet.
Alors, qu’est-ce qu’une blessure émotionnelle ? C’est une blessure créée par une émotion, comme son nom l’indique, et, bien souvent, non, bien souvent n’est pas le mot juste, c’est tout le temps, elles remontent à la petite enfance, à l’enfance ; on estime qu’à l’adolescence elles sont déjà installées, et ce sont elles qui vont se réactiver dans notre vie d’adulte.
Que se passe-t-il lorsqu’on est enfant ? Que l’on ait eu des parents bienveillants ou pas, sécurisants ou pas, valorisants ou pas, nous avons tous des blessures émotionnelles or, ce qui va créer la blessure, ce n’est pas tant le contexte, mais la façon dont l’enfant va percevoir la situation et va réagir émotionnellement à celle-ci.
Je vous donne un exemple : vous connaissez sans doute ou vous avez lu des histoires d’enfants maltraités, violés, à qui il est arrivé des horreurs quand ils étaient petits, et ces gens-là, comme le phénix, renaissent de leurs cendres et l’on a l’impression que ces événements n’ont pas eu tellement d’impact sur eux.
À l’inverse, on peut trouver des personnes qui ont eu ce que l’on appelle une jolie vie, des parents aimants, sécurisants, et qui pourtant ont une blessure émotionnelle importante, pourquoi ? Eh bien, parce que, cela peut naître pour des raisons, que je dirais « banales ».
Comme exemple concret, pour que ce soit plus parlant pour vous : Vous êtes l’aîné dans la famille, donc le centre d’amour de vos parents, voire de tout ce qui gravite autour de vos parents, grands-parents, amis, etc…vous êtes la merveille du monde, et quelque temps après, 1, 2 ou 3 ans après, arrive un petit frère, ou une petite sœur ! Du haut de vos 2 ou 3 ans, vous n’arrivez pas à vous expliquer pourquoi, tout à coup, cette attention se déporte sur cet autre ; peut-être vous dites-vous, en tant qu’enfant, que vous n’étiez peut-être pas un si bon enfant que ça, puisque vos parents en ont voulu un autre, que peut-être vous n’êtes pas à la hauteur. Vous pouvez vivre ça comme un rejet, comme un abandon, une trahison, une injustice, voire, comme une humiliation, ce fait d’être, tout à coup confronté à devoir partager l’amour de vos parents, leur attention, et voir un petit intrus arriver dans votre vie.
Certains enfants, également, vivent des émotions mal accueillies par leurs parents ; quand un enfant se fait mal, par exemple, les parents ont tendance à lui dire : « non, mais ce n’est pas bien grave, on fait un petit bisou et c’est fini ». Lorsque vous dites : « ma copine ne veut plus être ma copine, mon copain ne joue plus avec moi, je suis triste » et que vos parents vous disent : « ne t’inquiète pas, demain ce sera oublié tu verras ». En fait, lorsqu’on dit ça, ce n’est pas mal en tant que parents, on veut rassurer nos enfants, en revanche, l’enfant peut se dire que ce n’est pas bien de ressentir ce genre d’émotions, que peut-être il n’est pas normal, qu’il se plaint trop et peut-être que ce n’est pas bon. Quand on envoie un enfant au coin, le coin, on connaît, et peut-être que vous l’appliquez le coin, eh bien, quand vous envoyez un enfant au coin, celui-ci peut se dire : « je ne suis pas digne d’amour, je ne suis pas un bon enfant, je ne rends pas heureux mes parents », etc…
Ensuite, il y a les blessures que l’on comprend et que l’on explique, c’est-à-dire les viols, humiliations verbales, les maltraitances physiques, verbales, ou psychologiques. Tout cela va créer une blessure à l’intérieur de vous, et en grandissant vous allez vous construire à partir de cette blessure, et vos expériences vont venir conforter et même renforcer ce sentiment qui va se manifester au travers de cinq blessures principales :
1] -L’abandon
2] -Le rejet
3] -L’injustice
4] -La trahison
5] -L’humiliation
Bien évidemment, il n’y a pas de chronologie, j’aurais pu vous les donner dans un autre ordre.
Ces blessures émotionnelles vont faire ce que vous êtes, qui vous êtes, d’une certaine manière, construire et fabriquer à l’intérieur de votre cerveau et de manière totalement inconsciente, un schéma de pensées, une vision du monde qui est propre.
Peut-être l’avez-vous remarqué, si vous avez des amis, qu’autour de vous, vous ayez des personnes très méfiantes, ou des gens qui s’affirment dès qu’ils trouvent que les choses sont très injustes, ou bien des gens à qui il arrive tout le temps des problèmes, qui sont toujours submergés par des tas de malheurs qui leur tombent sur la tête ; d’autres n’arrivent pas à faire leur vie amoureuse et rencontrent à peu près le même genre de partenaires, par exemple, indisponibles ou qui refusent de s’engager, ou peu démonstratifs. En fait, ces blessures vont fabriquer votre monde et la manière dont vous inter réagissez avec eux.
Cette blessure émotionnelle fonctionne comme un aimant, elle attire à elle quelque chose qui vibre à l’intérieur de vous à la même fréquence. Par exemple, si vous croyez que vous ne pouvez faire confiance ,à personne, parce que vous avez une blessure de trahison forte qui remonte à votre enfance, même si vous n’en êtes pas conscient, il faut savoir qu’avant l’âge de trois ans il n’y a pas de souvenirs mnésiques, on ne se souvient de rien, ces blessures ont pu se créer avant l’âge de trois ans et vous ne pourrez jamais, avec la mémoire faire revivre cette blessure ; en revanche, et c’est la bonne nouvelle, au présent, on peut toujours agir sur le présent, où l’on voit la manifestation de nos blessures à travers ces 5 caractéristiques que je vous ai données.
Chaque blessure va créer des croyances, des peurs, un fonctionnement, un masque social, des défis et tout un tas d’autres circonstances, qu’il va falloir relever ; comprendre déjà que l’on a une blessure, l’identifier, et ensuite travailler sur les défis que cette blessure nous impose afin de ne plus attirer à nous ce que nous ne voulons pas et surtout, ce qui nous fait souffrir !
Si cela vous intéresse et que vous me le disiez, je vous promets de faire des vidéos sur chacune de ces blessures, pour que vous puissiez détecter quelle est la vôtre, la dominante en tout cas, car, on les a à peu près toutes, mais il y en a toujours une ou deux qui dominent, ou qui arrivent dans un certain contexte. Vous avez des personnes qui vont agir par rapport à la blessure d’abandon dans les relations amoureuses, mais, au travail, on va plutôt retrouver la blessure d’injustice qui va se révéler. Cela va dépendre des circonstances. Quoi qu’il en soit, ces blessures, tant qu’on ne les a pas identifiées, que l’on n’a pas mis le doigt dessus, que l’on n’a pas compris qu’elles nous font agir et comprendre le monde autour de nous avec une seule vision, la nôtre, on ne peut pas sortir de ces espèces de patterns, de schémas répétitifs qui sont nuisibles, autodestructeurs, c’est un cercle vicieux duquel on peut s’extraire pour accéder à plus de joie et de bonheur. Cela n’enlèvera pas la blessure, elle sera toujours là, mais, comme toutes les blessures, soit, elles sont purulentes parce que l’on ne s’en est pas occupé, elles font donc très mal, soit, elles cicatrisent et restent une cicatrice, mais il n’y a plus de souffrance au contact ou quand elles sont exposées.
Si cela vous intéresse d’en savoir plus et de voir en détail ces blessures et leurs caractéristiques, vous le verrez, c’est assez impressionnant quand on se reconnaît dans l’une d’elles, on se dit : « non, ce n’est pas vrai, c’est tout moi ça » ! Dites-le-moi.
Je vous remercie et vous retrouve très vite pour un autre sujet.
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