Les 7 peurs qui vous empêchent de vous réaliser

Pour vous abonner à ma chaîne Youtube, cliquez ici


Nous allons parler de la peur, ce n’est pas ma première vidéo sur le sujet, vous allez donc retrouver des tas de vidéos, sur ma chaîne.

Aujourd’hui, nous allons parler des peurs qui vous paralysent, vous empêchent d’avancer, et qui vous gâchent un peu la vie.

Je vous en donne sept, nous allons les voir les unes après les autres.

-La première peur : La peur de l’imposture ! Ça vous parle de ne pas vous sentir légitime ? C’est une peur fréquente qui apparaît lorsqu’on veut se lancer dans un projet, que l’on a une idée, ou bien lorsqu’on est promu dans son travail. On aspirait à évoluer et soudain, lorsqu’on a des responsabilités, que l’on compte sur nous pour d’autres activités, tout à coup, cette petite peur de l’imposture vient s’immiscer dans notre esprit et nous empêche, et parfois même, nous fait faire des bêtises. Elle vient nous conforter dans le fait qu’on ne va pas être à la hauteur et que l’on est peut-être un imposteur.

En quoi cette peur est-elle négative ? Eh bien, tant que vous vous voyez comme un imposteur, vous n’êtes pas conscient de votre valeur et vous ne vous sentez pas légitime. Vous vous dites : « je ne devrais pas être là, qui je suis moi », vous voyez, ces petites voix qui sont là, alors, dites-vous que peut-être en effet vous n’êtes pas légitime, que peut-être vous êtes un imposteur, mais en attendant, il y a des gens qui ont cru en vous, vous avez un savoir, si vous en êtes arrivé là, c’est que vous en aviez envie, parfois c’est vous-même qui vous êtes exposé, vous avez décidé de vous lancer dans un nouveau métier, or, vous n’êtes un imposteur qu’à partir du moment où vous n’avez pas de résultat.

Ce qui va vous rassurer c’est de prendre confiance par rapport au regard des autres sur le travail que vous allez délivrer, ou autre.

J’ai déjà fait des vidéos pour vous apprendre à comment gérer la peur, mais il est question, là, de prendre conscience, cela peut suffire, de pourquoi cette peur ? Qu’est-ce qui m’empêche d’avancer, et que donc c’est ok. Je me sens un imposteur, mais je ne le suis pas ! Qu’est-ce qui fait que je ne le suis pas ? Cela peut être parce que, telle personne voit en moi ces capacités, et que je dois donc les avoir, parce que j’ai fait mes preuves pour en arriver là, sinon, on ne me donnerait pas autant de responsabilités, on ne m’aurait pas confié cette tâche. J’ai fait des études, ou bien j’ai déjà testé cette compétence et elle a fait des heureux, des gens satisfaits.

L’important, c’est de remettre en perspective afin d’être moins impacté.

Deuxième peur : La peur de ne pas y arriver ! Oui, avant même de commencer un projet on se dit : « et si j’échouais » ? Peut-être que vous allez échouer, mais peut-être pas ! Le problème lorsqu’on est dans la peur, c’est que l’on n’a qu’une vision ; on ne regarde que d’un côté, on a une vue en tunnel. On ne voit qu’une partie du puzzle. Mais, il y a une autre partie de la réalité qui fait que vous allez peut-être réussir. Qu’est-ce que cela peut faire d’échouer ? « Ok, j’ai peur de ne pas y arriver, mais, qui sait si je vais y arriver ou pas ? Que me faut-il faire pour que je sache, véritablement ce qui va se passer ? Il suffit d’y aller ! Si je n’y vais pas, je ne le saurai jamais. Ok, j’ai peur, mais j’avance quand même et l’on verra bien ; si j’échoue est-ce grave ? Est-ce à ce point la fin du monde ? Est-ce que toute ma vie va être remise en question sur ce simple échec ? Peut-être aussi que je peux y arriver et je me tourne plutôt vers ce côté positif et j’avance » !

-Troisième peur : La peur d’échouer ! Ce n’est pas la même que de ne pas y arriver qui elle est la peur de ne pas être à la hauteur. Dans la peur d’échouer, il s’agit de la peur du regard des autres qui va être importante. C’est-à-dire que si j’échoue, quelle piètre image on va avoir de moi, et quelle piètre image vais-je avoir de moi ? Ça, c’est vraiment une vision très particulière à la France. Il faut savoir que dans d’autres pays, on ne voit pas l’échec de la même manière, en France particulièrement, être en échec c’est être nul, être un raté. 

Aux États-Unis, par exemple, les banques font plus confiance à quelqu’un qui a planté une première boîte, qu’à quelqu’un qui se lance pour la première fois. On part du principe, et j’adhère complètement à ça, que si vous avez échoué une fois, vous en avez retenu et appris des choses, vous avez développé des connaissances qui vont vous éviter de refaire les mêmes erreurs. C’est vrai ! 

Si vous regardez le parcours d’un sportif de haut niveau, le nombre de fois où il a échoué ! Vous le savez d’ailleurs, si vous suivez certains sportifs, ils ont échoué plein de fois, ils n’ont pas toujours eu des médailles. Ils ont échoué, ils se sont blessés, ils ont pris des risques qui n’ont pas payé. Oui, évidemment, ils ont raté, mais ils ont continué à le faire, mais, en apprenant à chaque fois de leurs erreurs. L’échec n’est qu’une étape vers le succès, toujours ! Il n’y a aucune réussite qui se fasse sans échec, cela n’existe pas ! À vrai dire, ce que l’on appelle un échec, c’est une leçon que l’on retient, on est dans l’échec parce qu’on ne sait pas. On teste, on est bien obligé, et parfois, ces choses testées ne marchent pas. Au lieu de voir ça comme un échec, il est préférable de se dire que l’on n’a pas fait le bon choix, ok, ça, ça ne marche pas, passons à autre chose, quelle autre option je prends.

-Quatrième peur : La peur du rejet ! On se dit : « si je change, si je fais les choses différemment, peut-être que les miens vont me rejeter, la société aussi, peut-être vais-je être exposé.

La peur du rejet est une peur archaïque ! Il faut savoir qu’au temps des cavernes, les hommes vivaient en communauté, parce que vivre seul, c’était s’exposer à tous les dangers. Si j’étais rejeté par ma communauté, ma survie étant corrélée à ce rejet, j’allais mourir et, cette peur de mourir est une peur très prégnante et archaïque qui se réveille avec ce rejet, même si, aujourd’hui, si l’on nous rejette et nous laisse dans notre coin, on peut quand même aller manger seul, on n’a pas besoin d’avoir le meilleur chasseur, on pourra se débrouiller quand même, mais, elle reste là cette peur, et surtout, nous sommes des êtres humains, nous ne sommes pas faits pour vivre seul et isolé, on a besoin d’appartenance avec un groupe, une communauté, et cette peur du rejet est effrayante ! Or, encore une fois, est-ce que les gens vont me rejeter ? Et même dans ce cas-là, est-ce que tous les gens que je connais vont me rejeter ? Peut-être y en a-t-il qui vont accueillir la nouvelle personne que je suis ! Évidemment que oui ! 

Avoir peur du rejet ne sert à rien, dans le sens où, même si cela arrive, le rejet ne sera pas de la part de tout le monde. 

Il faut savoir que l’idée de la peur est toujours pire que la peur elle-même. 

90 % de nos peurs, je crois, ne se réalisent jamais ! « Oui, j’ai peur, pourquoi ai-je peur ? Pourquoi cela me fait-il autant peur » ? C’est important de poser ça sur papier et d’avancer.

-Cinquième peur : Elle peut paraître un peu bizarre d’ailleurs, c’est la peur de réussir ! Eh oui, beaucoup de personnes ont peur, aussi, de réussir ! Pourquoi ? Parce que si je réussis, toute ma vie va être changée. Si demain je deviens riche et célèbre, peut-être que les gens que je côtoie ne vont plus m’aimer, parce qu’ils vont trouver que j’ai pris la grosse tête ; peut-être ne vont-ils plus se sentir à égalité avec moi et que cela va les gêner ? Si j’ai un papa qui n’a pas réussi, par exemple, si je réussis, cela va le mettre encore plus en échec. Cela engendre la peur de réussir et de se lancer. Mais, doit-on faire les choses pour les autres ou pour soi ? Pour qui voulons-nous avancer ? Et si les autres le prennent si mal, où est le problème, finalement ? Lorsqu’on aime, ne devrait-on pas se réjouir de la réussite de ceux qu’on aime ? Les gens qui nous aiment ne devraient-ils pas se réjouir ? La réponse est oui ! S’ils ne se réjouissent pas de notre changement, c’est qu’ils ne nous aiment pas suffisamment. 

Cette réussite va sans doute faire du tri autour de nous, mais c’est un tri salutaire, car, si le fait que je réussisse ne les rend pas fiers et heureux pour moi, c’est que l’histoire n’en valait pas la peine. Est-ce que cela vaut la peine que, moi, j’aie peur ? 

-Sixième peur : La peur de ne plus être aimé ! Si je change, si je fais quelque chose de différent, si j’abandonne mon boulot d’ingénieur pour être boulanger, est-ce que mes parents, ma femme, mes enfants, mes amis, vont continuer à m’aimer ? Est-ce que l’on va me juger et me dire que j’ai tout gâché, est-ce que je ne vais pas être exposé, de cette manière ?
Encore une fois, comme pour la peur du rejet, ces personnes m’aiment-elles tant que ça ? Ce qu’ils veulent, c’est mon bonheur, non ? S’ils ne sont pas capables de m’aimer et de vouloir mon bonheur, est-ce que cela en vaut la peine ? C’est juste que ça va être le déclencheur. Et là, pareil, cette peur est-elle vraiment fondée, tient-elle debout ? Combien y a -t-il de risques que cela arrive ? C’est réellement la question qu’il faut se poser lorsqu’il y a une peur. Quel risque réel y a-t-il que le scénario se passe ainsi ? Je vais vous donner mes petites astuces à la fin de ces 7 clefs.

-Septième clef : La peur de s’exposer au regard des autres ! Oui, changer, c’est prendre le risque de se montrer, de montrer une facette de nous. Je vais devoir m’exposer et peut-être que je n’en ai pas envie, peut-être ai-je envie de rester dans mon coin, d’être discret ? Peut-être n’ai-je pas envie que l’on parle de moi ? 

Si l’on relie toutes ces peurs que je viens de vous lister, au final, il y a toujours 3 questions à se poser :

-Combien y a-t-il de risques que cela arrive ?
-Si cela arrive, quelles en sont les conséquences ? Quel est le pire qui pourrait se produire ?

-Si je ne le fais pas, quelle image vais-je avoir de moi ? Oui, peut-être que j’ai peur, et on ne pourra pas l’empêcher, mais, si je n’ose pas et reste bloqué dans cette peur, quelle sera ma vie dans cinq ans, dans dix ans, dans vingt ans ? Est-ce que ça en vaudra la peine ? Est-ce que je vais pouvoir continuer à me regarder dans le miroir tous les matins ? Est-ce que je vais être fier de moi ? Ne vaut-il pas mieux avoir plein de peurs, mais y aller ?
De toute façon, la peur est juste avant l’action. Quand vous êtes sur un plongeoir et qu’il y a 6 mètres en dessous, le moment où vous avez peur, c’est le moment où vous êtes sur le plongeoir, une fois que vous avez sauté, il n’y a plus de peur. Personne n’a peur durant le saut, cela n’arrive pas. Oui, ce moment-là est inconfortable, la peur est désagréable, pas agréable à ressentir, toutefois, pour qu’elle disparaisse, il n’y a qu’une chose à faire, allez-y, agissez !