Que faire quand on ne sait plus quoi faire ?

Alors que faire quand on est perdu et qu’on ne sait plus quoi faire de sa vie ? Lorsque l’on cherche à lui donner du sens, à trouver une orientation et que l’on est face à un point d’interrogation géant.

La première chose à faire, c’est déjà de s’enlever la pression parce que trop souvent, on voudrait trouver, ou on voudrait trouver tout de suite maintenant, à la seconde. Donc, se donner le temps pour s’introspecter, se questionner, attendre de voir ce qui va jaillir. C’est aussi prendre contact avec soi-même pour voir s’il n’y a pas des peurs parce que parfois on sait ce qu’on voudrait faire, mais on n’ose pas le faire simplement parce qu’on a peur des conséquences, de réussir, d’échouer que ce ne soit pas la bonne idée, de ce que vont en dire les autres et compagnie.

En tout cas, une chose est certaine, c’est que vous êtes toujours dans le juste quand ce que vous faites vous procure de la joie. Si c’est joyeux ce que vous faites, si vous êtes heureux de le faire, si vous aimez cela, vous êtes forcément aligné avec qui vous êtes et il n’y a pas besoin que ce soit des choses très compliquées.

Allez chercher dans vos loisirs, dans les sujets qui vous intéressent et vous allez voir que plus vous allez faire de ce que vous aimez et plus cela va donner du sens à votre vie parce que cela va venir nourrir la joie en vous. Vous allez la transmettre à travers vous et donc impacter les autres grâce à cette joie qui va se diffuser, grandir et prendre de l’ampleur. 

C’est vraiment cela le secret de la réussite, j’ai envie de dire (quel que soit le sens qu’on met derrière ce mot). C’est vraiment de faire les choses qui nous plaisent. Si c’est un objectif professionnel sur lequel vous n’avez pas d’idées, c’est pareil cherchez ce qui vous rend heureux. Qu’est-ce que vous seriez prêt à faire gratuitement ? On a une fausse idée du travail et pour cause, il faut savoir que le mot travail déjà, son origine c’est le labeur, c’est dur, c’est de la souffrance, c’est du sacrifice.

On met derrière ce mot des choses tellement connoté négativement qu’on ne peut pas imaginer que faire ce qui nous plaît, avoir un loisir, ou avoir du plaisir dans ce qu’on fait, cela peut être un travail. Moi, je pense que c’est tout le contraire. Car plus vous allez être heureux de faire ce que vous faites, plus cela va être aligné avec qui vous êtes, plus cela va impacter les autres et plus cela va donner du sens à votre vie.

C’est pour cela qu’il faut changer vos croyances sur l’argent. Vos croyances sur le fait que quand on fait ce que l’on aime, on ne peut pas gagner sa vie. Vos croyances sur le fait que certains métiers ne peuvent pas être lucratifs. Parce que l’argent est toujours une conséquence, pas un but et pas un objectif. Donc, plus vous allez donner de la valeur à travers la joie que vous allez mettre dans ce que vous faites et plus cela va avoir des retombées positives pour vous, y compris financières et cela j’en suis absolument convaincue.

Donc si aujourd’hui dans votre vie, il y a des choses que vous faites avec contrainte, avec souffrance, avec douleur, c’est que ce n’est pas les bonnes choses que vous devez faire et que de toute façon cela va mal se terminer d’une certaine façon. Parce que plus vous êtes malheureux et plus cela va générer de stress, d’émotion douloureuse et donc peut-être derrière des burnouts, des maladies, des émotions violentes, des angoisses, etc.

Faites de votre vie une œuvre d’art, rendez-la la plus joyeuse possible, impactez le monde par votre joie et oubliez tout ce qui vous fait souffrir. Bien évidemment, je ne dis pas qu’il faut du jour au lendemain claquer la porte de votre métier, mais de commencer à envisager de faire les choses autrement.

Donc, dressez une liste de tout ce qui vous procure de la joie dans votre vie, tout ce que vous aimez, ou tout ce que vous aimeriez faire, être ou avoir. Et faites également une liste de tout ce que vous avez, ou tout ce que vous faites aujourd’hui qui ne vous apporte rien, en tout cas pas rien, mais pas de joie. Des choses pour lesquelles il y a surtout de la souffrance. Vous les faites avec de la contrainte. Vous les faites parce qu’il faut. Vous les faites parce que vous avez peur de ne pas retrouver un travail. Vous les faites dans la souffrance. Tout cela, cherchez comment vous pouvez le transformer pour aller vers plus de joie.