Préservez votre santé mentale

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La santé mentale, on en parle de plus en plus, elle est au cœur de beaucoup de sujets.

Préserver sa santé mentale c’est fondamental pour être épanoui et heureux, avoir de l’énergie, avancer dans sa vie du mieux possible. On va voir dans cette vidéo mais 3 conseils pour préserver sa santé mentale.

 Comment préserver sa santé mentale ? Mes 3 conseils.

1. Prenez soin de votre corps

Le mental est quand même très directement lié à votre corps. Votre corps et votre esprit sont liés. Si votre corps ne va pas bien, eh bien, c’est un véhicule, hein. Si vous ne lui donnez pas les bonnes choses, eh bien, il n’avance pas bien, et vous ne pouvez pas être bien en ayant une mauvaise hygiène de vie. Activité physique, alimentation équilibrée, bonne hygiène de vie : c’est fondamental. Ça ne veut pas dire qu’il ne faut pas se faire plaisir, mais boire tous les jours un verre de vin et boire un verre de vin le week-end, ce n’est pas la même chose. Manger du chocolat de temps en temps et manger du sucre tous les jours en grosse quantité, ce n’est pas bon pour votre corps, ce n’est pas bon pour votre énergie, ce n’est pas bon pour votre tonus. Ce n’est même pas bon pour votre mental, contrairement à ce qu’on pourrait croire. Souvent, quand on ne se sent pas très bien, on va chercher du sucre pour se réconforter, mais ce n’est pas le sucre qui va vous aider, en fait, à retrouver votre énergie, bien au contraire . Un mode de vie sain et équilibré favorise un bien-être global. Je ne vous apprends peut-être rien, mais ça va sans dire… et ça va mieux en le disant ! Un bon sommeil aussi : se coucher très tard tout le temps, traîner devant la télé jusqu’à je ne sais pas quelle heure, ça ne peut pas vous aider ensuite à avoir les idées claires, du tonus et de la vitalité.

2. Exprimez vos émotions

Deuxième chose : autorisez-vous à vider les poubelles. Alors, ça veut dire quoi ? Je ne vous parle pas des poubelles qui sont dans votre cuisine, quoique le parallèle est quand même intéressant : si vous laissiez les poubelles s’accumuler dans votre maison, à votre avis, qu’est-ce qui se passerait dans trois mois ? Eh bien, vous ne pourriez plus mettre les pieds chez vous. Vous auriez des rats partout, ça sentirait mauvais. Eh bien, vos émotions, c’est la même chose ! Si vous les gardez à l’intérieur en permanence, ce n’est pas qu’elles pourrissent et que ça sent mauvais quand vous ouvrez la bouche, mais elles viennent créer du mal-être à l’intérieur de vous. Tout ça s’accumule, tout ça fermente, tout ça reste en suspens. Donc, exprimer ses émotions de manière saine, c’est important. Parfois, ce qui arrive, c’est que ça sort, mais mal : au mauvais moment, face à la mauvaise personne et de la mauvaise manière. Parce qu’au lieu d’exprimer vos émotions, vous exprimez des frustrations. Et donc, les personnes qui sont en face souvent ne comprennent pas. Cela vous culpabilise ensuite de vous en être pris à des gens que vous aimiez, etc., etc. Ça n’a rien de positif ni de constructif.

Libérer ses émotions, c’est ne pas rester avec ce qui vous contrarie, ce qui vous peine, ce qui vous angoisse ou vous stresse. Voilà, c’est important de les exprimer sainement. Et il y a plusieurs manières de le faire. Soit vous avez un compagnon, un ami, quelqu’un de confiance avec qui vous pouvez parler librement : la parole est libératrice. Mais peut-être que vous n’avez pas envie de confier sans arrêt vos émotions autour de vous. Eh bien, écrivez-les ! C’est tout, c’est aussi bête que ça. On devrait tous avoir un petit carnet sur sa table de chevet pour exprimer, tous les jours, ce qu’on ressent. Écrire 10, 15, 20 lignes pour dire comment était sa journée, comment on s’est senti, qu’est-ce qui a été, qu’est-ce qui n’a pas été, etc. Et on l’écrit à la main, pas sur son téléphone ni sur les touches d’un écran.

En fait, parler ou écrire permet d’extraire de soi ce qui est en soi. Et puis, n’hésitez pas à demander de l’aide si jamais ces émotions sont trop enfouies, trop difficiles, trop présentes, trop importantes, avec une récurrence trop forte. Faites-vous accompagner. Sachez demander de l’aide et en trouver, parce que ce n’est pas normal, et ça ne va pas aller en s’arrangeant.

3. Fixez vous des limites

Et enfin, mon 3e conseil : fixer des limites. Trop souvent, on se laisse déborder parce qu’on ne sait pas dire non, parce qu’on ne sait pas poser son cadre, parce qu’on ne sait pas le faire ou parce qu’on n’ose pas le faire – ce qui est encore pire. Quand on n’ose pas, cela signifie qu’on fait passer la santé mentale de quelqu’un d’autre avant la sienne. Et ça, ce n’est pas normal.

Il est important de pouvoir et de savoir dire non. Pas « non » à la demande de l’autre, mais « non » parce que cela n’est pas possible pour vous. Que ce soit dans votre vie privée ou professionnelle, il est essentiel de poser des limites et de communiquer votre cadre à la personne concernée. Trop souvent, si vous êtes surchargé professionnellement, vous n’osez pas dire non à une personne sans réaliser qu’elle ignore que cela vous dérange. En réalité, cette personne demande, et comme vous ne dites jamais rien, elle peut penser que tout va bien. La personne n’est pas Madame Irma : elle ne peut pas lire dans une boule de cristal de nos émtotions pour deviner ce qui se passe en vous, où vous en êtes, et comment vous vivez la situation. On a parfois peur de passer pour quelqu’un de non compétent ou autre. Mais en ne fixant pas de limites, on risque un burn-out, une surcharge mentale, ou des conséquences encore plus dramatiques si on ne met pas un terme à la situation rapidement.

La santé mentale est primordiale. Dans « santé mentale », il y a « santé », et vous savez, sans doute, que la santé est fondamentale. Si vous perdez votre santé, vous perdez tout. C’est pourquoi, chaque année, quand on se souhaite une bonne santé, ce n’est pas anodin.

Quand on est en bonne santé, cela semble évident, presque dérisoire de le mentionner. Mais si vous perdez cette santé, vous réaliserez que même une vie de rêve – le métier de vos rêves, les enfants de vos rêves, le partenaire de vos rêves, les amis de vos rêves, la maison de vos rêves – n’aurait qu’une saveur amère, car vous ne pourriez pas en profiter.

Votre santé mentale doit être votre priorité. Vous devez être la priorité de votre vie. Cela ne signifie pas être égoïste. On a souvent peur de paraître égoïste en s’occupant de soi, mais ce n’est pas de l’égoïsme. Ce qui est égoïste, c’est de ne penser qu’à soi. Or, le but est de se donner à soi ce dont on a besoin, sans pour autant oublier les autres.

Ce n’est pas dire « non » tout le temps ou poser des limites systématiquement. C’est simplement apprendre à s’écouter et à s’autoréguler. Parfois, il faut se dire : « Non, ce soir, je ne vais pas regarder la télé, je vais me coucher tôt, car j’ai besoin de repos. » Ou encore : « Oui, cette pizza me fait envie, mais mon corps a besoin d’une soupe chaude, pleine de vitamines et de minéraux. » C’est à nous-mêmes de fixer les limites qui nous préservent. 

Et enfin, il est essentiel de faire de ce qui vous fait du bien une priorité. Dans votre to-do list, il y a tout ce que vous devez faire : votre travail, si vous en avez un, qui occupe déjà une grande place, votre famille, vos enfants, votre partenaire, votre maison… Mais où êtes-vous dans cette liste ? Est-ce qu’il y est inscrit : faire du jogging, aller à la salle de sport, boire un thé, lire un livre, regarder un film, ou aller se promener ? Si la réponse est non, ajoutez quelque chose qui vous fait du bien à votre to-do list. Identifiez vos passe-temps favoris. Avez-vous des hobbies ou des activités qui vous tiennent à cœur ? Si oui, intégrez-les dans votre emploi du temps. Si vous manquez de temps, incluez vos enfants dans vos hobbies. Par exemple, si vous aimez cuisiner, faites-le en famille. Si vous aimez coudre, donnez à un enfant une petite aiguille qui ne pique pas ou des bouts de laine pour s’amuser. Faites en sorte d’intégrer vos proches dans vos activités si possible. Sinon, créez du temps. Personne n’a « le temps », il faut le prendre. Les gens qui font du sport chaque semaine n’ont pas plus de temps que vous. Ils l’inscrivent simplement dans leur agenda : « sport, de telle heure à telle heure ». Et ils s’y tiennent. Si vous mettez un rendez-vous médical dans votre agenda, vous allez y aller. Alors fixez-vous des plages horaires pour vous, pour vos loisirs, pour ce qui vous fait du bien. Votre santé mentale est importante. Prenez du temps pour vous recentrer, pour vous écouter, pour savoir ce qui est important et vous mettre au cœur de votre vie.

 

J’espère que ces 3 conseils vous aideront à vous donner du temps, à faire de vous une priorité dans votre vie, à vous consacrez du temps d’introspection, de vous donner du temps de qualité, de savoir prioriser ce qui est important pour vous, et de vous mettre au coeur de votre vie. Quand vous allez bien, vous devenez un meilleur être humain pour les autres. Cela n’a donc rien d’égoïste, bien au contraire. Tout le monde en profite : vous serez plus épanoui, plus heureux, et mieux dans vos baskets et cela rejaillira sur toutes les personnes qui vous entourent.