Etes-vous perfectionniste? Le test en 8 points

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Etes-vous perfectionniste ? Avez-vous besoin que les choses soient toujours bien faites ? Est-ce que vous vous mettez la pression ?

Vous voulez en savoir plus sur ce syndrome et cocher les cases pour voir si vous répondez aux perfectionnisme. Vous voulez également savoir pourquoi vous devriez l’abandonner très rapidement et comment faire ? 

Voyons les 8 raisons pour lesquelles vous devriez abandonner le perfectionnisme et qui vont également vous faire un petit éclairage sur votre propre fonctionnement pour voir si vous êtes vous-même perfectionniste.

Alors première chose que fait  le perfectionniste : il se concentre exclusivement sur la destination. C’est-à-dire qu’il vise un objectif et qu’il est animé par l’atteinte de cet objectif. Or c’est ultra décourageant et démotivant. L’objectif est tellement inatteignable parfois ou tellement ambitieux, ce qui n’a rien de mal évidemment on peut convoiter des choses ambitieuses, avoir de l’ambition, vouloir faire des choses formidables) que le perfectionniste va viser uniquement l’objectif et ne va pas se préoccuper du chemin. Il ne va pas savourer les petits pas qu’il va réaliser au fur et à mesure.

Deuxième chose: les perfectionnistes sont très sensibles au regard des autres. Ils ont besoin de briller à travers le faire bien, le faire comme il faut; le faire parfaitement. Résultat: ça les prive d’être heureux pour eux-mêmes, ça les prive de faire tout court. Parce que le but n’est jamais de faire à la perfection. Si par exemple  vous peignez, le but n’est pas de devenir Picasso, le but est juste d’avoir du plaisir à faire de la peinture. Si vous faites du sport, le but n’est pas d’avoir le corps d’un athlète; bien sûr, vous pouvez viser ça évidemment, mais avant ça il faut aussi trouver du plaisir sur le fait de faire du sport et pas juste faire du sport dans l’atteinte d’un objectif. Objectif qui justement on l’a vu au point 1 sera tellement ambitieux que vous risquez de vous décourager et de ne pas profiter de ce qui se passe ici et maintenant.

Vous l’avez compris, les perfectionnistes ne vivent pas trop dans le présent.

Troisième faille: les perfectionnistes estiment leur valeur en fonction de ce qu’il font. C’est à dire qu’ils associent le faire à l’être, ce qui est vraiment une ineptie parce que vous pouvez rater la cuisine et brûler tous vos plats, tout en ayant avoir de la valeur. En fait votre valeur n’est jamais la conséquence de ce que vous faites. Est-ce qu’un enfant, un bébé n’a pas de valeur ? Si évidemment ; il a une valeur inestimable. Et pourtant il ne sait rien faire, à part des “areu areu” ou des sourires. Est-ce qu’une personne tétraplégique n’a pas de valeur? Evidemment qu’elle en a. En fait, la valeur ne vient pas de ce que l’on fait, mais c’est ce que croit le perfectionniste. Résultat il va conditionner sa valeur au faire. Et comme il est très dur avec lui, comme il ne sera jamais content puisque ça ne sera jamais parfait évidemment, et bien il sera toujours insatisfait ou alors il réussira à faire quelque chose de bien mais il oubliera très vite et il partira vers un autre projet pour faire encore et toujours, et avoir l’illusion que l’estime de lui est bonne.

Quatrième point: les perfectionnistes pensent qu’ils peuvent tout contrôler. En tout cas, ils essaient, ils sont souvent dans le contrôle et rarement dans le lâcher prise. Ils veulent tout régenter, tout contrôler, tout superviser. être à chaque étape du projet. Résultat c’est épuisant. Ils savent rarement déléguer, rarement faire confiance, rarement s’en remettre à quelqu’un d’autre ce qui fait que ça pèse très lourd sur leurs épaules, qu’ils sont épuisés mais ils ont du mal à lâcher le contrôle. 

Cinquième point: Les perfectionnistes aussi dénigrent leur victoire. C’est-à-dire que dès qu’ils réussissent quelque chose, c’est comme si c’était normal. En plus ils ne valorisent pas assez leur réussite: pour eux, bien qu’ils y soient arrivés, ils ne sont jamais satisfaits puisqu’ils n’atteignent jamais la perfection, puisqu’elle n’existe pas. Donc il y aura toujours à redire, il y aura toujours quelque chose à refaire, il y aura toujours quelque chose qui n’ira pas. En tout cas dans leur regard. Ce qui fait que au lieu d’être contents d’eux ils vont toujours être dans une quête et une quête de faire mieux la prochaine fois, de faire mieux dans un autre domaine et ils ne seront jamais contents d’eux-même. Ce qui ne va pas aider à faire grandir l’estime et la confiance qu’ils peuvent avoir en eux-mêmes.

Sixième point qui rejoint un peu celui d’avant: ils sont très durs avec eux-même. Ils ont la critique facile avec les autres évidemment, mais également avec eux-mêmes. Ce qui fait que quand ils réussissent quelque chose, ils ne voient que les défauts, que ce qu’ils n’ont pas réussi à faire. Ils ne voient que ce qui n’est pas bien, alors que peut-être 99% de la chose est bien faite. Et ils vont porter leur attention sur le 1% qui n’a pas été réussi. Résultat: ils ne sont jamais complètement satisfaits, ce sont des éternels insatisfaits ou très insatisfaits qui ne valorisent jamais assez ce qu’ils font et qui ne voient que trop souvent ce qui est mal fait.

Septième point : les perfectionnistes sont rigides. Ils pensent que la méthode qu’ils utilisent est la meilleure. Ils ont du mal à accepter qu’on fasse autrement que ce qu’ils font. Ils ont un mode, une méthode, une façon de faire, et ils essaient de rallier tout le monde à leur méthode. Ca peut être le cas d’un manager par exemple qui ne vous laisse pas tellement de liberté, qui veut que les choses soient faites comme il le décide et pas autrement. En famille, ce sont des personnes qui ont du mal à se reposer sur leur partenaire ou sur leurs enfants parce qu’ils n’ont jamais confiance. Ils trouvent que ce n’est jamais assez bien fait et que leur méthode à eux est mieux que celle des autres. Ce qui provoque beaucoup de rigidité et donc beaucoup de tension.

8. Et enfin les perfectionnistes se mettent la pression et placent la barre beaucoup trop haute, ce qui génère beaucoup d’insatisfactions mais également de stress. Et cela entraîne également de la pression en fait parce que c’est difficilement atteignable. Ça demande une énergie considérable et donc les perfectionnistes s’épuisent, à tel point que comme je le disais précédemment, ils finissent parfois par procrastiner, par ne rien faire pour ne pas avancer sur leur projet, voire même de ne pas les commencer et à s’en vouloir profondément.

Alors bien sûr, il est possible de sortir de ce schéma. Cela se fera petit à petit. Il faut que le perfectionnisme abandonne ou en tout cas acquiert un certain nombre de choses:

  • il faut que le perfectionniste apprenne à savourer le chemin et non pas la destination
  • il doit se satisfaire de lui-même 
  • il doit accepter l’échec et l’imperfection 
  • il doit lâcher prise
  • il doit se réjouir des petites victoires
  • Il ne doit pas exiger trop de lui-même et ne doit pas viser trop ou trop grand 

Vous trouverez sur ma chaîne des vidéos pour vous permettre de réussir ces challenges.