Ces choses qui aspirent notre énergie

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Votre énergie est fondamentale pour vous permettre de réaliser des choses, d’être bien. Mais il y a des bouffeurs d’énergie, des bouffeurs psychologiques. Bien sûr la fatigue, le manque de sommeil et plein d’autres choses peuvent être identifiées, mais il existe aussi de véritables aspirateurs dont on va parler aujourd’hui dans cette nouvelle vidéo.

Voici 9 bouffeurs d’énergie. Il y en a certainement beaucoup d’autres, mais je me suis limitée à 9 dans cette vidéo.

1. Essayer de vouloir toujours tout contrôler

En fait, vous ne vous en rendez pas compte mais ça crée de la charge mentale. Si vous n’avez pas encore entendu parlé de charge mentale, je vous invite à aller voir mes vidéos sur les sujet. Une charge mentale c’est quelque chose que vous mettez dans votre cerveau et qui ne part pas. Par exemple si tous les mercredis vous emmenez Tom au judo, il y a une espèce de consigne dans votre tête qui dit que tous les mercredis il y a ça. Il y a une autre chose qui dit que quand il n’y a plus de lait il faut en racheter. Il y a donc des choses récurrentes et puis y a des choses qui se rajoutent au fur et à mesure. Et se mettre la pression, vouloir contrôler, vouloir tout anticiper, ça crée de la charge mentale. Parce que vous faites une to do liste dans votre tête où il faut cocher des cases: est-ce que j’ai bien vérifié ça, est-ce que ça c’est bien fait, est-ce que ça va bien se passer comme je le crois, etc. Et c’est épuisant. Or si vous êtes très contrôlant depuis longtemps vous ne vous rendez même pas compte de ce que vous vous faites vivre. C’est comme si c’était une seconde nature chez vous. Et si il vous arrive d’avoir des états de fatigue émotionnelle très forts sans pouvoir les identifier, allez regarder de ce côté-là.

2. Dire oui même quand c’est non

Pourquoi est-ce fatiguant et épuisant de dire oui même quand c’est non ? Parce qu’en fait vous ressassez. Vous savez très bien que vous auriez dû dire non, que vous dites oui à tout ou que vous dites oui trop souvent. Ca vous fait ruminer des sortes de dialogues intérieurs. Mais vous vous ressassez aussi en fait la situation. Vous vous en voulez et vous en voulez aussi à la personne de vous solliciter, alors que si vous ne lui dites pas non, elle ne peut pas connaître vos limites. Et donc ça crée également une fuite d’énergie

3. Craindre de mal faire ou de se tromper

C’est quelque chose qui mobilise beaucoup de ressources à l’intérieur de vous, parce que vous avez tellement peur de ne pas bien faire que vous pouvez refaire 10 fois, voire 50 fois les mêmes choses pour atteindre quelque chose de mieux, de parfait. La peur de se tromper c’est aussi la peur du regard des autres. Vous chargez donc à nouveau votre esprit avec des tas d’injonctions et ça vous épuise.

4. Vouloir que tout soit parfait

Vouloir que tout soit parfait et croire qu’en plus ça repose sur vos petites épaules. Mais la perfection ça n’existe pas en fait. Même dans la nature rien n’est parfait. En réalité la perfection repose sur votre propre regard ou sur le regard de quelqu’un d’autre. La perfection de quelque chose va être pour certains un peu plus de ceci et pour d’autres un peu plus de cela. Vous n’arriverez donc jamais à cette perfection. Si vous faites une tarte aux pommes, elle sera peut-être plus ou moins réussie ou plus ou moins délicieuse. Mais déjà, faire la tarte aux pommes pour satisfaire ses amis, ses enfants ou sa famille, leur faire plaisir, n’est-ce pas ça le vrai objectif ? Faire quelque chose est-ce que ça ne serait pas de se faire plaisir, de faire de son mieux ? Et pas de faire parfait ? Mais c’est sûr que si vous faites ça, il y a des choses qui vont tomber un peu de vos épaules.

5. Ressasser le passé

Je ne connais rien qui pompe autant d’énergie que ressasser le passé. Vous continuez de vous raconter cette histoire qui date de 20 ans, et vous vous maltraitez avec cette histoire si elle a été douloureuse. Ressasser sans arrêt les choses, qu’est-ce que ça vous apporte? Est-ce que ça va changer le passé ? Malheureusement la réponse est non. Vous pouvez le ressasser autant que vous voulez, ça ne sert à rien. En plus c’est le syndrome de la double flèche. C’est à dire que si ça a été douloureux il y a 10 ans, il y a 5 ans, ou même il y a 1 heure, le fait d’y repenser vous fait revivre émotionnellement ce qui s’est passé. Si vous avez ressenti de la trahison, de la peine ou de l’accablement, vous allez le revivre une nouvelle fois avec vos pensées. Donc vous vous maltraitez déjà et en plus vous vous torturez les méninges ! Et ça, c’est bouffeur d’énergie. Vous asseoir devant un coucher de soleil ou simplement devant un paysage, aller marcher dans la forêt vous permet de vous vider la tête de tout souci, c’est ressourçant. Mais ruminer les choses, refaire l’histoire,se la raconter encore et encore, ça ne sert à rien. Ça crée de la charge émotionnelle.

6. Porter la responsabilité de tout

Il est très fréquent de croire pour les femmes que vous êtes responsable de tout y compris du bien-être de votre famille et pour les hommes que vous êtes plutôt responsable de la sécurité matérielle de votre famille. Croire que, tel Atlas qui porte le monde, c’est vous qui portez sur vos épaules la responsabilité de tout ça. Mais vous n’êtes pas, et vous ne pourrez jamais, quoi que vous fassiez, être responsable du bonheur ou du malheur des autres. Vous ne serez jamais responsable de leur réussite ou de leurs échecs. Je le dis souvent à mes enfants : si tu réussis ce sera grâce à toi et si tu échoues ce sera à cause de toi. Ce qui est vrai quel que soit le contexte. Il y a des tas de personnes à qui on a enfoncé la tête sous l’eau et qui ont réussi malgré tout. Et d’autres qui sont nés  avec une cuillère en argent dans la bouche, qui ont eu des parents bienveillants ou en tout cas bien traitants, et qui pourtant ont essuyé des échecs et qui n’ont pas réussi. En fait, on est son propre acteur. Croire qu’on doit porter la responsabilité de tout c’est un autre poids poids que l’on met sur ses épaules.

7. Croire qu’on doit s’occuper des autres

Il ne s’agit pas d’abandonner ou de ne pas s’occuper de ses parents vieillissants ou de ses enfants. Mais il est faux de croire que c’est sur nous que tout ça repose et qu’il faut absolument qu’on soit investi d’une espèce de mission. Il faut toujours écouter un petit peu à l’intérieur ce qui est possible ou pas pour soi, ce qui est juste pour soi, ce qui est confortable. S’écouter d’abord n’est pas égoïste. Ecouter votre météo intérieure ne fait pas de vous une mauvaise personne. Parce que pour bien s’occuper des autres, il faut bien prendre soin de soi. Pour bien s’occuper des autres, il faut qu’on soit déjà bien soi-même. Sinon on risque de le faire en se forçant ou en étant épuisé. On va le faire comme une contrainte, comme un poids, comme un boulet et ça ne sera jamais positif. On peut même en vouloir aux autres.

8. Avoir besoin d’aide et ne rien demander

Encore une fois, on fait beaucoup peser sur soi-même. Comme si on devait tout réussir, comme si c’était un signe de faiblesse que d’aller demander de l’aide. Or beaucoup de personnes seront ravies de vous aider. Si vous ne demandez pas, beaucoup de gens ne vous proposeront rien, peut-être par pudeur, mais aussi parce qu’ils ne savent pas forcément que vous avez besoin de quelque chose. Combien de fois avez-vous proposé de l’aide à quelqu’un et que cette personne ne vous a rien demandé malgré tout ? Et pourtant vous auriez été ravie de rendre service.Les êtres humains aiment rendre service, vraiment, profondément. Quand ils peuvent, ils font. Donc n’hésitez pas à demander de l’aide, n’hésitez pas à dire quand ça ne va pas. 

9. Nier ses besoins et ses limites

Encore une fois, je vous ramène à vous. Pour être bien avec vous-même et pour être bien avec les autres, il faut savoir s’écouter, il faut savoir ce qui est juste pour soi ou pas ? Est-ce que je dois vraiment cuisiner tous les jours ou est-ce que je ne pourrais pas une fois ouvrir une boîte de raviolis ? J’ai ce choix j’ai le choix. Je pourrais aussi dire appeler mon mari et mon épouse et lui dire écoute ce soir c’est toi qui t’occupes du dîner. Il ne s’agit pas de devenir laxiste et de plus rien faire du tout. Il s’agit vraiment d’écouter son besoin. Et plus on s’écoute, plus on se comprend, plus on se comprend, plus on sait ce qui est juste, ce qui est bon ou pas pour nous, et plus on vit en harmonie avec soi-même et donc avec les autres. Même chose pour les limites : si vous ne les posez pas, les autres ne les voient pas et donc les transgressent. L’autre ne va que là où on le laisse aller. Donc si on ne dit pas clairement que non c’est non ou qu’on ne veut pas ça ou que ça ne nous dérange pas alors peut-être qu’on ne l’aura pas mais au moins on aura défini clairement. Et c’est bien vis-à-vis de soi-même.