Comment sortir d’une relation toxique?
Comment sortir d’une relation toxique ? Quand je dis toxique, ce n’est pas forcément dans les relations amoureuses. Cela peut être avec la belle-mère, la famille, les parents, les gens autour de nous, au travail, notamment. Nous voyons ça tout de suite dans cette vidéo.
En préambule, je voudrais préciser que la toxicité, quand on parle de personnes toxiques, bien souvent, on parle du partenaire, homme ou femme, mais on oublie qu’il y a d’autres gens qui peuvent être très toxiques pour nous. Cela peut être nos parents, qui peuvent être maltraitants même quand on est adulte, critiquant, dévalorisant, jugeant, etc…cela peut être également les beaux-parents, nos frères, nos sœurs, bref, tous les gens qui sont autour de nous. Que ce soit dans les relations familiales, amoureuses ou professionnelles. Cela va englober tout ce champs-là.
Lorsqu’on est dans une relation avec quelqu’un qui est toxique, bien trop souvent et surtout lorsqu’il fait partie de notre famille, on se sent comme un devoir de ne pas rompre cette relation et de composer avec. On ne choisit pas sa famille, ce n’est donc pas grave, j’accepte les choses. Eh bien non, et c’est ce que je vais vous démontrer dans cette vidéo.
Il est important, si l’on a un peu d’amour de soi, de savoir se protéger.
-Première clef : Lorsque vous avez quelqu’un de toxique autour de vous, quelle que soit la sphère, il faut prendre la responsabilité de ce qu’il vous arrive, parce que la personne ne peut-être toxique que parce que vous la laissez être toxique !
« L’autre ne va que là où je le laisse aller » ! Je sais que certains vont couper la vidéo, se sauver, et penser que je dis n’importe quoi ; toutefois, laissez-moi développer, laissez-moi une chance de vous prouver ce que je dis.
C’est-à-dire que, pour que la relation de toxicité se fasse, il faut qu’il y ait une victime et un bourreau ! La personne toxique étant votre bourreau, mais vous, vous acceptez, d’une certaine manière, puisque vous alimentez le pouvoir de cette personne en la laissant faire.
« Votre pouvoir commence là où s’arrête celui de l’autre » ! À partir du moment où vous avez quelqu’un qui est toxique dans votre vie et que vous subissez sans rien dire, vous êtes responsable de ça.
-Deuxième clef : Osez dire non et osez poser vos limites ! On a bien souvent une attitude, encore une fois, de soumission ; ce n’est pas négatif ce que je dis. En fait, on veut la paix ! On ne veut pas se confronter à untel, on ne veut pas que cela empire, on pense que cela va être l’escalade si l’on dit quelque chose. Eh non ! En effet, cela peut être l’escalade, mais ce n’est pas une raison pour se laisser faire ! Si l’on a un tant soit peu de respect pour soi, il faut être clair et dire non ! Il faut mettre sa limite, parce que, encore une fois, l’autre ne va que là où je le laisse aller.
Lorsque quelqu’un, que ce soit votre belle-mère, vos parents, votre patron, vous demande de faire quelque chose, vous dit quelque chose qui ne vous convient pas, il est important de dire : « je n’accepte que l’on me parle sur ce ton » ! « Je n’accepte pas que l’on juge ma façon d’élever mes enfants ». Gentiment, mais avec fermeté, comme on le ferait avec un enfant irrespectueux, on dit stop !
À son patron lorsqu’il nous demande de faire des heures supplémentaires, lui dire : « écoutez, je suis vraiment toute dévouée (tout dévoué), à mon travail, mais, je dois partir à 18 h. Et l’on y va, on ne se culpabilise pas, on ne commence pas à se dire qu’il va nous virer, parce que s’il nous vire, c’est qu’il ne nous méritait pas, que l’on n’a rien à faire dans une entreprise qui ne respecte pas ses salariés.
-Troisième clef : Quand cela devient trop toxique, osez couper le contact, mettre de la distance entre vous et cette personne, même si ce sont vos parents. Il n’y a rien qui dit que vous devez les voir absolument, vous ne leur devez rien s’ils sont vraiment toxiques. Il va falloir, à un moment, vous protéger parce que cela vous rend malheureux. J’accompagne énormément de personnes, et cela ne m’étonne pas parce que cela m’est arrivé à moi également, mais je suis toujours un peu surprise de voir à quel point, même à 40 ans, des parents peuvent avoir la main mise sur nous et arrivent encore à nous blesser, à nous dire ou nous faire des choses inadmissibles, et on les laisse faire. C’est pourquoi, à un moment donné, il faut stopper ça, et pour stopper ça, si l’on n’a pas la capacité de pouvoir les affronter ou les confronter, c’est de mettre de la distance. On peut dire à la personne : « je t’adore, cela me fend le cœur de devoir renoncer à venir à Noël (par exemple) mais, par respect pour moi-même, je ne viendrai pas, parce que je me sens à chaque fois jugée, dévalorisée, humiliée » ! Dites ce que vous ressentez sans accuser l’autre ; ça, c’est un langage positif, bienveillant.
-Quatrième clef : Prenez conscience de votre valeur ! Je l’ai dit un peu en substance dans chacun des conseils, mais, tant que vous-mêmes, vous ne vous respectez pas, tant que vous n’avez pas conscience de votre valeur, vous subissez une personne toxique. Les personnes toxiques ne s’en prennent qu’aux personnes qui n’ont pas suffisamment d’amour et d’estime pour elles-mêmes.
Une fois encore, si l’on en a assez, on ne se fait pas vivre ça !
J’accompagne également des parents qui n’osent pas dire, aujourd’hui encore, à leurs parents, quand ils sont maltraitants, avec leurs propres enfants. C’est-à-dire qu’ils vont ménager leurs parents, les grands-parents donc, plutôt que de jouer leur devoir protecteur de leurs enfants. Je ne sais pas si je suis très claire, mais je vais vous donner un exemple : quand vos parents disent qu’il faut mettre une fessée à votre enfant alors que pour vous la fessée ce n’est pas autorisé, et que vous ne dites rien, vous protégez vos parents, plus que vos enfants. Surtout, n’allez pas vous culpabiliser, ce n’est pas mal en soi, mais, vous redevenez le petit enfant que vous étiez. Vous n’osez pas contester leur autorité ; vous ne voulez pas leur faire de la peine, vous craignez que cela soit pire, vous pensez qu’ils vont vous juger encore plus durement, ou que cela va couper les liens ; oui, derrière, il y a une peur c’est sûr, mais, que préférez-vous ? Vous regarder dans les yeux et être droite, ou pas ?
Je vous assure que lorsqu’on ose faire ça, « le spectacle s’arrête, quand les spectateurs s’en vont » !
À partir du moment où vous allez changer votre énergie et ce qui est acceptable ou pas, les autres vont changer. Je dis toujours : « c’est nous qui changeons et les autres changent, et jamais le contraire » !
Partager cet article