Mon enfant ne réussit pas à l’école
Comment pouvez-vous aider votre enfant à réussir à l’école ?
La première chose, c’est déjà de faire redescendre la pression que vous lui mettez.
Il n’a pas de bonnes notes à l’école et cela vous inquiète ? Eh bien, sachez que ne pas être scolaire ne veut pas dire ne pas être intelligent !
Il peut être très intelligent, mais ne pas avoir l’intelligence que l’école valorise et ce n’est pas parce qu’il n’a pas de bonnes notes aujourd’hui qu’il en sera de même dans l’avenir, cela peut changer, il peut s’améliorer, évoluer positivement, peut-être cela aura-t-il lieu tardivement, mais tout est possible !
Ce qu’il est important de savoir c’est que cela n’aura aucun impact sur le fait qu’il réussisse sa vie ou pas.
Si la réussite d’une vie dépendait de bonnes ou mauvaises notes à l’école, cela se saurait !
Ce n’est pas parce que l’on aura réussi des concours et obtenu des diplômes que l’on sera une personne heureuse et bien dans sa peau. Des tas de personnes ont obtenu des diplômes prestigieux et malgré cela, n’étaient pas heureuses, tant dans leur vie de couple, que professionnelle ; combien avaient des aspirations tout autres, mais, comme ils réussissaient à l’école, ont été poussés dans une voie qui n’était pas la leur ?
À mon sens, ce qui est le plus important pour nous, en tant que parents, c’est que nos enfants soient heureux, même sans obtenir des bulletins scolaires prestigieux !
Toutefois, quelle est la solution pour aider notre enfant en difficulté, à ce qu’il trouve du plaisir à apprendre ?
La première chose qui me semble importante, c’est de creuser un peu pour voir s’il n’a pas un souci de type dyslexie, dysorthographie, dysphasie ou autres ; ces fameux dys dont on parle beaucoup actuellement, c’est-à-dire, voir s’il n’y a pas un problème d’apprentissage. Faire un bilan dans ce domaine est la première chose nécessaire.
Voir également si votre enfant n’est pas à « haut potentiel », ce que l’on appelait par le passé « enfants surdoués ». Toutefois, ce n’est pas parce que l’on a un haut potentiel que l’on réussit tout à l’école. Cela indique des capacités plus élevées que la moyenne dans certains domaines, mais une immaturité dans d’autres domaines, et surtout, une « inadaptabilité » au système qu’il soit scolaire ou autre.
Voir s’il n’a pas de problèmes de concentration également.
Il n’en reste pas moins que si vous avez des doutes sur ses capacités, en tenant compte qu’il y a des enfants qui s’ennuient à l’école, ce qui est souvent le cas des enfants à haut potentiel, ils ne trouvent pas d’intérêt dans la scolarité et dès lors, leurs capacités ne sont pas exploitées, car ils ne les utilisent pas, mais il y a également, les enfants qui s’impliquent qui sont sérieux, mais qui n’y arrivent pas pour autant. Il est nécessaire de faire le distinguo entre les deux et personnellement, je vous invite à consulter pour ce qui est des enfants de la seconde catégorie, si vous ne l’avez pas encore fait. Ne serait-ce que pour vous rassurer, voir s’il n’y a pas un diagnostic à poser, de manière à trouver des solutions pour aider et accompagner votre enfant dans de bonnes conditions.
Si après toutes ces investigations, rien n’est décelé, que fait-on ?
Eh bien, selon la théorie d’Howard Gardner, psychologue américain, il existe 8 formes d’intelligence et l’école n’en évalue et n’en valorise que deux !
Nous allons voir ensemble ces 8 formes d’intelligence, je ne vais pas vous les donner dans un ordre d’importance, parce qu’il n’y a pas d’importance ; vous vous essaierez à trouver dans ces 8 formes, quelles sont les 2 qui sont valorisées par l’enseignement scolaire.
-1] : L’intelligence linguistique. C’est la capacité à utiliser le langage, écrit ou oral, afin de communiquer, de se faire comprendre. Ce qui va développer des capacités d’écriture, de rédaction, de communication et de théâtre également.
-2] : L’intelligence sociale. Elle est appelée également « Intelligence interpersonnelle », qui est cette capacité à bien vivre avec les autres et savoir communiquer et interagir avec eux, créer du lien, ou fédérer.
-3] : L’intelligence naturaliste. Celle qui nous donne la capacité de repérer les végétaux, les minéraux, avoir des compétences envers la nature. Le commandant Cousteau, par exemple, avait, je pense, une intelligence naturaliste.
Essayez de voir, concernant votre enfant, dans quel domaine il vous semble le plus compétent. Alors, nous ne possédons pas qu’une seule intelligence, mais il y en a toujours une, deux ou trois qui vont dominer par rapport à d’autres.
-4] : L’intelligence corporelle ou kinesthésique. C’est-à-dire la capacité à utiliser son corps, pour faire du sport, pour danser, etc…Ces personnes possédant cette intelligence sont des personnes que l’on dit « douées », que ce soit dans le domaine du sport, de la danse ou autre, elles vont exceller.
Cette capacité kinesthésique appartient également aux personnes habiles de leurs mains dans les travaux manuels.
-5] : L’intelligence visuelle. Elle va permettre de se repérer dans l’espace, d’évaluer des perspectives. Elle est très utile aux personnes qui dessinent, aux photographes, dans le cinéma également, les vidéos, etc…
6] : L’intelligence musicale. Le nom est parlant, c’est cette capacité à avoir l’oreille musicale ou des compétences pour reconnaître des sons ou des morceaux de musique, créer des harmonies, composer, avoir du rythme, avoir une sensibilité. Ces personnes vont exceller dans tout ce qui touche à la musique.
-7 : L’intelligence logicomathématique. Elle est parlante également, c’est la capacité rationnelle, pragmatique et cartésienne qui rend aisé la pratique de la géométrie, les mathématiques et tout ce qui est matière scientifique.
-8 : L’intelligence intrapersonnelle. C’est-à-dire l’aptitude à l’introspection. Le questionnement sur soi et à l’intérieur de soi, la capacité à analyser ses émotions, ses sentiments et ses comportements.
Alors, avez-vous retrouvé votre enfant au milieu de toutes ces intelligences ? Elles sont capitales, car, qu’aurait été mère Teresa sans cette capacité relationnelle qu’elle possédait, d’ouverture de cœur, et de sensibilité aux autres ? Qu’aurait été l’abbé Pierre s’il n’avait pas eu, lui aussi, cette capacité d’empathie ?
Qu’aurait été Picasso s’il n’avait pas eu cette intelligence visuelle et spatiale ? Peut-être était-il nul en maths, en géométrie, nul en espagnol, heureusement, pour nous déjà, il avait cette compétence.
Alors, ce qu’il ressort de tout cela, c’est que plus on va miser sur les atouts de nos enfants, plus on va les diriger vers des voies dans lesquelles ils vont pouvoir exceller !
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