Les 3 habitudes qui rendent malheureux

Pour vous abonner à ma chaîne Youtube, cliquez ici


On va voir aujourd’hui 3 habitudes que les gens ont.

Ce sont des habitudes très  fréquentes, c’est quelque chose que je rencontre très souvent dans les accompagnements que je fais, et qui rendent extrêmement malheureux, qui pourrissent la vie et le quotidien.

Se comparer aux autres

Je rencontre trop souvent des gens, et j’ai fait partie de ça aussi ça m’est arrivé, et c’est un combat perdu d’avance, on trouvera toujours quelqu’un de plus beau, quelqu’un de plus heureux dans son couple, quelqu’un de plus riche, quelqu’un de plus intelligent, quelqu’un de plus organisé, quelqu’un de plus grand, de plus mince, de mieux habillé, etc.

Je vais arrêter là la liste, mais on aura toujours un référentiel qui va nous faire nous sentir inférieur aux autres.

En réalité, ça ne sert à rien, c’est véritablement improductif de se comparer.

Pourquoi ? Parce que d’abord, on n’a pas à se comparer.

Ces autres qu’on valorise, où l’on trouve que « ah bah celle-ci est tellement belle » : oui, mais elle a des défauts aussi.

« Celui-là est tellement riche » : oui, mais il est tout seul en amour par exemple.

Mais parfois, aussi, on ne voit que ce que les autres ont et du coup, de mettre en lumière, en exergue comme ça ces qualités qu’on voit chez les autres, on n’en oublie de voir quelles sont les nôtres. 

Donc pour changer cette habitude, la seule chose à faire, c’est de valoriser nos atouts à nous, de les chercher même si on ne les voit pas.

Moi, je vous conseille pour ça de demander à 5 ou 6 personnes autour de vous bienveillantes, de vous dire les trois choses qu’elles aiment le plus chez vous.

Vous allez être étonné parce que c’est peut-être des choses que vous ne valorisez pas et qui sont valorisées par les autres.

Essayez de voir aussi quels sont les conseils qu’on vient chercher chez vous.

Qu’est-ce que les autres aiment vous partager : est-ce que vous avez une bonne qualité d’écoute ? Est-ce que vous êtes gentil ? (et la gentillesse, c’est une qualité), est-ce que vous avez toujours plein d’idées ? Est-ce que vous savez organiser les choses ?

Voilà, vous avez forcément des atouts, des forces et des talents, et c’est en regardant ses forces et ses talents, et en essayant de les décupler que vous allez arrêter de vous dire qu’il vous manque quelque chose parce que, oui, vous ne serez jamais ni la plus belle, ni la plus riche, ni la plus intelligente, ni la mieux habillée ou le mieux bien sûr, on peut le mettre au masculin, mais ce n’est pas grave !

On s’en fiche parce qu’on n’est pas là pour ressembler à un modèle.

C’est sans fin, il y aura toujours comme je vous l’ai dit donc valorisez vos atouts.

Cesser de prendre les choses personnellement

Deuxième mauvaise habitude : prendre les choses comme des choses personnelles.

Arrêter de prendre les choses personnellement !

Souvent quand il vous arrive quelque chose, soit ça remet en cause votre valeur, c’est-à-dire « je ne mérite pas, je ne mérite pas d’être heureuse, je ne mérite pas d’avoir un compagnon, je ne mérite pas d’être riche, je ne mérite pas d’avoir un bon salaire, je ne mérite pas etc. » et donc on le vit comme quelque chose qui remet en cause notre valeur, mais ça n’a rien à voir.

Tout le monde sur cette terre à son lot de malheur et de difficulté. Et croyez-le, je fais ce métier depuis des années, j’ai rencontré des milliers de gens et donc oui, quand vous voyez les gens, ils ne vous racontent pas que quand ils avaient 10 ans, leur papa est décédé ou leur meilleur ami, qu’ils se sont peut-être fait violer ou attoucher, que telle personne dans la famille a été emprisonné, que leur papa était toujours absent, que leur maman les humiliait, etc.

Ou qu’ils se sont fait cambrioler un jour, ou qu’ils ont été trahis, trompés, etc. 

Les gens ne racontent pas les détails de leur vie, souvent ils les gardent en eux, surtout ces choses-là douloureuses.

Il faut vraiment une grande intimité et encore, beaucoup de personnes gardent ça parce que c’est du passé, ils n’ont pas envie de le poser sur la table donc vous ne savez pas.

Vous n’avez qu’une vision lissée comme vous le faites vous-même avec les gens. 

Socialement, on porte tous un masque donc arrêtez de prendre les choses personnellement « ça n’arrive qu’à moi, c’est que pour moi. Pourquoi on me le fait à moi ? Qu’est-ce que j’ai fait pour mériter ça ? ».

En fait, vous n’avez rien fait. Si on vous blesse, qu’on vous trahit etc., dites-vous que c’est juste cette personne et ça lui appartient, c’est son problème à elle.

C’est elle, vous êtes tombé sur son chemin au mauvais moment, au mauvais endroit.

Certes vous n’étiez pas au bon endroit, mais ça n’a rien à voir avec personnellement parce que si ce n’était pas vous, cette personne s’en serait pris à quelqu’un d’autre ou alors elle aurait fait vivre exactement la même chose à une autre personne.

Donc se détacher de ça en se disant « ça ne m’appartient pas » va vous libérer de cette mauvaise habitude et favoriser votre épanouissement.

Arrêter d’attendre des choses qui viennent de l’extérieur

Troisième habitude qui rend malheureux, c’est d’attendre que les choses viennent de quelqu’un d’autre ou d’un événement qui vient de l’extérieur.

En réalité, tant que vous aurez des attentes qui sont conditionnées à quelqu’un d’autre, vous serez malheureux.

Pourquoi ? Parce que vous ne pouvez pas contrôler les autres.

Si votre bonheur, c’est que votre compagnon vous couvre de fleurs, de baisers ou d’amour, ou qu’il reste avec vous jusqu’à la fin de votre vie, vous ne savez pas si ça va se passer comme ça, donc vous serez toujours dans l’angoisse de perdre cette chose-là parce que vous l’avez conditionné à votre bien-être.

Donc abandonnez ces attentes, ça ne veut pas dire qu’on ne veut plus rien, ça veut juste dire que l’on ne conditionne pas son bonheur à ce qui vient de l’extérieur parce qu’on ne peut pas le contrôler.

Donc on reprend sa vie en main et on essaye de réguler son bonheur soi-même, et de le nourrir soi-même.

« Je suis peut-être seule mais je peux être seule et ultra-heureuse (il vaut mieux être seule que mal accompagné d’ailleurs) et ce n’est pas parce que je suis seule que je suis malheureuse. Je peux espérer rencontrer quelqu’un mais je ne suis pas dans l’attente de temps que je n’aurais pas ça, je serai malheureuse et donc j’attends inlassablement et comme je n’ai pas, eh bien pendant tout ce temps-là, je suis malheureuse ».

Si ça dure 5 ans, ça fait 5 ans de malheur : est-ce que ça en vaut la peine ?

Le temps passé ne se rattrape pas et c’est triste d’en arriver là et de se dire à la fin de sa vie « j’ai perdu tellement de temps à attendre que les autres me disent, me valorisent, m’aiment, soit gentils avec moi, etc. » mais commencer par être gentil avec vous, par vous aimer, par vous gâter vous-même.

Vous n’avez pas besoin des autres pour faire votre bonheur.

Votre bonheur est entre vos mains, c’est à vous de décider d’être heureux ou pas, et ça ne devrait jamais jamais être conditionné ni par quelqu’un d’autre, ni par une possession. 

« Je serai heureuse quand j’aurai une grande maison, quand j’aurai un autre boulot, etc. » donc travailler à ça : comment je peux avoir une grande maison, qu’est-ce qu’il faut que je fasse ?

Et donc ce ne sont pas les autres, ce n’est pas la maison, c’est plutôt moi qui peux décider de ce que je vais faire : comment je peux faire si je veux obtenir telle chose ?

Donc je reprends les choses en main, je reprends ma vie en main et je reprends mon bonheur et je ne le confie plus entre les mains de quelqu’un d’autre.