Se plaindre quand on a tout pour être heureux
Vous avez tout pour être heureux ou heureuse, mais vous ne l’êtes pas ! Il y a quelque chose qui ne va pas dans votre vie et vous vous dites que vous n’avez pas le droit de vous plaindre.
C’est faux ! Vous avez parfaitement le droit de vous plaindre. Il y en a peut-être qui ne vont pas comprendre, ceux qui ont l’habitude de me suivre en tout cas, parce que je parle dans mes vidéos quelquefois de la victimisation, je parle de la positivité, de rester dans un état positif, c’est vrai, mais on a le droit d’être malheureux, de se plaindre, on a le droit de s’arrêter sur son état émotionnel, voire même, le devoir !
Pourquoi ? Parce que, lorsqu’on se dit : j’ai tout pour être heureux, je ne devrais pas me plaindre, on vient nier une partie en soi, qui tire une sorte de sonnette d’alarme et qui nous dit que ça ne va pas. Il faut bien distinguer le fait de rester dans la négativité, de se plaindre sans arrêt pour tout et pour rien et d’en faire un mode de communication, et le fait d’avoir quelque chose qui nous dérange, de s’arrêter dessus, faire une pause, mettre sa vie en pause, se centrer sur soi pour chercher les causes de ce mal-être. Ça, ce sont deux choses diamétralement différentes pour moi ; il ne s’agit pas de se complaire dans le malheur, dans la tristesse, d’y rester et de faire perdurer cet état, mais de simplement faire une pause ; oui, on a tous le droit de se plaindre, car, si vous ne le faites pas, vous rentrez, d’une part, dans une culpabilité puisque vous vous dites que vous avez tout ce qu’il faut, un mari génial, certes, mais peut-être que vous ne l’aimez plus ? Peut-être que cette relation ne vous épanouit plus ? Vous avez de l’argent, certes, mais à quoi cela sert-il quand on est malheureux ? Vous avez un super boulot, oui, mais, à quoi sert d’avoir un super boulot si l’on est chef de projet et qu’on rêve d’être, par exemple, fleuriste ? Peu importe.
On a donc le droit de se plaindre ; quand on se plaint, ce n’est pas pour rien, en tout cas dans cet axe-là où il ne s’agit pas de se plaindre parce que le gouvernement ne fait pas son travail, que la circulation est trop difficile qu’il y a toujours des bouchons, etc…Ce sont des choses sur lesquelles on ne peut pas agir de toute façon ; ça ne sert à rien, c’est stérile et c’est attarder son attention sur des choses négatives, douloureuses, qui ne nous apporteront rien à la fin de la journée. En revanche, s’arrêter sur soi pour chercher quelles sont les causes de notre mal-être, ça, c’est sain et même recommandé de le faire. Que se passe-t-il en ce moment dans votre vie ? Quels sont les endroits où vous avez envie de vous plaindre, les domaines de votre vie, ou les choses de votre vie qui ne vous rendent plus heureux ? Et, pour ne pas être une victime, justement, et que cela soit une plainte constructive, cherchez ce que vous pourriez faire pour changer ce qui ne va pas. Si c’est dans votre relation de couple, peut-être faut-il plus de communication, qu’il faut que vous exprimiez vos besoins à votre partenaire, peut-être faut-il mettre un terme à cette relation, je ne sais pas. Si c’est dans votre travail, peut-être est-ce le moment de faire un bilan de compétences, de reposer les cartes sur la table et de voir ce qui vous ferait vraiment rêver, envie et vibrer.
Se plaindre, oui, larmoyer, pleurnicher et rester à tourner en rond autour de sa souffrance pour attirer l’attention des autres, non, car ce sont deux choses différentes.
On a le droit de se plaindre, car, ce n’est pas vrai que l’on a tout pour être heureux ; ce tout ne veut rien dire, parce que si vous aviez vraiment tout, vous le sauriez, et ce n’est pas ça qui va conditionner votre bonheur, car celui-ci dépend de votre bien-être intérieur et il n’est pas conditionné par des possessions matérielles, par un confort de vie ou autre. C’est quelque chose qui est à l’intérieur de vous et si à l’intérieur de vous ce n’est pas ok, alors, cela mérite le temps de s’y attarder !
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