Comment faire pour que votre enfant dorme ?

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Comment faire pour que votre enfant se couche, dorme, fasse ses nuits entières et arrête de vous réveiller sans arrêt ?

C’est une question que de nombreux parents se posent c’est aussi une problématique qui est commune. 

Déjà j’ai envie de dire que c’est un petit peu normal. Alors il c’est sûr que si votre enfant à 6 ans et qu’il ne dort toujours pas, c’est qu’il y a du souci à se faire. 

Mais en tout cas si votre enfant est très petit, la première année il a besoin de se caler, il a besoin d’être rassuré,  enfin bref, il a besoin de trouver ses marques et d’être en confiance.

Souvent quand votre enfant se réveille la nuit et met du temps à s’endormir, qu’il refuse d’aller se coucher, qu’il vient dans votre lit : c’est qu’il y a quelques réglages peut-être et qu’il faut adapter. C’est ce que je me propose de faire dans cette vidéo, essayer de vous dire un petit peu les choses qu’il ne faut pas faire et les choses qu’il faudrait faire et mettre en place pour que votre enfant dorme enfin.

Déjà très rapidement, on va parler des enfants qui ont entre 0 et 6 mois. En fait,  de 0 à 3 mois, il est normal que votre enfant se réveille la nuit. Bien sûr que vous pouvez avoir autour de vous des exemples différents et connaître des enfants qui au

bout de 15 jours ou un mois font leurs nuits entières. Cela arrive, cela existe, mais ce n’est pas la normalité c’est au contraire une exception ! Ne prenez pas cela comme critère.

Au début, votre enfant a besoin de s’alimenter souvent, il a besoin de trouver ses marques et quand il est très petit, et bien moi, la meilleure chose que je vous conseille, si vous en avez le désir, c’est de dormir avec votre enfant !

Et, si vous avez un souci avec le cododo, j’ai envie de vous dire que votre enfant avant de naître il dormait déjà dans le lit conjugal. Il faisait ses nuits avec vous au milieu du lit. C’est pourquoi  je vous conseille de poursuivre le cododo avec votre enfant après la naissance.

Bien entendu, on entend tout et le contraire sur ce sujet-là. Ce que je peux vous dire, c’est que j’ai eu trois filles, elles ont toutes les trois dormi avec moi et toutes les trois

ont rejoint leur petit lit très rapidement, dès qu’elles ont commencé à supprimer le biberon de la nuit où la tétée de la nuit et du coup je n’ai pas eu de soucis pour les coucher. Je vous conseille de ne pas croire l’histoire qui dit que : si vous dormez avec votre enfant, il va s’habituer à dormir avec vous et qu’ensuite il ne pourra plus dormir tout seul. 

Bien évidemment il y a des choses à mettre au clair, c’est-à-dire qu’on peut dormir avec son enfant la nuit et non pas le jour. 

Évitez de le faire la journée, essayez de le mettre dans son berceau ou dans son lit ou son couffin enfin dans sa chambre s’il en a une pour qu’il s’habitue à son espace.

Ne fermez pas les volets le jour, vous pouvez un petit peu tamiser la lumière, mais montrez-lui bien que quand c’est la nuit, c’est la nuit et quand c’est le jour, c’est le jour. Il faut qu’il puisse faire la différence dans son esprit et associer lumière : c’est le jour. J’entends du bruit, maman qui s’active pendant que je dors.

C’est donc important de ne pas non plus marcher sur la pointe des pieds avec un enfant la journée pour qu’il s’habitue aux bruits. 

La nuit en revanche, votre enfant va très vite se rendre compte que c’est plus calme, qu’il y a moins de lumière…

Cessez de croire que votre enfant va s’habituer à dormir avec vous parce que vous allez aussi lui donner l’habitude de dormir tout seul. Et ceci en le ne prenant que la nuit quand il tête ou quand il s’alimente. Et vous le coucherez dans son petit lit aux autres moments. 

C’est ce qui s’est passé pour moi c’est-à-dire qu’un jour, j’ai mis mon bébé dans son lit, il devait être 18 heures, et puis finalement il a dormi sans se réveiller jusqu’à 6 ou 7 heures du matin. Un jour, mon bébé a supprimé le repas de la nuit et je me suis retrouvée avec un enfant qui s’est mis à dormir tout seul dans sa chambre.

Il faut savoir que c’est rassurant pour votre enfant d’être contre vous, il était habitué à vos bruits, il était habitué à vos battements de cœur, il était habitué à votre souffle à, votre respiration et donc en le gardant près de vous il dormira mieux.
Les Africains font ça, ils dorment même très tard avec leurs enfants dans la même case et ce n’est pas pour ça qu’ils ont des enfants qui sont accrochés à eux.

En tout cas, dans tous les cas de figure, tant que le besoin est du côté de l’enfant pour moi, le cododo ne me pose aucun problème. Le problème, si on peut appeler ça un problème, on va dire que ce qui me dérange un petit peu plus, c’est quand c’est les parents qui ont le désir de dormir avec leurs enfants et pas le contraire.

Maintenant, il y a sans doute des erreurs que vous avez peut-être faites et puis des choses totalement inconscientes auxquelles vous n’avez peut-être même pas pensé. 

Il arrive très souvent que votre enfant se réveille simplement pour vous dire : « et oh

je suis en vie, et je vais bien ». Et que faites-vous ? Souvent vous emportez, vous vous énervez, vous n’êtes pas content et vous le lui montrez. Et, même si vous ne le lui montrez pas, il le ressent et donc cela crée beaucoup d’angoisses .

Pourquoi ? 

Parce que peut-être que quand il était tout petit, vous avez pu avoir peur. Peur qu’il ne se réveille pas, peur qu’il s’étouffe, peur de la mort subite du nourrisson… En somme, vous avez nourri des tas de peurs et si en plus vous avez fait une fausse couche avant la naissance de cet enfant ou que vous ayez perdu un autre enfant et bien,  vous allez projeter sur ce bébé vos angoisses. 

Alors attention ce n’est pas de votre faute, ne vous culpabilisez surtout pas,  en revanche votre enfant a besoin d’entendre que vous êtes en paix. Pour cela, il suffit de lui parler, il

suffit d’aller voir votre enfant le soir lorsqu’il dort, ou, si vous préférez, lui dire dans son sommeil ou même lorsqu’il  est réveillé. Même si vous avez l’impression qu’il ne comprend rien parce qu’il n’a pas encore acquis le langage.

Moi, je vous assure qu’il sait entendre d’une certaine manière vos vibrations et donc je suis sûre qu’un enfant comprend beaucoup plus de choses qu’on ne le pense. Alors, expliquez-lui, dites-lui : « tu sais quand tu étais petit(e), j’ai eu très peur de te perdre,

j’ai eu peur de ne pas mener ma grossesse à terme, j’ai eu peur que tu ne te réveilles pas, j’ai eu peur que tu t’étouffes… mais maintenant c’est fini, tu peux dormir en paix, ce n’est plus la peine de me réveiller. Je sais que tu vas bien, que tout va bien et que tu es en sécurité. Rassurez votre enfant.

Voyons les choses à ne surtout pas faire quand on a un enfant qui refuse de dormir la nuit ou qui se réveille, vient dans votre lit ou fait un cirque avant de se coucher.

C’est de le gronder. C’est de lui montrer que ça vous casse les pieds, en tout cas violemment au contraire, rassurez-le et essayez de trouver la raison pour laquelle il refuse de se coucher.

Est-ce qu’il a peur ? Et donc il faudrait mettre une petite veilleuse !

Est-ce qu’il faut laisser un peu sa porte entrouverte ?

Est-ce qu’il voudrait choisir tout seul les draps de son lit ?

Est-ce qu’il a besoin d’un câlin avant de se coucher ?

Est-ce qu’il a besoin justement de refaire le point sur sa journée parce qu’il y a eu des choses peuvent l’avoir perturbé ?

Essayez de comprendre ce qui l'empêche de dormir ? Posez-lui la question, si il est en âge de vous répondre ou essayez vous-même de trouver ce qui ne va pas et surtout apaisez-le et rassurez-le.

Gronder,  crier, s’énerver, s'emporter, menacer : vous avez sans doute essayé et pu constater que ça ne sert à rien. Si votre enfant est tout petit et même s’il est un peu plus grand et qu’il pleure, on vous dira sans doute : « laisse-le pleurer, tu vas voir, il va se calmer ! » 

Et bien les gens qui vous disent cela ont raison ! Effectivement, si vous laissez pleurer votre enfant,  au bout d’un moment, il va arrêter de pleurer. Ce ne sera pas parce que son angoisse sera passée, simplement parce qu’il aura compris que cela ne sert à rien de pleurer. Vous n’allez pas venir et comme il n’a pas d’autres moyens de vous faire venir que de pleurer, il s’arrête et se dit que ça ne sert à rien. Quand je pleure, on ne vient pas. Pourtant, son angoisse à lui n’a pas diminué. 

S’il pleure,  ne le sortez pas du lit, si vous jugez qu’il a assez grand pour  passer sa nuit tout seul, mais vous pouvez vous asseoir à côté de lui, lui prendre la main à travers les barreaux, lui montrer que vous êtes là et rassurez-le en lui disant que tout va bien, en lui chantant une berceuse, en lui racontant une histoire…

Et sachez que, si vous vous êtes calme ce sera beaucoup plus facile de lui apporter du calme à lui aussi. Parce que si vous êtes tendu et que lui aussi est tendu, un enfant est comme une éponge, il va capter vos vibrations et cela va empirer son état.

Maintenant, voyons ce qu’il faut faire !

La première chose à faire quand on a un enfant, c’est d’instaurer un rituel : faire toujours la même chose une heure avant le dodo. D’abord on prend le bain, ensuite on va dîner, après on lit une histoire, puis on se brosse les dents, ensuite on fait pipi, puis on va se coucher, on fait 3 câlins, un gros bisou, on porte comme une princesse… Peu importe vos rituels, mais faites-les toujours dans le même ordre, car cela prépare psychologiquement votre enfant. Il sait ainsi qu’à la fin de ce rituel ce sera l’heure du dodo et cela le rassure. Les enfants ont besoin de structure.



La seconde chose à faire : c’est d’avoir confiance en vous et en votre enfant qui peut dormir tout seul. Parce qu’il y a beaucoup de parents qui ont la boule au ventre au moment où ils mettent leurs enfants au lit. Et d’ailleurs, dans un couple on peut le voir le mari n’avoir aucun problème à coucher les enfants par exemple et vous vous galérez ! Alors comment est-ce possible ?

Ou encore,  quand il est chez les grands parents, les grands parents y arrivent, les baby-sitters y arrivent, votre soeur y arrive, et vous vous n’y arrivez pas ! Pourquoi ?

Et bien, c’est parce que votre enfant sent que vous êtes tendu. Il sent que vous avez une espèce de pression, une angoisse au moment du dodo. Sans doute vous dites-vous, je suis sûr qu’il va encore se réveiller et que je ne vais pas y arriver… Toutes ces petites phrases qui font que vous mettez en doute la confiance que vous avez en vous et en vos capacités à être apte à coucher votre enfant et ses capacités à s’endormir tout seul  comme un grand ou comme une grande.

Si votre enfant est très petit qu’il vous réveille beaucoup. La première chose faire, c’est primordial, c’est de dormir en même temps que lui. Le ménage, les courses sont des choses qui peuvent attendre. 

Il y a aussi des choses que peut-être vous pouvez déléguer.

En tout cas, privilégiez votre sommeil parce que c’est un besoin vital et que s’il est défaillant vous allez être stressé, tendu et vous pouvez reporter tout cela soit contre vous soit contre les autres. Et vous reconnaitrez que cela n’a pas beaucoup d’intérêt et surtout cela ne va pas vous aider à garder votre calme pour coucher votre enfant.

Lorsque les enfants sont petits,  nous pouvons alterner avec notre compagnon : un coup c’est lui qui fait la nuit, un coup c’est vous. Surtout, ne culpabilisez pas de faire se réveiller votre compagnon, après tout cet enfant vous ne l’avez pas fait toute seule ! Et il  est important de se soutenir dans un couple. S’il y en a un qui dort et bien au moins le lendemain, il aura moins de soucis à être réveillé parce qu’il aura eu une bonne nuit de sommeil. 

Pensez donc à déléguer et si vous pouvez le faire auprès de quelqu’un d’autre. Laissez le bébé de temps en temps chez vos parents ou chez une amie ou chez une soeur ou une autre personne. Faites-le c’est important pour vous. Encore une fois, le sommeil c’est vital !

Et enfin, mon dernier conseil : lâcher-prise !

Cessez d’être tendu, de vouloir que les choses se passent telles que vous avez décidé qu’elles devaient être. Acceptez le fait que pour l’instant et bien votre enfant n’arrive pas encore à faire ses nuits comme l’enfant du voisin. Cela ne remet pas en cause sa capacité, un beau matin, à dormir. Faites-lui confiance, communiquez avec lui, acceptez et lâchez prise. Cela viendra,  mais cela viendra d’autant plus facilement que vous arrêterez de mettre de la pression.

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