Cultiver la joie de vivre

Dans un monde où le cynisme et la lassitude sont de mise, cultiver sa joie de vivre peut paraître hors de propos, pour ne pas dire irresponsable. Incomprises, les personnes joyeuses attisent souvent la colère et l’incompréhension autour d’elles. Comment peut-on cultiver la joie de vivre alors que la société se délabre, que les guerres et autres catastrophes rongent les quatre coins du globe, et que cela ne semble pas prêt de s’arranger ?

Ne nous laissons pas influencer par cette morosité. Cultiver sa joie de vivre n’est pas de l’égoïsme. Il s’agit au contraire de la seule posture valable à adopter en cette époque troublée. Il est grand temps d’apprendre à cultiver la joie de vivre.

La joie de vivre, un idéal dépassé ?

Il suffit d’allumer son poste de télévision ou d’écouter la radio pendant quelques minutes pour s’en assurer… La joie de vivre n’a pas le vent en poupe. Partout autour de nous, les gens s’évertuent à prêcher la mélancolie et le défaitisme. Les informations et autres émissions sont autant de tribunes ouvertes pour déverser plaintes et rancœurs.

Les clefs de votre passé

  Chaque scandale, chaque catastrophe naturelle, chaque fait divers sont une nouvelle occasion de nourrir une anxiété latente, devenue synonyme d’intelligence et de lucidité dans l’opinion publique. Les personnes négatives sont désormais perçues comme les seules dans le vrai, capables d'empathie et dignes d’éloges. Tout autour de nous nous poussent à suivre nos penchants pessimistes, pourtant terriblement contre-productifs.

Dans ces conditions, revendiquer une certaine joie de vivre et s’intéresser à la psychologie positive semble au premier abord désuet, quand ce n’est pas dérisoire.

Pourquoi cultiver sa joie de vivre ?

Ne nous y trompons pas. Ce que l’on nous présente comme une preuve de lucidité et d'empathie n’est en réalité bien souvent que la réponse primaire et instinctive à une situation difficile. Et si les personnes les plus responsables et vertueuses n’étaient pas celles que l’on nous présente habituellement ?

Il est vrai que les personnes révoltées et indignées présentées dans les médias sont parfois à l’origine d’actions visant à améliorer les choses. Mais pour une poignée d’individus capables de se nourrir de la négativité ambiante, combien se laissent porter par leurs instincts négatifs et se contentent de cet état de fait sans chercher la moindre solution ?

Seule la joie de vivre demande courage et force de volonté pour être cultivée.
Loin de mener à l’apathie, la joie de vivre est au contraire une voie royale vers l’action et l’attention à autrui. On le sait bien au fond, savoir apprécier ce que l’on a et ce que l’on est, et relever ce qu’il y a de bon dans chaque instant de la vie est le meilleur moyen de développer l’énergie nécessaire à l’amélioration de notre environnement.

Et contrairement à ce que les pessimistes voudraient nous faire croire, la négativité est facile. Seule la joie de vivre demande courage et force de volonté pour être cultivée. Elle demande un travail quotidien, surtout à une époque où elle tend à être déconsidérée.

Apprendre à cultiver sa joie de vivre

Alors oui, cultiver sa joie de vivre demande des efforts chaque jour renouvelés. Mais cet état d’esprit est la plus belle réponse à apporter aux problématiques qui nous entourent. C’est surtout le plus beau cadeau que l’on puisse faire à soi-même et à son entourage.

Il faut avoir le courage de prendre chaque jour la décision d’être heureux.
Pour cultiver sa joie de vivre, il faut avoir le courage de prendre chaque jour la décision d’être heureux et de ne pas se laisser abattre, même lorsque la tentation est grande. Pour cela, il existe des principes universels, que les sages du monde entier nous invitent à pratiquer depuis des siècles.

Développer sa gratitude est un premier pas dans la joie de vivre. Chaque matin au lever, chaque soir au coucher, et régulièrement dans la journée, prendre le temps de penser aux plaisirs à notre portée et à tous les cadeaux que la vie nous fait permet de mieux nous armer face à l’adversité.

D’autant qu’à bien y regarder, nos journées sont ponctuées d’un grand nombre de plaisirs que nous ignorons le plus souvent : un repas en famille, une chanson qui passe à la radio en allant au travail, un rayon de soleil à travers les nuages… Les cadeaux que la vie nous offre sont très nombreux. Mais il est impossible de le réaliser si l’on passe son temps à ruminer le passé et à anticiper l’avenir. Pratiquer la méditation de pleine conscience est le meilleur moyen de développer notre capacité d’apprécier les choses, tellement éteinte dans notre époque agitée.

En tâchant chaque jour de développer une meilleure hygiène de vie, on met son corps et son esprit en état d’apprécier au maximum chaque instant. Dormir suffisamment, pratiquer un sport régulièrement, reprendre contact avec la nature et s’alimenter sainement sont d’excellents moyens de se sentir bien dans son corps et dans sa tête.

Partager sa joie de vivre

Aucun résultat positif ne pourra ressortir de la négativité actuelle.
Répétons-le une nouvelle fois : non, cultiver sa joie de vivre n’est ni égoïste ni inconscient. Tandis que la négativité et la colère ne peuvent à terme que mener au défaitisme et au statu quo, la joie de vivre est la seule posture qui vaille la peine d’être partagée. Aucun résultat positif ne pourra ressortir de la négativité actuelle.

Pour casser le cercle vicieux du cynisme ambiant, il est grand temps d’encourager son entourage à apprécier la vie dans toute sa profondeur et sa diversité. Arborer un sourire face à l’adversité, pratiquer la bonté et cultiver la gentillesse autour de soi… Quelle plus belle réponse pouvons-nous apporter aux problématiques actuelles ? Seule la joie nous permettra de cultiver tout l’amour et la compassion qui nous manquent. Ensemble, ayons le courage d’être joyeux et de partager cette nouvelle arme autour de nous.

C’est évident, l’inquiétude et le pessimisme ne nous permettront jamais d’améliorer notre sort. Contrairement à ce que l’on nous suggère à longueur de journée, ces réponses instinctives ne peuvent amener que davantage de tristesse et de colère. Alors, ne succombons plus aux alarmes ambiantes… Ce n’est qu’en ayant le courage de cultiver notre joie de vivre que nous pourrons réapprendre à apprécier ce que nous avons, pour enfin trouver l’énergie d’améliorer le sort de chacun de nous.

0 réponses

Laisser un commentaire

Rejoindre la discussion?
N’hésitez pas à contribuer !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

POUR ALLER PLUS LOIN