Le burn out: comment l’éviter ?

Que l’on soit salarié, travailleur indépendant, artisan, commerçant et même maman au foyer, le burn-out est quelque chose auquel nous pouvons tous être exposés.

Le problème avec cette maladie (car oui, il s’agit bien d’une maladie), c’est qu’on ne la voit pas toujours venir.

L’être humain a une capacité de résilience incroyable. Notre corps est capable de compenser durant de mois, voire des années. Et, du jour au lendemain, il n’y arrive plus. La machine stoppe tout net et l’on se retrouve à ne plus être en capacité de faire quoi que ce soit.

Mais comment est-il possible d’en arriver là ?

En réalité, le burn-out vient simplement d’une mise sous pression qui ne permet pas de récupération. C’est surtout quand il y a un écart trop important entre ce que l’on doit faire et ce que l’on arrive à faire réellement. Plus on avance et plus la montagne est grande, on a beau multiplier les actions, la charge est telle, la pression est si forte que l’on n’arrive pas à gérer.

C’est un épuisement moral, physique, psychique.

Pourtant, notre corps nous envoie des signaux. Fatigue permanente, maux de dos, insomnies, maux de tête, de ventre, sujet aux infections, douleurs diverses…

Notre état émotionnel change lui aussi, l’on est plus irritable, plus émotif…

Et le plus vicieux c’est que le burn-out touche les personnes les plus investies dans leur travail ou leur famille. Elles sont loyales, fidèles, impliquées, soucieuses de bien faire, ce sont des personnes sur lesquelles on peut compter. Or, elles ont beau se donner corps et âme, elles finissent toutes par ne plus arriver à faire face aux exigences qu’on leur fixe ou de ce qu’elles imaginent qui est attendu ou bien, elles ne parviennent pas à faire face à leurs propres exigences.

Ces personnes finissent par s’oublier, bafouent leurs besoins, ne savent pas dire non ou mettre la barre moins haute et elles finissent immanquablement par perdre leur énergie, leur motivation et peu à peu l’estime d’elles-mêmes. Et le plus grave, c’est qu’elles se remettent en cause, en se disant qu’elles ne sont pas à la hauteur, elles vivent leur incapacité à tout gérer comme un échec, sans voir que ce qui est attendu est tout simplement inhumain. 

Pour éviter un burn-out, il convient de s’écouter et de ne pas nier les signes de fatigue et d’épuisement. Lorsque les signes arrivent, il faut les écouter et ne pas se dire que cela va passer, car, une fois que le burn-out est là, il faut de 3 mois à 2 ans pour s’en remettre. Et le risque est de basculer dans une autre maladie toute aussi invalidante, la dépression.

Je vous invite à regarder la vidéo que j’ai consacré à ce sujet.