Comment en finir avec le ressentiment ?

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Comment cesser d’avoir du ressentiment ? Souvent quand vous avez souffert, quand on vous a fait du mal, eh bien, vous nourrissez en vous de la haine, de la colère qui va se transformer peu à peu au fil du temps, par du ressentiment. Et ce ressentiment, il n’est pas chez l’autre, il est chez vous dans votre cœur et vous empêche, finalement, d’avoir une vie heureuse et épanouie, même si vous ne vous en rendez pas forcément compte. 

Alors, comment faire pour pardonner d’une certaine manière, ou en tout cas pour ceux qui ne veulent pas entendre ce mot de « pardon », pour tourner la page ? Pas pour l’autre, pas pour faire du bien à l’autre. On a souvent une notion qu’on ne comprend pas, c’est que quand on va faire ça, l’autre ne va pas être impacté par cela. De la même manière qu’il n’est pas impacté par notre ressentiment, il n’est pas impacté par ce que nous faisons nous à l’intérieur de nous-mêmes. 

Les clefs de votre passéÀ quoi cela va servir d’en finir avec le ressentiment ? Cela va servir à vous libérer, à enlever quelque chose en vous qui est très négatif. Et comment on peut faire cela ? Mais simplement de se rendre compte que cela n’était pas quelque chose de personnel ce que vous avez vécu. Alors, on a en nous un petit ego, un « moi, moi, moi » très fort, très puissant, qui se croit très important. Oui, on en a tous un. Moi, vous, les autres, tout le monde, tous les humains et il est plus ou moins puissant. 

En tout cas dans ces cas-là, quand il a été profondément blessé, vexé, humilié, malmené, cet ego se renforce. Il se renforce comment ? En ayant de la colère, de la haine, du ressentiment, etc. Pourquoi ? Parce qu’on juge l’autre responsable de ce qui nous arrive. Et on le juge d’autant plus responsable qu’on pense que c’est contre nous. En réalité, les autres ne font jamais quelque chose qui est contre nous, ce n’est jamais personnel, jamais. Même si cela vous est arrivé à vous. 

Alors, je donne un exemple concret : si vous vous êtes fait violer ; c’est vrai que c’est vous qu’on a violé(e). Mais la personne, si vous n’aviez pas existé dans sa vie, si elle ne vous avait jamais rencontrée, pensez-vous qu’elle aurait violé quelqu’un d’autre ? La réponse est oui. Donc, cela n’était pas contre vous. C’est juste vous qui vous êtes trouvé, à un moment, sur le chemin de cette personne qui avait besoin d’assouvir certaines choses. C’est tout. 

C’est pareil pour tout. Je ne sais pas, si votre meilleure amie vous a trompée, vous a pris votre partenaire, c’est sûr qu’elle a pris votre partenaire à vous, mais elle ne s’est pas dit : c’est le sien, je vais lui prendre. C’est simplement que ce partenaire-là lui plaisait et qu’il se trouve que c’était le vôtre. Cela n’excuse pas, attention. Ce que je dis n’excuse pas ce que l’autre a fait. Ce que l’autre a fait est de sa responsabilité, c’est dans sa conscience, dans ce qu’il a fait et à lui de faire avec ça. Cela lui appartient. Mais à partir du moment où vous, vous continuez à nourrir du ressentiment, c’est que vous gardez un lien invisible, certes, mais qui existe en vous. 

Vous avez gardé quelque chose de cette histoire dans votre cœur et cela vous empêche de tourner la page. Il y a des personnes que cela empêche même de reconstruire une vie. Je ne sais pas, votre partenaire vous a trompée, il est parti pour une plus jeune que vous, par exemple, et vous êtes tellement affectée par ce qui vous est arrivé, vous avez tellement de ressentiment, cela vous a tellement affectée, que cela vous empêche de trouver un partenaire qui lui, vous ferait vivre autre chose, et de voir que peut-être c’était une chance que ce partenaire s’en aille. 

Donc voilà, cultiver du ressentiment, c’est garder des énergies négatives à l’intérieur de soi, des énergies qui ne sont jamais bonnes, qui nous empêchent d’avancer sur notre chemin et qui nous empêchent de voir la lumière parce qu’on reste dans l’obscurité quand on a trop de ressentiment. 

 

1 réponse
  1. Marjolaine
    Marjolaine dit :

    Bonjour,
    J’entends bien que l’on était juste la personne au mauvais endroit, au mauvais moment.
    J’ai été la fille aînée de ma mère, faisant écho à son conflit avec sa mère et sa sœur aînée; j’ai été le bébé premier né après la mort accidentelle d’un autre enfant; je suis née deux mois avant le décès de mon grand-père maternel.
    Pour résumé, je n’ai pas eu de mère, une génitrice oui mais pas de mère, pas de figure féminine forte pour contrebalancer cette absence, sa seule présence se faisant dans la violence physique et morale.
    J’ai une amnésie traumatique sur la période de 5 à 10 ans environ; j’ai été violée à 10; étant renfermée à l’adolescence, j’ai été moquée, humiliée par l’entourage n’arrivant pas à m’intégrer dans cette société.
    Je laisse de côté le mari violent car j’ai depuis compris l’enjeu psychologique qui s’est joué au moment de sa rencontre.
    Certes, j’étais là au mauvais moment, au mauvais endroit, mais j’étais un bébé.
    Me basant sur l’absence de photos de moi bébé, une photo avec chacun de mes parents à la maternité et ensuite seulement quand je marche déjà, aucune photo de moi entre.
    J’étais un bébé. Avoir été là au mauvais endroit, au mauvais moment est un peu léger comme explication. Non ?

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