Les 4 accords Toltèques

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Connaissez-vous les 4 accords toltèques ? C’est un livre qui est sorti il y a quelques années, c’est un Best-seller mondial, écrit par Miguel Ruiz, dans lequel il développe 4 principes clefs : comment changer ses croyances et avoir une vision différente de la vie pour plus de bonheur, d’harmonie et de joie.

Je vais vous faire découvrir ces 4 principes aujourd’hui qui, si vous les appliquez vont changer votre vision de la vie et votre vie elle-même de façon spectaculaire.

-Premier accord toltèque : « Que ta parole soit impeccable » ! 

Nous avons déjà vu l’impact que peuvent avoir les mots ; en effet, si je vous dis : « tu es bête, tu es nulle, tu ne sais rien faire », ces mots peuvent s’imprimer en vous de manière durable, vont s’engrammer dans votre cerveau et se manifester sous forme de traumatisme. C’est bien le cas des enfants lorsqu’ils ont entendu des paroles blessantes lorsqu’ils étaient petits, ils finissent par croire les projections que les adultes ont faites sur eux. 

Les mots ont un grand pouvoir, notamment celui de vous abaisser, de vous humilier, ou à l’inverse, celui de vous valoriser, de vous donner de la confiance en vous et de vous faire grandir. 

Ce qu’il faut entendre dans la parole de Miguel Ruiz : « que ta parole soit impeccable », c’est qu’il faut être conscient de la portée de nos mots, en comprendre et en entendre le sens qu’ils peuvent avoir sur les autres, voire sur nous-mêmes, au travers de notre discours mental. Nous ne sommes pas tendres non plus avec nous-mêmes, nous nous parlons très mal intérieurement, nous nous maltraitons, nous nous disons des choses négatives, bien souvent sans même s’en rendre compte.

Soyez attentif, dès aujourd’hui à ce discours intérieur que vous utilisez envers vous.

Lorsque vous vous regardez le matin dans une glace, vous dites-vous : « tu es géniale, je t’aime, tu es formidable, qu’est-ce que tu es jolie, le bleu te va bien ! » Est-ce le cas, ou au contraire, vous vous jugez, vous vous maltraitez. Ce qu’il est important de savoir, c’est que l’on se traite comme on l’a été dans notre enfance. Nous reprenons le flambeau de nos parents envers nous-mêmes. Si nos parents n’avaient pas confiance en nous, nous n’avons pas confiance en nous, s’ils nous disaient des choses négatives s’ils nous critiquaient, on prend le relais, s’ils avaient des exigences très élevées, nous faisons la même chose.

Alors, nous ne sommes pas là pour faire le procès des parents, mais pour voir qu’il est important de reconnaître que nous perpétuons tout ça, que ce soit vis-à-vis de nous ou de nos enfants.

Lorsqu’on se permet de se parler aussi mal à soi-même, bien évidemment, l’on se permet de juger et de critiquer les autres.

« Que ta parole soit impeccable », c’est-à-dire, faites attention aux mots que vous utilisez, que ce soit envers vous ou envers les autres ; critiquer, avoir des pensées ou des paroles négatives, est-ce que cela sert à quelque chose et qu’est-ce que cela va vous apporter ? C’est de l’énergie perdue et négative, alors avant de parler, réfléchir à ce que l’on va dire. Mes paroles seront-elles positives ou pas, pour l’autre en face ? Si ce n’est pas le cas, ne dites rien !

-Deuxième accord toltèque : « N’en faites jamais une affaire personnelle » ! C’est-à-dire, quand un événement se produit, on a souvent tendance à croire que c’est contre nous. Que les autres et les événements sont contre nous. Si l’un de nos collègues est de mauvaise humeur, on pense que c’est contre nous, si notre patron ne nous respecte pas, on en fait une affaire personnelle. Ce qu’il faut comprendre, c’est que l’autre ne va que là où je le laisse aller ! Il en est de même pour les événements qui se produisent dans votre vie.

Vous avez un pouvoir et c’est celui de ne pas réagir à ce que les autres font ou disent.

Personne ne nous oblige à réagir, si l’on est honnête, personne n’est capable de nous mettre en colère, personne n’est capable de nous faire de la peine ou de nous faire peur ! Vous allez me dire que si, moi je vous dis que non ! Cela dépend de qui vous le dit. Si vous êtes très attaché à la personne, vous allez en faire une affaire personnelle, ce qui va pouvoir générer, en effet, de la colère, de la tristesse, ou de la peur. En revanche, si vous vous dites que la personne qui vous insulte, est juste assaillit elle-même par des émotions négatives et qu’elle se sert de vous pour les décharger, alors que si vous n’aviez pas été là, à ce moment-là, elle s’en serait prise à quelqu’un d’autre, voire à elle-même, cela changerait votre vision des faits.

Cessez de croire que ces attaques sont dirigées contre vous. Si vous avez des enfants, il vous est sûrement arrivé de leur dire des paroles blessantes que vous regrettez rapidement. Est-ce qu’au moment où vous les avez dites, vous aviez l’intention de les blesser ? Non ! Vous avez juste cédé à une pulsion ! Nous sommes tous habités par des émotions avec lesquelles il n’est pas toujours facile de composer. Nous ne sommes pas parfaits, nous ne sommes « que » des êtres humains. Il suffit que nous soyons fatigués, que nous ayons accumulé trop de choses et là, nous pouvons nous en prendre à quelqu’un d’autre et ce n’est pas nécessairement parce que l’autre est responsable de quoi que ce soit, mais parce que nous n’allons pas bien à ce moment-là. 

Si vous avez lu mon livre : « Les clefs du passé », je consacre un chapitre entier sur le sujet, c’est-à-dire apprendre à se détacher de ce que disent ou font les autres, ou envers les événements extérieurs. Ce n’est pas facile, je vous l’accorde, personnellement, je n’y arrive pas toujours, toutefois, si l’on a un peu de recul ou si l’on fait un pas de côté, on peut voir que la personne était frustrée, fâchée. C’est ce que je dis à mes enfants quand parfois ils sont insolents, il n’est pas question de laisser passer bien sûr, je reviens sur la situation et je dis que je n’accepte pas, mais je leur dis également que je sais qu’à ce moment-là cela n’avait rien à voir avec moi : « Tu étais en colère et tu l’as déversée sur moi, mais je tiens à te dire tout de même que ce n’est pas acceptable et qu’à l’avenir, il te faut faire attention à ce que tu dis ou à ce que tu fais ! »

Ne plus prendre tout pour soi, nous libère de l’envie d’attaquer ou de se sentir une victime, cela empêche l’autre d’entrer en vous et de vous toucher !

-Troisième accord toltèque :  Ne faites pas de suppositions. Je rajouterais, de supputations ! Nous passons notre temps à faire des interprétations du monde qui nous entoure. Comme je le disais plus haut concernant votre collègue, il ne vous a pas dit bonjour, vous vous dites qu’il est sûrement fâché contre vous, que vous avez peut-être dit quelque chose qui ne lui a pas plu et qu’il l’aurait mal pris… Vous le voyez, nous cherchons toujours des preuves à ce que nous croyons, nous ramenons toujours tout à nous, alors que la personne a tout simplement peut-être reçu une mauvaise nouvelle ou qu’elle ne nous a pas vu parce qu’elle était dans ses pensées, bref, plein d’autres raisons qui n’ont rien à voir avec nos suppositions. 

Le résultat, c’est qu’à force de supposer les situations, on finit par croire qu’elles sont réelles.

Prenons un exemple : vous attendez votre partenaire, l’heure tourne, et il ou elle n’est toujours pas rentré, vous n’arrivez pas à le joindre, il ne vous rappelle pas, et cela commence dans votre tête à mouliner, vous pensez qu’il est avec ses copains, qu’il n’en a rien à faire de vous, et, quand il va arriver, vous allez monter dans les tours et vous jeter sur lui comme si tout ce que vous avez imaginé était vrai, alors que vous ne savez pas encore ce qui s’est passé ; peut-être est-il tombé en panne, peut-être est-il hospitalisé ; et s’il lui était arrivé quelque chose de grave ? Je sais que certains de vous vont se dire que la plupart du temps, ils ont raison dans leurs suppositions, il n’en reste pas moins que vous avez extrapolé tout un tas de situations dans votre tête, vous vous êtes pollué le cerveau avec des pensées négatives, alors que vous ne savez rien de ce qui s’est passé ! Comment pouvez-vous être sûr à 100 % que vos interprétations sont les bonnes ? Ce dont vous pouvez être sûr, en revanche, c’est que cela peut vous rendre très malheureux ou très en colère.

Si quelqu’un a cette attitude-là envers vous, vous avez du mal à l’accepter non ? Vous trouvez ça injuste, ce n’est pas la vérité, c’est la vérité de l’autre ou la vôtre, mais c’est rarement la vérité d’ailleurs.

-Quatrième accord toltèque : Faites toujours de votre mieux ! Soyez doux et gentil avec vous-mêmes, c’est ce que veut dire Miguel Ruiz à travers tout ça. C’est un peu un condensé de tout ce que nous avons vu précédemment, vous ne serez pas parfait, il vous arrivera de ne pas avoir des paroles impeccables, de faire des suppositions, de prendre les choses personnellement, oui, cela vous arrivera, je le redis : « nous ne sommes « que » des êtres humains, imparfaits et donc perfectibles, mais nous faisons de notre mieux.

Il est essentiel d’accepter de ne pas être parfait, accepter d’être en contradiction avec nos préceptes et nos principes, mais d’avoir toujours cette indulgence et de se dire que même si l’on n’a pas réussi à faire ce que l’on voulait ou ce que l’on pensait, ce n’est pas grave, « j’ai fait de mon mieux » ! Je cherche à m’améliorer, c’est ça le principal, car plus on se juge, plus on va à l’encontre de tous ces principes, plus on va les diriger contre soi, et ça, c’est improductif !

Je vous conseille de lire le livre de Miguel Ruiz, il est facile et très riche. Vous pouvez lire le mien également : « Les clefs du passé, se libérer pour changer de vie » que vous retrouvez dans toutes les librairies.