Le truc qui vous empêche d’être heureux

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Je constate un trait commun chez de nombreuses personnes qui les empêche d’être heureuses. C’est un schéma comportemental qui concerne beaucoup de gens, y compris moi-même, bien que j’espère en être de moins en moins affecté(e). Je vais vous aider à prendre conscience d’un schéma que vous avez probablement, bien que cela ne soit pas nécessairement le cas. Cependant, si vous ne le ressentez pas, cela signifie que vous êtes quelqu’un qui est souvent heureux dans sa vie, peu importe les circonstances. Vous avez une inclination naturelle à ressentir de la joie, du bonheur et à vous sentir bien. 

Alors, quelle est cette tendance naturelle peut vous empêcher d’être pleinement heureux? 

Le manque de gratitude

Le manque de gratitude se caractérise par un défaut de reconnaissance envers ce que vous avez déjà. Réfléchissez simplement à ce que je vais vous dire : commencez par prendre conscience des multiples choses que vous possédez déjà dans votre vie actuelle. Pensez à toutes ces choses que vous désiriez ardemment avant de les obtenir, qu’il s’agisse d’une maison, d’un partenaire, d’enfants ou simplement du fait de vivre dans une ville où vous vous sentez bien. Vous avez déjà tant de choses que vous avez souhaité avec ferveur dans le passé, et vous avez été extrêmement heureux lorsque vous les avez obtenues. Toutefois, avec le temps, elles sont devenues une habitude, une chose ordinaire, et vous ne réalisez même plus à quel point elles font partie intégrante de votre vie.

Un sentiment de malheur

Le premier aspect d’un manque de gratitude est qu’il génère un sentiment de malheur. En tout cas, cela ne procure pas un sentiment de bonheur, car on est constamment en quête de posséder quelque chose de plus. On désire ardemment une chose, et une fois obtenue, plus elle fait partie de notre vie depuis longtemps, plus elle semble normale. Mais il est possible de perdre sa maison, d’être abandonné par son partenaire, de voir ses enfants partir ou disparaître, voire de disparaître soi-même. En réalité, nous oublions à quel point nous avons déjà de nombreuses choses pour lesquelles nous devrions nous réjouir et ressentir de la gratitude. Si nous ne nourrissons pas ce sentiment de plénitude et de gratitude, nous nous retrouverons dans une spirale plutôt négative où notre attention sera focalisée sur ce que nous n’avons pas encore, plutôt que d’être reconnaissants pour ce que nous possédons déjà.

Un sentiment de pessimisme

Le deuxième aspect réside dans le développement d’un sentiment plutôt pessimiste au lieu d’adopter une vision optimiste des choses. Nous avons tendance à être davantage pessimistes et négatifs, en ne nous concentrant que sur les aspects négatifs. Cultiver davantage de gratitude implique de prendre conscience de la chance que nous avons d’avoir tout ce que nous possédons. Je peux vous assurer qu’il y a de nombreuses choses qui peuvent apporter du bonheur. J’ai mentionné quelques exemples, mais certaines personnes pourraient objecter en disant : « Oui, mais je suis toujours seule. » Bien sûr, vous pouvez vous focaliser sur ce que vous n’avez pas, mais vous possédez déjà des oreilles pour entendre, des yeux pour voir, des personnes avec qui courir ou danser. Vous avez déjà tant de choses que tout le monde ne possède pas sur cette planète. Il ne s’agit pas de vous culpabiliser à ce sujet, mais simplement de reconnaître et de ressentir de la gratitude. Fondamentalement, cela vous aidera à vous sentir plus heureux, je vous le garantis.

Le manque de reconnaissance génère de l’insatisfaction

Ce manque de reconnaissance entraîne également de l’insatisfaction. Vous serez constamment à la recherche de toujours plus, de mieux, sans fin, et vous vous retrouverez insatisfait. Lorsque nous ne parvenons pas à nous réjouir des petites choses – et je ne parle pas des grandes choses, mais des infimes détails de la vie, tels que le sourire d’un enfant, l’arrivée du printemps, la chance de vivre dans un pays en paix, d’avoir suffisamment d’argent pour avoir un toit au-dessus de notre tête ou de nous nourrir d’un repas, le goût sucré d’un fruit – si nous ne parvenons pas à apprécier ces petites choses, nous aurons du mal. Car nous croyons à tort que les grandes réalisations nous combleront de joie et d’amour, mais ce n’est pas vrai. En réalité, si nous ne savons pas nous réjouir des petites choses, les grandes réalisations ne nous satisferont que brièvement, et nous retomberons rapidement dans un sentiment de manque et de quête incessante.

Cela développe aussi de l’anxiété et du stress

Le quatrième aspect réside dans le fait que cela peut générer du stress et de l’anxiété, car en se concentrant uniquement sur le verre à moitié vide, vous portez votre attention sur ce qui vous manque plutôt que sur ce que vous avez déjà. J’insiste sur ce principe car il est réellement fondamental : prendre conscience de ce que vous avez déjà vous donnera le sentiment d’avoir déjà beaucoup de choses pour lesquelles vous réjouir. Faites un bilan, évaluez votre situation, faites l’inventaire pour vous rendre compte que finalement tout va bien et que vous avez déjà tant de choses. Cela ne signifie pas qu’il ne faut pas aspirer à de nouvelles choses, ni qu’il ne faut pas être ambitieux et désirer davantage. Cela signifie simplement qu’il est important de prendre conscience, afin de cultiver cette joie et de surmonter le stress que vous pourriez ressentir en pensant que vous n’y arriverez pas ou que vous perdrez ce que vous avez déjà, qu’il est essentiel de savourer le moment présent, de valoriser ce que vous possédez réellement.

Et génère également de mauvaises relations avec les autres

Enfin, le cinquième impact de ce manque de gratitude se manifeste par des relations problématiques avec les autres. En effet, lorsque nous avons du mal à exprimer notre gratitude, nous devenons également très exigeants envers les personnes qui nous entourent, que ce soit notre partenaire, nos enfants, nos amis ou notre famille. En conséquence, nous sommes non seulement exigeants envers nous-mêmes et nos propres attentes de réalisations, mais aussi envers les autres. Cela peut conduire à des relations qui ne reposent pas simplement sur le plaisir d’être ensemble, mais plutôt sur l’attente que les autres répondent positivement à des critères que nous avons nous-mêmes établis.