2ème accord Toltèque. Quoiqu‘il arrive, n’en faites pas une affaire personnelle
Aujourd’hui, je continue sur les accords Toltèques et nous allons voir le second accord : « Quoi qu’il arrive, n’en faites pas une affaire personnelle » ; c’est le principe de l’accord Toltèque, moi, je l’ai découvert il y a de nombreuses années, je raconte ça d’ailleurs dans mon livre les Clefs du passé, je raconte comment c’est arrivé. C’est arrivé grâce à un film qui s’appelle : « Vous avez un message » ; ce film qui met en scène Tom Hanks et Meg Ryan, elle, elle tient une petite librairie qui s’appelle : » The shop around the corner » et lui, est un homme d’affaires qui veut tuer un peu toutes les petites librairies pour faire de grosses librairies géantes un peu comme les magasins FNAC ou Virgin Mégastore.
Elle, qui a hérité de sa maman cette boutique qui représente pour elle un côté très affectif, va tomber amoureuse de Tom Hanks sans savoir que c’est lui l’homme d’affaires ; dans la vie, ils sont ennemis, et le soir, grâce à des e-mails qu’ils s’envoient, ils tombent amoureux, en tout cas, il va y avoir une amitié très forte qui va se transformer en histoire d’amour, et chaque fois qu’elle se confie à Tom Hanks concernant les soucis professionnels qu’elle rencontre avec cette librairie, Fox librairie, qui est en train de s’installer dans sa ville et qui fait qu’elle a de moins en moins de clients et que cela se termine par la fermeture de sa boutique, il va lui dire à plusieurs reprises cette phrase : ce n’est pas personnel, c’est professionnel !
Et moi, cette phrase m’a vraiment interrogé en me disant, certes, ce n’est pas personnel, mais enfin, quand même, c’est elle qui en subi les conséquences, même si cela n’a rien de personnel !
C’est là que j’en arrive avec cette histoire, c’est que dans la vie, il nous arrive des tas de choses que l’on prend de façon personnelle, et ça, on le fait tout le temps ! Quelqu’un fait la tronche parce qu’il est mal luné, on pense que c’est de notre faute à nous ; si vous avez quelqu’un qui vous a trahi, ou que vous avez eu des parents maltraitants, on se dit qu’ils nous ont fait ça à nous ; alors oui, c’est vous qui avez subi les conséquences des actes de malveillance de quelqu’un d’autre, pourtant, ce n’était pas contre vous, et c’est là qu’il y a une vraie différence, c’est-à-dire que, si vous n’aviez pas existé que vous ne soyez pas né, pensez-vous que la personne s’en serait pris à quelqu’un d’autre ? La réponse est oui ! Si cela n’avait pas été vous, cela aurait été quelqu’un d’autre. Je me souviens dans mon histoire personnelle, ceux qui ont lu mon livre savent que j’ai été un enfant lourdement maltraité, physiquement et verbalement, et je pensais que c’était contre moi, or, quand j’ai quitté mon foyer à l’âge de 19 ans, ma mère a reporté sa colère sur une de mes sœurs et c’est elle qui a fait les frais de sa mauvaise humeur, de ses débordements émotionnels ! Ce n’était donc pas moi qui étais en cause. Ce qu’il faut se dire c’est que parfois on se trouve sur le chemin de quelqu’un dont on devient la proie, l’exutoire facile pour cette personne-là, mais cela n’a rien à voir avec nous, cela n’a rien de personnel ! Il est important de s’en rendre compte, car, ce n’est pas contre nous, c’est tout simplement que l’on s’est trouvé au mauvais endroit, au mauvais moment, mais, cela n’a rien à voir avec qui nous sommes, avec la personne que nous sommes, et cela ne devrait jamais remettre en cause qui l’on est !
Lorsqu’on s’immunise contre ce que disent ou ce que font les autres, on cesse d’être une victime, on comprend que ces personnes-là s’en prennent à nous parce qu’elles sont dans leurs fantasmes, dans leur monde, dans leurs projections internes, dans leur délire intérieur. En fait, c’est elles qui vont mal et qui n’ont pas trouvé d’autres moyens de montrer la souffrance qu’elles ont à l’intérieur d’elles en s’en prenant à nous d’une façon ou d’une autre ; quoi qu’il en soit, ce n’est pas contre nous !
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