Comment cesser de sentir nul(le) ? 6 clefs

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Dans cette vidéo, nous allons voir mes 6 clefs pour arrêter de se sentir nul (le).

Alors, est-ce que cela vous arrive de vous dévaloriser tout le temps, de vous  sentir nul (le), dans souffrir forcément ? Si c’est votre cas, cette vidéo va beaucoup vous aider.

-Première clef : Si l’on se sent nul (le), c’est parce qu’on se compare aux autres en fait ; si l’on n’avait pas d’éléments de comparaison, on se sentirait moins nul (le). Le problème, c’est que l’on passe son temps à s’évaluer par rapport aux autres, et, l’on n’est pas du tout, mais alors pas du tout, objectif ! Pourquoi ? Parce qu’on voit chez les autres des choses que l’on surévalue. On donne beaucoup d’importance aux qualités des autres et l’on a l’impression qu’ils sont mieux que nous alors qu’en fait, nous n’avons pas tous les mêmes talents, nous n’avons pas tous les mêmes compétences, les mêmes aptitudes, et c’est vrai, certains courent plus vite, d’autres sont plus doués de leurs mains et d’autres sont plus agiles par exemple, mais peu importe, nous avons tous des qualités et c’est juste qu’il ne faut pas faire un référentiel et un jugement de valeur.

En se comparant, c’est ce que l’on fait ; on se dit telle personne est plus jolie que moi, donc moi, je suis moche ! Ce n’est pas vrai en fait, si cette personne est plus jolie, d’abord, par rapport à quels critères ? C’est très subjectif la beauté. De plus, cela ne fait pas de nous pour autant quelqu’un de moche, de pas comme il faut. Qu’est-ce que l’on a, nous, de bien ? Peut-être que cette personne est jolie, mais, il lui manque forcément quelque chose parce qu’elle aussi elle n’a pas tout ! Quand on voit tout chez les autres c’est qu’en fait, on se raconte des histoires, car, les autres n’ont pas tout, ce n’est pas vrai !

 

Deuxième clef : c’est d’arrêter de penser que l’on a que des défauts et aucune qualité. Il est vrai que peut-être dans votre enfance, moi c’est mon cas, on vous a dit des choses qui ont pu vous faire croire que vous n’aviez que des défauts, parce qu’on a beaucoup montré du doigt et critiqué vos manques. C’est ce que font en général les parents, c’est comme ça qu’on a été élevé, à l’école y compris, on ne nous montre que ce qui ne va pas ! Tu n’as pas écrit assez bien, il y a toujours des « oui, mais », même les bons élèves n’y échappent pas ; tu as des résultats extraordinaires « mais », tu pourrais être plus concentré, « mais », tu peux mieux faire, « mais, mais, mais » ! Et du coup on ne pointe que ces « mais », on ne pointe que ce qui ne va pas ; « tu n’as pas fait assez bien ceci ou cela » or, plus les parents n’ont pas été assez valorisants et plus on s’est construit sur une image dévaluée de nous-mêmes.

De ce fait, et comme je vous le disais dans la première clef, ce n’est pas vrai ; tout le monde n’a pas tous les défauts ! Albert Einstein a dit une phrase superbe, il a dit : « si vous jugez un poisson rouge sur ses capacités à grimper à un arbre, il va croire toute sa vie qu’il est nul » ! Quand on passe son temps à ne voir que nos défauts, on s’évalue et c’est ce que j’ai dit dans la première clef et cela nous empêche de voir que nous aussi nous avons des qualités, que nous aussi nous avons de la valeur et des atouts ! Même si ce n’est pas ce que faisaient nos parents, il est toujours temps pour nous, de valoriser ces atouts et d’être enfin convaincu que oui, nous avons-nous aussi, des qualités, des talents, des aptitudes.

Sauf que, comme pour nous souvent, c’est facile ces talents, on trouve ça simple, on a l’impression que tout le monde sait faire. Moi, par exemple, je sais très bien bricoler, j’ai toujours su, j’ai toujours été très douée avec mes mains, c’est comme ça ! J’ai bien nourri cette qualité-là, et ça, ça compte ! Du coup, quand les gens me disaient : « tu arrives à faire ça » ? Pour moi, c’était tellement facile que je ne comprenais pas, car, je ne m’en valorisais pas du tout, il m’a fallu du temps pour comprendre avec des années de travail en développement personnel pour relever l’estime de moi-même pour me dire qu’en fait tout le monde n’est pas capable de faire ce que tu fais, tout le monde n’est pas capable de comprendre si vite comment marche ce truc-là, par ce que toi, tu as peut-être une compétence que d’autres n’ont pas, cette facilité de comprendre et de mettre en pratique quelque chose de manuel très rapidement. Pensez-y, il y a des tas de choses que vous faites, les gens vous le disent d’ailleurs et vous, vous dévalorisez ça complètement parce que c’est simple pour vous. En réalité, là, se cachent vos trésors ! 

 

-Troisième clef : c’est la dévalorisation. Si nous-mêmes nous passons notre temps à nous critiquer, forcément, cela ne va pas nous aider à nous sentir mieux, et cela va renforcer le sentiment d’être nul (le). Il faut cesser ; quand quelqu’un nous dit qu’on est jolie, on ne dit pas que c’est parce que l’on a mis du maquillage ; quand quelqu’un nous dit qu’un plat est délicieux, on ne dit pas que c’est facile et que tout le monde peut le faire ! Si quelqu’un vous dit : « oh là, là, je n’en reviens pas, qu’est-ce que tu es doué pour l’organisation ! » on ne dit pas que c’est bon, que ce n’est rien du tout, tout ça, on arrête de se dévaloriser ! Cela ne veut pas dire qu’il faut se faire gonfler les chevilles et nourrir l’ego, il n’est pas question de ça, il ne s’agit pas d’en faire des tonnes, mais simplement d’avoir conscience, d’accepter les compliments et de commencer à s’en faire à soi-même, parce qu’il est temps ! 

 

-Quatrième clef : s’accepter tel que nous sommes ! On se trouve nul (le) parce qu’on ne s’aime pas, en fait, sinon, on ne se trouverait pas nul (le) si l’on s’aimait un peu ; réfléchissez, si vous trouvez que votre amie est nulle, c’est que vous ne l’aimez pas ! Si vous trouvez que vos enfants sont nuls, c’est que vous ne les aimez pas ! Quand on aime quelqu’un, on ne le trouve pas nul, on voit au contraire chez l’autre toutes ses qualités, toute sa lumière !

Arrêtez de tourner votre regard sur ce qui ne va pas et cessez de ne pas vous accepter ; comment fait-on et pourquoi ne s’accepte-t-on pas ? Eh bien, c’est quand on veut changer, c’est que l’on cherche à changer des choses en soi parce qu’on les déteste. Alors, commencez à aimer vos défauts, cela vous aidera à vous sentir moins nul (le), et même si ce n’est pas simple, parce que souvent on se dit : « oui, mais si je commence à aimer ça chez moi, ça va le renforcer » ! Non, cela va juste vous aider à mieux vous aimer, à mieux vous accepter et ça, c’est vraiment le début pour se sentir moins nul (le).

 

-Cinquième et avant dernière clef : Valorisez chez vous ce que vous faites de bien, arrêtez de passer à côté de vos victoires, de vos succès ; même si elles sont toutes petites ces victoires, je vous invite à faire un exercice tous les jours qui consiste à vous dire : « voilà, je suis contente de moi parce qu’aujourd’hui j’ai réussi à faire tout ce que j’avais à faire dans ma journée, parce que j’ai passé un super moment avec les enfants, que j’ai été patiente, parce que j’ai bouclé un dossier aujourd’hui et je suis fière de moi, parce que mon boss m’a fait un compliment, parce que moi, j’ai fait un compliment et que j’ai vu que j’avais touché la personne, etc…etc…

Trouvez tous les jours 3 choses pour valoriser ce que vous faites.

 

-Sixième clef : la dernière si vraiment vous n’arrivez pas et que vous continuez à vous trouver nul (le) malgré la mise en place des 5 clefs précédentes, demandez à vos amis de vous trouver 3 qualités chacun. Vous allez être surpris (se) de vous rendre compte que les autres voient chez vous des choses que vous ne voyez pas, que vous ne valorisez pas comme nous l’avons vu, que vous trouvez trop simples donc, pas très intéressantes, parce que souvent quand c’est simple pour vous, aussi, vous pensez que tout le monde sait le faire, à partir de là, si tout le monde sait le faire, cela n’a pas de valeur ; ce que vous n’arrivez pas à faire et qui vous cause plus de soucis, ça vous l’encensez, alors, il faut savoir que cela ne sert à rien de s’acharner à devenir bon pour un truc pour lequel on ne l’est pas. Autant renforcer ses forces plutôt que de peiner ! Cela ne veut pas dire qu’il ne faille pas chercher à s’améliorer sur des points qui nous posent problème, mais, sachez que cela va vous demander plus d’efforts, alors, autant grossir ce qui est déjà un acquis chez vous, car, c’est ça qui va faire la différence et vous faire prendre conscience que vous avez des tas de talents, mais pas de forces, et que non, vous n’êtes pas nul (le) !