Vous procrastinez? C’est peut-être à cause de ça

Vous procrastiner ? J’ai une piste à explorer parce que j’ai constaté que 4 personnes sur 5, ce qui est énorme, procrastinent à cause de cette raison. 

Vouloir réussir pour les mauvaises raisons

La première raison pour laquelle vous pouvez procrastiner, c’est parce que vous êtes en train de faire quelque chose qui ne vous correspond pas, c’est-à-dire que vous faites cette chose pour les mauvaises raisons.

Alors quand je parle de procrastination, je ne parle pas de son ménage, de ses papiers ou des choses comme ça, qu’à un moment ou à un autre, il faut faire.

Ça, vous procrastinez parce que c’est ennuyant et c’est tout : c’est juste qu’on a aucune motivation à faire son ménage si ce n’est d’avoir une maison propre, et souvent, quand ça va trop loin, quand le panier de linge est trop rempli, quand on voit s’accumuler les papiers, on s’y met parce qu’il faut bien y aller à un moment.

Mais là, je vais parler d’un projet que vous avez et qui vous tient à cœur, en tout cas de quelque chose que vous voudriez réaliser et pour lequel vous procrastinez.

Donc c’est souvent parce que vous ne le faites pas pour les bonnes raisons.

Quand je dis que c’est pour les mauvaises raisons, c’est pour faire comme un tel, pour ressembler à un tel ou pour faire plaisir à quelqu’un : vos parents, vos amis, votre partenaire.

Parfois, vous avez pris le rêve de quelqu’un d’autre, vous pensez que c’est votre rêve mais ça ne l’est pas du tout.

Vous voulez briller dans les yeux de quelqu’un d’autre et vous vous dites que si vous réalisez cette chose-là, elle vous apportera la réussite, la reconnaissance, l’amour mais ce sont des mauvaises raisons !

Vous ne trouverez pas de motivation pour faire ce genre de choses. La motivation vient de quelque chose qui est dans votre cœur et qui vous pousse à vous dépasser.

Si vous vous recentrez sur « pourquoi je fais ça et qu’est-ce que ça m’apporte à titre personnel », est-ce vraiment quelque chose qui me rend heureuse.

Je ne dis pas la réussite parce que souvent, réussir peut vous faire mettre cet élan en vous disant « si j’accomplis telle chose, je serais tellement… » mais en réalité, si vous n’êtes pas aligné avec votre projet, les étapes sur le chemin devraient procurer le même bonheur.

Si ce n’est pas le cas, alors c’est que vous n’êtes pas aligné.

Vouloir faire comme quelqu’un d’autre 

La deuxième raison est que vous voulez peut-être faire comme quelqu’un d’autre.

Il y a quelqu’un que vous admirez, que vous aimez beaucoup et vous vous dites que vous voudriez être comme cette personne d’une certaine manière et de la façon dont vous voudriez être, c’est de faire pareil.

Non, vous êtes unique ! Ce que vous aimez chez cette personne, il faut l’écrire.

Qu’est-ce que vous admirez chez cette personne ? Le fait qu’elle soit indépendante, qu’elle soit courageuse, entrepreneuse, qu’elle soit créative avec ses enfants, peu importe : listez ce qui vous plaît chez cette personne et dites-vous bien une chose, c’est que tout ce que vous voyez, vous le portez en vous.

Et comment vous pouvez mettre ses talents et ses compétences pour réaliser votre propre projet personnel ?

Qu’est-ce que vous aimeriez faire exactement ? Si cette personne n’existait pas, vers quoi iriez-vous ? Qu’est-ce qui crée un élan du cœur spontané quand vous y pensez ? Quelle est la cause qui vous touche et vers quoi aimeriez-vous aller ?

Vouloir plaire aux autres

La troisième raison, c’est que vous le faites pour plaire à quelqu’un.

Encore une fois, c’est ce que j’ai dit en préambule, vous voulez plaire à votre partenaire, vous voulez rehausser l’estime de vous et vous plaire à vous-même en vous disant « quand j’aurais réussi ça, je serais fier de moi » mais tout ça, ce ne sont que des histoires qu’on se raconte.

On ne fait pas les choses pour les autres ou pour être fier.

On est déjà fier de soi et content de qui l’on est, et on essaye de faire un projet, non pas pour réussir, mais pour le plaisir que ça va nous procurer de le réaliser.

Seul compte le chemin parce que si on ne pense qu’à l’arrivée, on se trompe puisque pour aller à cette arrivée, il va falloir faire ce chemin.

Et si on se pousse et que c’est un boulet que l’on traîne au bout des pieds que d’avancer sur ce chemin, alors c’est qu’il faut changer de chemin.