Burn out, comment l’éviter ?

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Vous vous sentez fatigué depuis un bon moment, vous avez une charge de travail importante, les enfants vous réveillent la nuit, vous avez besoin de vacances, car vous n’en avez pas pris depuis longtemps ? Bien souvent, même si vous ne vous en rendez pas compte, ces signes-là peuvent amener à un burn out !

Nous allons donc en parler aujourd’hui, mais tout d’abord, sachez qu’il existe un burn out parental, dont les signes annonciateurs sont les mêmes, car on peut être débordé au travail, mais également à la maison.

Qu’est-ce qu’un burn out ? C’est avant tout un épuisement du corps, à un moment donné, celui-ci dit stop, parce que la charge émotionnelle et de travail, la pression, le stress, sont tellement importants et sont arrivés à un niveau tellement élevé, que le corps se met de lui-même au repos pour assurer votre survie. Vous ne vous ménagez pas depuis des années, vous tirez sur votre énergie en permanence, sans vous en rendre compte bien sûr, vous n’écoutez pas les signes que vous envoie votre corps, mauvais sommeil, fatigue permanente, manque d’entrain, sautes d’humeur, etc….

-Première chose : Mon conseil, écoutez votre corps, il vous parle sans arrêt !

Si vous vous rendez compte que votre humeur change, que vous pleurez facilement, que vous êtes irritable et sensible, vous ressentez des angoisses, c’est le signe que votre système émotionnel se dérègle, vous sentez que vous vous énervez pour un rien, dites-vous bien que ce sont les premiers signes annonciateurs.

-Deuxième chose : La pression ! Elle vous donne le sentiment d’être dans une roue qui tourne indéfiniment et vous donne l’impression de ne jamais en faire assez !

Votre liste de tâches se déroule et vous n’arrivez pas à en venir à bout, et quand votre charge de travail est telle que vous n’avez plus de repos ! Vous passez vos week-ends à travailler, vous rentrez tard le soir, vous commencez très tôt le matin, vous amenez du travail à la maison, durant votre temps de sommeil vous pensez à la journée du lendemain, et au bout d’un moment vous avez l’impression d’être noyée, ensevelie sous l’ampleur de la tâche.

-Troisième chose : Vous n’osez pas dire non ! Parce que, vous avez peur de perdre votre emploi, et que vous craigniez que votre ascension professionnelle ne soit pas satisfaisante, car bien souvent lorsque l’on vous donne beaucoup de travail, cela vous valorise en quelque sorte, vous renvoyez l’image de quelqu’un sur qui l’on peut compter, que grâce à vous, tel projet va aboutir favorablement, etc…aucune personne, que ce soit, vos enfants, votre mari ou votre employeur, ne mérite que vous vous sacrifiiez pour elle !

« Léguer le sacrifice à ses enfants n’est pas un bon héritage » ! Vos enfants ont besoin d’une maman forte, d’une maman solide et en forme, parce que, si vous ne l’êtes pas, vous allez décharger cette part émotionnelle sur eux, en vous énervant, en étant irritée, comme nous l’avons vu plus haut concernant les signes annonciateurs du burn out, alors, n’attendez pas d’être épuisée pour dire stop et prendre du repos ! Le monde tournera quand même sans vous, si vous prenez un peu de distance et de repos, même, si c’est un peu plus compliqué quand on est maman au foyer, mais il va falloir vous alléger ! Bien souvent, on ne demande pas d’aide, on veut tout assurer, tout faire et tout faire bien qui plus est ! 

J’ai fait une vidéo sur le syndrome de la mère au foyer, je vous invite à en prendre connaissance, si ce n’est pas déjà fait ; quand on est mère au foyer, on a l’impression, ne travaillant pas, que l’on est redevable et de ce fait qu’il nous faut en faire plus afin de justifier le fait que l’on reste à la maison. C’est assez prenant comme ça, ne culpabilisez pas si vous en faites moins, vos enfants ne sont pas obligés de manger des petits plats bio tous les jours, ils n’ont pas besoin que vous leur trouviez des activités en permanence. S’il vous arrive d’avoir envie de traîner en pyjama, avec eux d’ailleurs, inventez un truc autour de ça, faites-les garder de temps à autre également, si vous le pouvez.

Le risque, lorsqu’on rentre là-dedans, c’est que l’on se retrouve dans un cercle vicieux, mais à un moment, quand la machine s’emballe, votre corps va dire : « stop ! », vous ne pourrez plus faire face, tout ce que vous redoutiez va arriver de toute façon ! Il arrivera un moment où, vous n’aurez plus la capacité de gérer, et là, on est dans le burn out ! 

L’OMS, estime d’ailleurs qu’il y a plus de 300 millions de personnes, dans le monde, qui sont, chaque année, victimes de burn out. 300 millions de personnes représentent la population des États-Unis, c’est énorme ! Malgré cela, curieusement, l’OMS ne reconnaît pas le burn out comme une maladie professionnelle, et c’est dommage parce qu’elle est une maladie professionnelle ; elle est souvent associée à une dépression, une déprime, moi, je ne suis pas d’accord parce que, véritablement c’est une maladie psychique, qui est le résultat de risques psychosociaux, qui s’accumulent durant des années.

Vous pouvez avoir les premiers signes un an ou deux avant le burn out.

Ce qu’il est important de savoir, c’est que se relever d’un burn out demande du temps, beaucoup de temps, votre corps devra se reconstruire, c’est pourquoi tant de personnes démissionnent, elles sont en arrêt de longue durée, très longue durée. Ce qui veut dire que, si vous êtes maman au foyer, vous ne pourrez plus vous occuper de vos enfants, que si vous aimez votre travail, même chose, à un moment il vous faudra vous arrêter.

Je souhaite que ces signes, que nous venons de voir, vous alerteront et vous donneront envie de vous écouter, de lever le pied, de prendre du repos, de prendre soin de vous et savoir mettre votre téléphone en pause ! Ne plus être en train de consulter vos mails en permanence, car c’est néfaste. La récupération et le sommeil sont des besoins vitaux au même titre que se nourrir, boire et respirer ! 

C’est aussi l’un des symptômes de l’épuisement, on ne mange plus ou très mal, le sommeil est affecté, et du fait que l’on est débordé, stressé, on respire très mal.

Beaucoup des besoins vitaux et psychologiques sont bafoués, c’est là qu’il est temps pour vous, et par amour pour vous, de réagir et dire « stop » !