Une astuce géniale pour qu’il participe aux tâches ménagères
Aujourd’hui, je vais vous faire une série de vidéo sur le thème : « il ne veut pas », et nous allons commencer avec : « il ne veut pas participer aux tâches ménagères ».
Ça vous intéresse ? Eh oui, ça arrive ! Mais, j’ai une astuce infaillible à vous donner que j’ai moi-même testée avec ma fille, je vous en parle à la fin de cette vidéo, mais commençons par le début.
Votre enfant refuse de participer aux tâches ménagères, alors, si l’on s’inquiétait de savoir pourquoi ? Trop souvent, lorsqu’on donne des ordres à nos enfants, on ne s’inquiète pas de leur expliquer ou de justifier le « pourquoi » on désire qu’ils participent aux tâches de la maison. Cela parait très bête, mais si je vous dis : « va faire ça » sans vous expliquer le sens que cela a, peut-être n’aurez-vous pas envie ; il y a encore des gens qui jettent des mégots dans la rue, peut-être que ces gens-là ne se rendent pas compte de l’impact que va avoir ce simple geste sur la planète, sur l’écologie, sur l’écosystème, ils ignorent sans doute combien de milliers d’années il faudra pour que le mégot se dégrade, tous les dégâts que cela peut faire au niveau environnemental, et peut-être que s’ils savaient, cela pourrait les inciter à ne plus le faire, par exemple. Pour un enfant, c’est pareil, et c’est même encore plus vrai parce qu’ils sont encore petits et pas suffisamment matures pour raisonner par eux-mêmes.
Expliquez à votre enfant pourquoi vous attendez de lui qu’il vous aide dans les tâches quotidiennes, parce que, cela n’est pas emballant, nous aussi, il faut bien le reconnaitre, si l’on pouvait s’en passer, on s’en passerait très bien. Ce ne sont donc pas, pour les enfants des tâches très amusantes, c’est pourquoi lui expliquer que c’est important quand on est une famille, que chacun participe aux tâches de la maison. Lui montrer que tout ce que vous faites pour lui, laver son linge, le repasser, les repas, vous vous occupez de sa santé, de sa sécurité, de remplir le réfrigérateur, le conduire à ses activités, veiller à ce qu’il ait des vêtements chauds en hiver, renouveler sa garde-robe quand ses vêtements deviennent trop petits, bref, montrez-lui tout ce que vous, vous faites pour lui et dites-lui que c’est un peu normal maintenant qu’il est plus grand, qu’il participe pour vous aider ; pourquoi ? Parce que lorsqu’on est une famille, chacun est responsable du bien-être de tout le monde et que donc chacun participe à ce bien-être, et, la deuxième chose, cela vous aide vous, à avoir plus de temps pour vous ; et ça, il ne faut pas hésiter à le dire : je fais déjà beaucoup de choses et quand tu m’aides, cela me donne du temps et c’est génial parce que, grâce à toi, je vais pouvoir lire, aller faire du Yoga, passer plus de temps avec toi également, je vais pouvoir lire ce magazine que je n’ai pas eu le temps d’ouvrir depuis une semaine, etc, etc…
Cela donne un côté très positif, vous pouvez préciser que certes, c’est rébarbatif, mais que derrière, il y a des conséquences positives à faire ces tâches ménagères.
La troisième chose, c’est que votre enfant a besoin d’apprendre, lui aussi, comment gérer une maison, comment on fait partir un lave-vaisselle, comment on étend du linge, comment on range bien sa maison, comment on cuisine, comment on met la table, oui, ça fait partie des apprentissages dont il aura besoin, vous ne serez pas toujours là, un jour, il aura son propre appartement, c’est donc bien qu’il sache tout faire également .
Une fois que vous aurez dit tout ça, peut-être que cela ne marchera pas et qu’il n’aura pas envie de coopérer pour autant, et c’est pourquoi je vais vous expliquer ce qu’il s’est passé pour moi.
Je vais vous raconter ce que moi, j’ai mis en place pour l’une de mes filles qui s’opposait avec beaucoup de virulence à participer aux tâches ménagères.
J’ai décidé en début d’année scolaire de revoir le planning des tâches qui allaient leur incomber ; c’est évolutif, plus l’enfant grandit, plus on peut lui donner de responsabilités. J’ai donc décidé de rajouter de vider le lave-vaisselle, avant, elles étaient un peu jeunes pour le faire, c’est tout de même assez haut, elles étaient un peu trop petites, je juge maintenant qu’elles peuvent le faire sans problème ; avant, elles débarrassaient la table, mais elles ne mettaient pas dans le lave-vaisselle parce qu’elles ne le faisaient pas comme il faut, mais désormais, j’estime qu’elles sont aptes à le faire ; par contre, j’ai supprimé une tâche qui ne fonctionnait pas très bien, c’est-à-dire qu’avant, l’une mettait la table et l’autre la débarrassait et l’on faisait ça à tour de rôle, sauf qu’il y en avait toujours une qui disait : « non, c’est moi qui l’aie fait à midi », moi je ne me souvenais plus qui avait fait quoi, j’ai donc décidé de changer ça et de faire un jour l’une, un jour l’autre ; Marie trouvait que c’était très injuste, elle me disait : « oui, mais si le dimanche par exemple, il y a 3 repas et qu’on est plus nombreux, ça fait plus de vaisselle, plus de choses à mettre et à débarrasser, et le lundi elle, sa sœur, comme elle a école, elle n’aura que le repas du soir, en plus, si papa voyage, il n’y aura que 3 assiettes au lieu de 4 et c’est pas juste ». J’ai répondu que cela ne pouvait pas être juste tout le temps, mais que des fois cela tomberait sur elle aussi, et c’est comme ça, on ne va pas changer, que j’en ai assez de ne pas savoir qui fait quoi. Je vous conseille de leur mettre un calendrier, moi j’ai mis dessus leurs initiales, ainsi, tous les jours on sait qui fait quoi, et très régulièrement elles s’y réfèrent.
Ce que vous pouvez mettre également sur le réfrigérateur, c’est une liste avec qui fait quoi ce qui va permettre à votre enfant de cocher quand il a fait une tâche. Vous êtes sûre alors qu’il n’oublie rien et cela vous évite de répéter sans cesse les mêmes choses.
Je reviens à mon histoire, Marie me dit, et ça, cela a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase : « oui, mais le lave-vaisselle, pas d’accord, si ça tombe le jour où c’est moi qui débarrasse, je veux pas, c’est pas juste…. » Elle était très fâchée ! Je lui ai donc dit : « si j’ai bien compris, tu refuses ? » Oui me dit-elle ! Il est inutile de parler à un enfant en colère, car, cela ne sert à rien, il n’écoutera pas, j’aurais juste rajouté de la colère à sa colère, je n’ai donc rien dit, j’ai vidé le lave-vaisselle, puis, j’ai pris un petit sac, j’ai mis dedans toutes ses affaires sales, j’ai pris un autre sac dans lequel j’ai mis toutes ses affaires propres à repasser, et je suis allée la voir une heure après quand elle était calmée en lui disant : « tu vois, ce n’est pas grave, ça m’a fait réfléchir ce que tu m’as dit, c’est vrai que ce n’est pas juste et d’ailleurs, si je regarde mon emploi du temps, j’en fais vraiment beaucoup trop. Je fais les courses pour tout le monde, tout le temps, je cuisine pour tout le monde, tout le temps, je lave le linge, je le repasse, bref, j’ai listé tout ce que je faisais, tu as raison, ça, c’est ton linge à laver, je vais t’expliquer comment fonctionne le lave-linge, ça, c’est ton linge à repasser, je te montrerai comment marche le fer à repasser, et pour ce soir, tu te feras ton diner, car, tu as raison, je ne vais faire tout ça que pour moi ». Là, silence radio, elle est remontée dans sa chambre, et, elle est redescendue une heure après en pleurant : « je veux pas que tu me fasses plus à manger, que tu t’occupes pas de moi… » J’ai dit, mais non, ce n’est pas que je ne m’occuperai plus de toi, mais tu vois et tu comprends bien que moi aussi je ne souhaite pas participer à tout, moi aussi je suis fatiguée, je n’ai pas envie de faire tout ça, je préférerais faire autre chose ! Elle me dit qu’elle avait bien compris, et l’affaire fut réglée.
Au lieu de crier, de vous énerver et donner des punitions que vous ne tiendrez jamais, essayez de réfléchir et de trouver toujours une alternative pour faire comprendre à votre enfant et le mettre en situation à votre place, qu’il puisse mesurer par lui-même l’impact de son refus et pourquoi il est important qu’il participe.
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