5 clefs pour cesser de se pourrir la vie

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Nous allons voir comment cesser de se pourrir la vie au travers de 5 clefs.

Première clef : cesser de se faire peur ! Oui, on a beau vivre quelque chose de positif ou quelque chose de négatif, on ne peut pas arrêter le moulin dans notre tête, qui lui n’a qu’une seule direction, celle de la négativité. Sans doute l’avez-vous remarqué, tout va bien dans votre vie, c’est merveilleux, ou bien n’avez-vous pas de problèmes en ce moment, et pourtant, il y a une petite voix qui vous dit : « cela ne va pas durer ! » Cette petite voix, si l’on commence à lui prêter attention et à l’écouter attentivement, elle va alimenter l’idée négative qui nous faire voir que ce qui ne va pas, et nous empêcher de savourer le moment présent où l’on pourrait se dire : « peut-être que cela ne va pas durer puisque de toute façon, rien n’est permanent dans la vie, rien ne dure ». Alors, oui, on n’est pas à l’abri d’une voiture qui tombe en panne, d’imbéciles qui nous mettent des bâtons dans les roues, d’administrations compliquées, etc…en effet, nous ne sommes pas à l’abri des incertitudes de la vie ; en revanche, quand tout va bien, pourquoi ne pas profiter de l’instant, en arrêtant de se faire peur et écouter cette voix dans la tête qui sans cesse nous dit que cela ne va pas durer, ou bien, lorsqu’il arrive quelque chose de vraiment grave va encore davantage alimenter la négativité et construire un scénario complètement hypothétique puisque que l’on sait que plus de 90 % de nos peurs ne se réalisent jamais, mais, nous allons quand même,  construire un scénario négatif et s’accrocher à lui comme si c’était la réalité, la finalité inéluctable, comme s’il n’y en avait pas d’autres.

-Deuxième clef : Il faut cesser d’interpréter négativement les choses qui se produisent dans notre vie! Je vous donne un exemple : votre copine ne vous a pas téléphoné depuis 3 jours et vous vous dites qu’elle est contrariée, qu’est-ce que j’ai pu lui dire la dernière fois ? Peut-être n’a-t-elle pas apprécié que je lui dise que le jaune ne lui allait pas ? Et voilà, on va construire un scénario d’interprétations. 

Nous passons notre temps à interpréter tout et tout le temps ! Alors, ce n’est pas grave au fond d’interpréter, mais, on prend cela comme une vérité, « notre vérité », et nous en faisons une réalité, nous croyons que c’est vrai. Par exemple, si je l’appelle, cela va la déranger, elle n’osera pas me dire non, elle va se sentir obligée….donc, je ne l’appelle pas !

Qui a dit que c’est comme ça que l’autre allait réagir ? On fait ça pour tout et tout le temps ! Une fois encore, cessons d’interpréter, ou au moins, prenons un peu de distance avec nos interprétations et demandons-nous si c’est vraiment la vérité, et au fond, qu’est-ce que cela peut faire ?

-Troisième clef : Et, vous l’avez peut-être remarqué, en tout cas, moi aussi c’est ce que je fais, certes, de moins en moins, car, maintenant je suis outillée, je suis coach en développement personnel, j’ai suffisamment étudié tous ces leviers, toutefois, nous restons, à vie, des êtres humains, avec toutes leurs imperfections, et surtout, nous avons des fonctionnements qui sont quasi automatiques et sur lesquels nous n’avons pas le pouvoir immédiat de les empêcher, en revanche, le pouvoir que nous avons, c’est celui de les stopper et d’arrêter ce moulin dans notre tête qui nous conduit sur un chemin sur lequel on n’a pas nécessairement envie d’aller, car, ce n’est pas le chemin de la joie, de la paix et de la sérénité. 

Ce fonctionnement-là nous invite trop souvent à assombrir une situation. Alors, certes, peut-être venez-vous de perdre votre emploi, que vous venez d’apprendre que vous avez une maladie grave ou que votre partenaire vient de vous dire qu’il allait vous quitter, ok ! Je ne vais pas vous dire que c’est super et qu’il faut aller ouvrir une bouteille de champagne, sauf si c’est l’état d’esprit dans lequel ça vous met. Une fois que l’on a accusé le coup et accueilli les émotions qui nous traversent, on peut peut-être mettre à nouveau un peu de distance entre l’événement et nous-mêmes afin de ne pas en rajouter et noircir davantage le tableau. Par exemple dans la perte d’emploi, tout de suite on se raconte une histoire triste : « je ne vais pas retrouver, je suis trop âgée, c’est verrouillé en ce moment, le marché de l’emploi n’est pas favorable, c’est la crise, on prend des gens plus jeunes », etc…

Effectivement, on est en train de remuer le couteau dans la plaie et d’assombrir la réalité, alors que, peut-être, on peut retrouver quelque chose tout de suite et que c’est peut-être la meilleure nouvelle, la meilleure chose qui pouvait vous arriver et éventuellement trouver quelque chose de mieux, que c’est juste un petit coup de pouce de la vie ! Si vous vous retrouvez dans cette situation, arrêtez de projeter du négatif dans un futur hypothétique puisque, vous n’êtes pas sûr à 100 % que c’est ce qui va se passer !

-Quatrième clef : passez du mode ruminations, que l’on vient de voir, au mode solutions.

Oui, parce que pendant que vous êtes en train de vous dire : « je n’y arriverai pas, c’est trop compliqué, c’est une catastrophe…. », vous vous laissez entrainer dans un scénario négatif et des projections dans un futur hypothétique, vous vous privez de chercher des solutions, ici et maintenant ! Vous vous privez de vous poser et de vous dire : «  ok, la situation ne me convient pas, mais, que puis-je faire, là, maintenant à partir de ce que j’aie aujourd’hui ? » Vous allez voir que des ressources, vous en avez, qu’il y a des choses à faire, mais que tant que vous êtes dans les ruminations et que vous avez décidé finalement, que vous émettez des prophéties du style : il va se passer ça, c’est comme ça que cela va finir, je suis sûr que, etc…Oui, pendant que vous faites ça, finalement, pourquoi chercher des ressources puisque vous êtes convaincu que cela ne va pas bien se passer ou que c’est comme ça que cela va se terminer ! Eh bien non, posez-vous un instant, prenez de la distance et cherchez quelles sont vos ressources et vos solutions. Que pourriez-vous faire pour passer tout de suite à l’action ?

-Cinquième clef : « Quand tout va bien, tout va bien » ! Peut-être l’avez-vous remarqué, quand dans votre vie il vous arrive quelque chose de joyeux, qu’en ce moment c’est cool, ça va bien, et que, j’en ai parlé dans le début de cette vidéo, il y a la petite voix qui vous dit que cela ne va pas durer et ainsi de suite, alors non, savourez l’instant présent, peut-être qu’en effet cela ne va pas durer, mais, vous n’en savez rien ! Quand cela va-t-il s’arrêter ? Vous ne le savez pas non plus. Entre le moment où tout va bien et le moment où il va y avoir, peut-être, une contrariété, si vous vous projetez en imaginant que cela va mal se passer, à votre avis ? Vous ne profitez pas du moment où tout va bien, et il est un peu gâché, et l’on se pourrit la vie en se gâchant l’existence en projetant et en pensant que cela ne va pas durer.

Rien que ça, c’est se pourrir la vie, car, on ne savoure pas et l’on n’a pas de reconnaissance et d’attention pour ce qu’il se passe maintenant et qui est bon pour vous !