Comment ne plus craindre l’échec ?

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Vous avez essuyé plusieurs échecs dans votre vie, ou ce que vous pensiez être des échecs dirais-je, de ce fait, rien que l’idée de sortir de votre zone de confort vous terrifie par crainte de réitérer vos expériences malheureuses, nous allons voir aujourd’hui comment je peux vous aider à dépasser ces craintes qui vous empêchent de vous projeter dans le futur, qu’il soit immédiat ou à long terme.

Cette crainte de l’échec est un phénomène très particulier à notre pays, voire à l’Europe, et je ne pense pas que les Anglo-saxons soient habités par cette crainte. Je sais qu’aux États-Unis, la vision de l’échec est très différente de la nôtre.

Ce que je voudrais vous préciser tout de même, c’est que l’échec est très relatif, c’est une vision de l’esprit, c’est votre façon d’analyser ce qui se passe qui fait d’un événement un échec, parce que vous reliez les résultats que vous obtenez à votre personne ! Cela veut dire que lorsque vous dites que vous avez échoué, vous remettez en cause votre estime et votre confiance en vous, or, ce qu’il faut ne pas perdre de vue, c’est que l’échec n’est qu’une étape vers le succès ! L’échec est un apprentissage, car, lorsqu’on se lance dans quelque chose, un projet, quel qu’il soit, on tâtonne, on hésite, on ne sait pas et, bien évidemment, parfois, on se plante, mais c’est normal, c’est ce qui amène l’expérience !

-Premier conseil : Il n’y a pas de réussite sans échec ! Éviter l’échec, c’est comme refuser de grandir ! 

En revanche, ce qui est à changer, c’est votre vision de l’échec ! Peut-être allez-vous vous dire que finalement, il vaut mieux rester dans votre canapé et ne rien faire, puisque Noémie vous dit que l’on ne peut pas éviter les échecs ! Eh bien, non, il n’est pas question de se figer et de ne plus rien tenter, au contraire, sachant que tout le monde échoue à un moment ou à un autre de sa vie et que cela s’appelle l’expérience, il faut y aller et sortir de sa zone de confort !

Toutes les plus grandes réussites ont rencontré sur leur chemin beaucoup d’échecs. Plus la réussite est importante, plus elle est à la mesure des échecs rencontrés !

Voyez les sportifs, ceux que vous admirez tant, observez leur parcours, depuis le jour où ils ont commencé leur entraînement, pensez-vous qu’ils soient arrivés au sommet immédiatement ? Non ! Pour en arriver là, il leur a fallu échouer très souvent, recommencer, se parfaire, encore et encore. La vie est un entraînement permanent ! Ce mot échec me déplaît fortement, il n’est jamais justifié, il est plus juste de dire que l’on expérimente nos choix de vie, les choses et les situations. On teste et l’on en tire des leçons.

Faire grandir son apprentissage pour mieux surmonter ses difficultés, pour mieux connaître ses limites et savoir comment faire face aux obstacles afin d’atteindre la réussite.

Mesurez-vous la différence ? 

Si vous ne tentez rien et que vous restez avec cette peur, de toute façon, vous avez déjà échoué puisque vous ne réussirez rien ! Si vous ne faites pas ce que vous souhaitez réaliser parce que vous êtes paralysé par cette peur, là, réside le véritable échec ! 

-Deuxième conseil : Comprendre que c’est votre vision des choses qui est négative ! Il est donc nécessaire de changer sa façon de voir et se dire qu’il n’y a rien de négatif ; pour cela, il vous suffit de remonter le cours de votre vie, et d’essayer de vous remémorer les expériences que vous avez faites par le passé pour lesquelles vous pensiez avoir échoué. Essayez honnêtement de vous poser la question de savoir ce que cette situation vous a enseigné ? Quelles qualités avez-vous pu développer grâce à elle ? Quel enseignement avez-vous pu tirer de cette situation qui vous a fait changer vos façons de faire ? 

L’important, ce n’est pas tant d’échouer, c’est de tirer les enseignements de nos échecs ! ce qui serait dommageable, ce serait de reproduire toujours la même erreur, et là, il ne s’agit plus d’échec, il s’agit d’entêtement et, pardonnez-moi, de bêtise ! 

Je suis persuadée que si votre enfant débute dans l’enseignement du piano, vous n’allez pas lui dire à chaque cours : « tu as vu, tu as échoué, tu as joué faux, c’est une catastrophe ! » Eh bien non, il apprend et vous savez bien que pour arriver à déchiffrer et jouer une partition correctement, il va au début faire des fausses notes, et c’est l’apprentissage régulier qui améliorera son jeu !

-Troisième conseil : Avoir un objectif réaliste ! Si vous vous lancez dans un projet, essayez d’avoir un objectif qui tienne la route et soit réalisable. Si vous mettez la barre trop haute dès le début, vous allez vous décourager et ne pas atteindre cet objectif, ce qui vous fera dire que vous avez échoué. Si vous pensez devenir le plus grand orateur du monde, que vous prenez pour modèle quelqu’un qui a déjà 50 ans d’expérience, qui est rodé à cet exercice parce qu’il ou elle, fait ça régulièrement, dites-vous que vous avez peut-être mis la barre un peu haute ! 

Commencez avec de petits objectifs, lancez-vous devant 3 ou quatre personnes au début, puis une dizaine, une trentaine et ainsi de suite dans des salles de plus en plus grandes. Commencez petit pour viser plus haut ensuite. Ne vous mettez pas un objectif trop ambitieux et inatteignable dès le début. 

Je suis la première à dire qu’il faut se fixer des objectifs et suffisamment challengeant, mais, cela ne veut pas dire pour autant, effrayants ! Cela ne veut pas dire qu’il faille commencer par viser la lune ! Avant d’arriver à la lune, accédez aux petites étoiles et vous verrez par la suite si vous pouvez aller jusqu’à la lune !!!!

Seul compte le chemin, et ça, c’est la conclusion de tout ce que je viens de vous dire ; ce qui est important, ce n’est pas de réussir, ce n’est pas d’obtenir ce que l’on vise, mais c’est de profiter du chemin qui nous emmène à cette réussite, qui en lui-même est un enseignement ! 

S’il ne s’agit que de réussite, une fois que vous serez arrivé là-haut, que va-t-il se passer ? « Ce n’est que ça ? Qu’est-ce que je fais maintenant ? » Vous serez, déçu, je vous en donne ma parole, alors que sur le chemin, les « fameux » échecs que vous aurez rencontrés, les obstacles dirons-nous, auront forgé la personne que vous êtes, à savoir, persévérante, déterminée, qui tient compte des enseignements, qui est devenue plus forte, qui avance malgré la peur, qui est courageuse, etc… Vous allez apprendre plein de choses sur vous, sur la vie, sur les autres. Profitez et savourez ce chemin plutôt que vous focaliser sur votre objectif. C’est très sensé d’avoir un objectif, il suffit ensuite de le diviser en méta-objectifs, et de savourer le chemin et les pas qui s’enchaînent les uns aux autres !

Osez et dites-vous toujours, comme me l’a dit un jour un grand sage : « j’ai peur, mais j’y vais quand même » !