Comment accepter les refus ?
Nous allons voir pourquoi et comment vous y prendre, face à un refus, pour ne plus être vexé, mal dans votre peau, triste parfois quand on vous dit « non » !
-Première clef : Ce qu’il faut savoir, c’est que lorsqu’on vous dit non, on ne vous dit pas non à vous, on dit non à votre demande. Ce sont deux choses très différentes et cela n’a rien à voir avec vous et n’en faites pas une affaire personnelle.
-Seconde clef : c’est l’acceptation. Souvent la personne vous a dit non et vous ne l’acceptez pas parce que vous le prenez encore trop à cœur et vous n’arrivez pas à mettre de la distance entre vous et le non. Alors, comme vous n’acceptez pas, cela vous fait souffrir, or, la souffrance ne vient pas de ce que l’autre vous a fait, elle vient de ce que vous, vous n’acceptez pas.
La souffrance nait de la résistance que vous mettez à ne pas accepter ce refus pour ce qu’il est, c’est-à-dire un refus.
Peut-être que cette personne a une bonne raison de vous dire non, qu’elle est trop occupée par exemple, qu’elle a d’autres choses à faire, peut-être ne vous a-t-elle pas détaillé les raisons de son refus et peut-être qu’elle n’a aucune raison de vous dire non, elle aurait pu, vous dire oui. Quant à vous, vous pouvez peut-être accepter ce que vous ne pouvez pas changer. Si vous avez essayé de faire changer d’avis cette personne et que ce fut de nouveau un non, cela ne sert à rien d’insister, vous ne pourrez pas la changer, vous ne pouvez agir que sur vous-mêmes et c’est en acceptant le refus de l’autre que vous serez à même de le digérer.
Une autre chose à faire quand vous vivez mal un refus, c’est d’accueillir les émotions qui vous traversent. Bien souvent on ressent quelque chose et l’on met un couvercle dessus pour ne plus en entendre parler. Résultat, on va manger du chocolat, aller dépenser de l’argent, boire un verre de vin, fumer une cigarette, se jeter dans le travail, bref, trouver tous les moyens de fuite possible et imaginable et l’on va nourrir de la colère et du ressentiment à l’intérieur de soi et cela va se déposer sur quelqu’un d’autre qui n’y est pour rien, vos enfants, votre partenaire, à la moindre occasion, à la moindre étincelle, ou bien se retourner contre vous ; vous allez avoir mal au ventre, vous faire un ulcère à l’estomac, tout ça parce que vous aurez gardé ces émotions au lieu de les laisser s’exprimer.
Accueillir ses émotions c’est juste se poser quelques instants avec ce qui vous arrive. L’une des meilleures façon d’évacuer les émotions qui vous traversent, que ce soit de la tristesse, des angoisses, de la colère, des agacements, du ressentiment, de la jalousie ou n’importe quel autre sentiment douloureux et désagréable, c’est de vous poser, prendre un papier et un crayon et noter tout ce qui vous passe par la tête, tout ce que vous ressentez, tout ce que vous avez envie d’exprimer. Ne vous posez aucune question, ne vous censurez pas, peut-être que vous aurez envie d’être grossier(e), allez-y ! La feuille de papier ne vous en tiendra pas rigueur, et quand vous sentirez que l’émotion est passée, que vous aurez moins de choses à écrire, vous prenez une grande respiration, vous déchirez votre papier en mille morceaux, il est inutile que quelqu’un tombe dessus ou vous le brûlez dans la cheminée si vous en avez une ; attention, j’ai bien dit dans la cheminée, n’allez pas mettre le feu chez vous. Vous allez constater que vous vous sentez beaucoup mieux ; si cela revient un peu plus tard, c’est une éventualité, car, ce n’est pas parce que vous l’avez fait une fois que ce sera terminé, tout va dépendre de comment votre ego a été touché face à ce refus, recommencez à faire cet exercice et, je vous garantis que si vous le faites, vous allez voir des transformations assez spectaculaires ! C’est tout simple et pourtant, cela va vous aider.
-Troisième et dernière clef : relativisez ! Ce n’est pas la fin du monde, ce n’est qu’un refus, cela ne va pas changer la face de la planète, par exemple, vous vouliez vraiment cet emploi, c’était le truc de votre vie ! Cela vous ait déjà arrivé avec un partenaire, c’était l’homme de votre vie, vous aviez 16 ans il en avait 18, la vie était merveilleuse, vous ne vous imaginiez pas une seconde vivre sans lui, et pourtant, aujourd’hui, peut-être vous dites-vous en vous frottant les mains : « heureusement qu’il est parti avec une autre, ou que je l’ai quitté ! » Peut-être qu’il en est de même pour le refus que vous essuyez en ce moment ! Peut-être est-ce une bonne nouvelle ; personnellement je ne crois pas qu’il y ait de mauvaises nouvelles, il n’y a que des nouvelles qui sont mal accueillies, ou des cadeaux mal emballés par la vie ! Derrière, on peut toujours en tirer quelque chose de positif à condition d’avoir passé les étapes que je vous ai citées précédemment et de repartir de l’avant.
Être positif si l’on n’a pas accueilli ses émotions, cela ne sert à rien. On est positif une fois que l’on a accepté sa tristesse, sa colère, son désarroi, sa peur, peu importe, et qu’une fois que tout ça est bien digéré, se dire : « ok, ce n’est pas ce que je voulais, mais je continue et je suis sûr que quelque chose de mieux m’attend » !
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