Comment être plus serein?

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Vous êtes toujours en colère, vous démarrez au quart de tour, vous êtes à fleur de peau, vous rentrez facilement dans les conflits, vous ne vous sentez pas écouté, respecté, et j’en passe, et vous aimeriez que cela cesse et comprendre ce qui se joue ! C’est le thème d’aujourd’hui.

Déjà, sachez que personne n’est colérique de nature, cela n’existe pas ! La colère est en vous très souvent, certes, peut-être que c’est la réponse que vous utilisez le plus dans vos relations interpersonnelles, toutefois, cela ne veut pas dire pour autant, que vous êtes quelqu’un de coléreux. Ce n’est pas dans vos gènes, vous n’êtes pas en colère du matin au soir, mais surtout, vous réagissez peut-être avec agressivité et cela vous pose problème.

Il faut savoir que la colère c’est sain, c’est juste une émotion, c’est normal de ressentir de la colère, on ne pourra jamais s’empêcher d’être en colère, d’être indigné ; en revanche, être agressif et s’en prendre aux autres, c’est là que la colère devient un problème ; d’ailleurs, ce n’est pas la colère le problème, c’est la réponse et l’attitude que l’on a lorsqu’on ressent de la colère.

-Premier point : personne n’est colérique, nous l’avons vu, il y a juste de la colère en vous. C’est très important quand vous êtes en colère de vous dire : je suis en colère, mais pas, je suis colérique. Je ressens de la colère, mais pourquoi je ressens cette colère ? Ça va être difficile au début, vous vous laissez emporter par celle-ci, mais il est important, même une fois que la colère est arrivée, de vous poser et de vous questionner sur ce qui a provoqué et déclenché cette colère. 

-Deuxième point : Sachez que toute colère cache un besoin non respecté ! Quand vous allez faire ce petit travail d’introspection, demandez-vous de quoi vous aviez besoin à ce moment-là. Aviez-vous besoin de respect, de sécurité, de valorisation, d’amour, d’écoute ? Il y a, forcément, chez vous, un besoin qui est bafoué et qui génère de la colère !

-Troisième point : Ce qui provoque, très souvent, la colère, c’est la charge affective que l’on donne à l’événement ! Cela vient, en fait, de votre sensibilité qui, plus elle est à fleur de peau, plus vous êtes sensible, plus vous allez réagir. Encore une fois, cela vient toucher en vous quelque chose qui vous fait mal. Il va falloir venir questionner cette colère, questionner vos besoins afin de retrouver la blessure et la soigner.

J’ai fait énormément de vidéos sur le sujet, vous les retrouverez sur ma chaîne, vous pouvez également trouver des articles sur le même thème, sur mon site internet : www.noemiedesaintsernin.com

Et enfin, sachez que toute colère est une réminiscence du passé, une blessure d’enfance. Si, par exemple, quand vous étiez petit, vous ne vous sentiez pas écouté, on vous disait de vous taire que vous conteniez vos émotions ; quand vous disiez : « je me sens triste, ou j’ai peur », et que l’on vous répondait : « mais non, la petite bête ne va pas manger la grosse, tu te plains toujours », etc….Si vous avez été nié comme ça dans vos ressentis, cela a laissé une blessure qui va se réactiver dans votre vie d’adulte, chaque fois que vous allez ressentir la même souffrance que celle de l’enfant que vous étiez. C’est-à-dire que quand votre partenaire va regarder son téléphone, par exemple, alors que vous rentrez d’un voyage et qu’il ne vous a pas vu depuis deux jours, lui en fait termine ce qu’il fait ou n’a peut-être pas remarqué que vous étiez là ; vous, vous ressentez de la colère parce que cela vient toucher cette blessure qui dit : « tu vois, il n’en a rien à faire de moi » ! Ce n’est pas la vérité, mais c’est l’histoire que vous vous racontez. La colère ne naît toujours, que d’une blessure, de quelque chose qui est touché en vous, en tout cas pour tout ce qui touche les colères agressives. Parce qu’encore une fois, il y a de la colère saine, c’est plutôt une indignation par rapport à quelque chose, et qui peut, peut-être, s’exprimer sans agressivité, et il y a ces colères, là, ces réactions qui partent au quart de tour, sur lesquelles on n’a pas de prise, c’est plus fort que soi ; on voudrait prendre du recul et de la distance, mais, on a comme un besoin de s’en prendre à l’autre, c’est parce qu’on souffre et c’est pourquoi il est important de venir revisiter son histoire, afin de comprendre ce qui se joue en nous et arrêter de faire peser cette agressivité sur les autres.

J’espère, du fond du cœur, que cela va vous aider à voir votre colère différemment, quoi qu’il en soit, si c’est votre cas, ne vous blâmez pas, ne vous en veuillez pas, parce que c’est vrai que bien souvent on nourrit de la culpabilité, mais après, une fois que la colère s’est exprimée, on a du recul et l’on se dit que l’on n’a pas été sympa.

La culpabilité ne sert à rien, il est possible de sortir de ce cercle infernal de la colère, car, c’est vraiment infernal pour soi et pour les autres, pour cela, il va falloir agir et à cet effet, vous pouvez aller visiter mon site internet, vous y trouverez tous les accompagnements que je propose par rapport à ça et qui vous permettront de retrouver du confort, de la distance et surtout de ne plus réagir ou sur réagir et partir au quart de tour.