3 clefs pour cesser de répéter
Voici 3 clefs pour que vos enfants vous écoutent !
Ce que je voudrais vous dire dans un premier temps :
Si vous ressentez, très régulièrement, un manque d’écoute de la part de vos enfants, de votre partenaire, peut-être de vos parents, de vos collègues ou bien de votre patron, eh bien, sachez que ce manque d’intérêt résulte de votre propre manque d’écoute de vous-même ; ce que l’on attend de l’extérieur est souvent ce que l’on ne se donne pas à soi-même !
Peut-être êtes-vous quelqu’un qui ne vous écoute pas ; vous n’écoutez pas vos besoins de sommeil, vous vous couchez trop tard, vous ne tenez pas compte de votre faim et mangez un peu n’importe comment, vous ne respectez pas votre besoin d’affirmation et dites oui à tout le monde sans vous affirmer, etc….C’est pourquoi cela vous touche et vous rend malheureux (se).
Si c’est votre cas, je vous invite à regarder ma vidéo sur : « comment gérer ses besoins », vous pouvez également consulter les articles que j’écris sur ce sujet.
Revenons à l’écoute de vos enfants. Je vais vous donner mes 3 clefs pour qu’ils vous écoutent davantage et que vous obteniez leur attention.
-Première clef :
La première chose qui va vous sembler évidente et que pourtant vous faites sans cesse, c’est de répéter 50 fois, or, cela ne sert à rien ! On voudrait une action/réaction ; par exemple : « mets tes chaussures ! » On voudrait que l’enfant s’exécute à la seconde près ! Si votre partenaire rentre et vous demande d’arrêter de regarder votre portable parce qu’il désire votre attention, si vous êtes en train de finir un message ou de lire quelque chose, vous n’allez pas fermer votre portable immédiatement et vous consacrer tout de suite à ce qu’il a à vous dire. Il en est de même pour vos enfants, ils ont besoin d’un temps et si vous voulez retenir leur attention, ce n’est pas en répétant, car en fait, votre enfant finit par fermer ses oreilles et ne vous entend plus. Ne répétez donc pas 50 fois, dites-lui une fois et attendez ; ensuite, au lieu de renouveler votre consigne, demandez à votre enfant s’il l’a entendue ou pas. Ce n’est pas que votre enfant soit sourd, mais nous sommes tous comme ça, lorsqu’on est accaparé par quelque chose, un jeu ou autre, eh bien, nous ne sommes pas attentifs au monde qui nous entoure. Or, les enfants vivent dans un monde à eux, un monde imaginaire, ils sont dans leur bulle, et très souvent ils n’ont pas entendu. Parfois, ils ont entendu, mais comme leur cerveau passe très vite d’une information à une autre, ils ont entendu votre information, mais comme ils étaient très attentifs à ce qu’ils faisaient, ils ont continué à le faire en se disant qu’ils feraient après, ce que vous leur avez demandé, mais, entre-temps, ils ont oublié.
Questionnez votre enfant de cette manière : « est-ce que tu as bien entendu ce que je viens de te dire ? » S’il vous dit : « bah oui, tu m’as dit d’aller prendre mon bain », vous lui dites : « eh bien alors, on y va quand, on y va maintenant ou tu préfères finir de jouer ? Rappelez-vous toujours le jeu des questions qui ne donnent pas tellement le choix, mais qui donnent à l’enfant le sentiment qu’il a le choix.
-Deuxième clef :
Posez des questions ! C’est ce que nous venons de voir à la fin de cette première clef.
Au lieu de dire à votre enfant : « vas prendre ta douche, vas te laver les mains, mets ton manteau ou range ta chambre, posez des questions !
« Tu préfères ranger ta chambre tout de suite ou prendre ton bain d’abord ? »
« Tu préfères prendre ton bain avant ton goûter ou après ? »
« Tu préfères mettre le pull rouge ou le bleu ? »
À partir du moment où il mettra un pull, qu’il soit rouge ou bleu, ça ne vous posera plus aucun problème.
Posez des questions de manière à ce que l’enfant ne ressente pas quelque chose de tendu, comme un ordre, et qu’il ait le sentiment d’avoir un peu le choix et ne pas avoir à répondre à cet ordre. C’est très désagréable, imaginez-vous si votre patron vous disait : « range ton bureau, sors-moi tel dossier, vas faire ça, etc…vous n’apprécieriez pas, car nous les adultes, on ne se parle pas comme ça. Ce serait fort désagréable, eh bien il en est de même pour nos petits bouts.
-Troisième clef : Lorsque vous n’y arrivez pas avec des mots, montrez à votre enfant ce que vous voulez obtenir.
Je m’explique ; au lieu de dire fais ci fais ça, montrez-lui ; dites-lui : « Ah, il y a des jouets partout ! » « Ah, mais il est quelle heure maintenant, qu’est-ce qu’on doit faire ? »
Ce sont de nouveau des questions, mais des questions dans lesquelles il va jouer le petit détective, car il faut qu’il trouve la solution.
C’est en plus ludique pour un enfant de chercher, surtout si vous le dites, comme je viens de le faire, sur ce ton-là et non pas : « Je ne comprends pas moi, tu n’as encore pas fait ça, il est déjà 8 h, ce n’est pas normal ! »
Privilégiez toujours un ton joyeux qui va favoriser la coopération de votre enfant et vous pourrez constater que vous allez l’entraîner à trouver les solutions au problème que vous voulez résoudre.
Vous pouvez également faire un petit jeu avec lui et lui dire : « Oh là là, j’ai un gros souci, c’est un vrai problème, il est l’heure de quelque chose, mais je ne sais pas pourquoi je n’arrive pas à m’en souvenir ! »
Si le matin, par exemple, vous avez du mal à l’habiller, il ne veut pas mettre ses chaussures, il ne veut pas mettre son manteau, vous pouvez lui dire : « J’ai un énorme problème, j’ai besoin d’un expert, d’un super héros (ou d’une super princesse, c’est selon), pour m’aider, car je ne sais plus comment faire pour qu’on mette son manteau et ses chaussures en moins de 5 minutes ! »
Plus vous allez faire de jeux et rentrer dans quelque chose de ludique, plus vous allez attirer la coopération de vos enfants.
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