Changer et réaliser ses rêves

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Si vous avez de mauvaises habitudes, que vous vous nourrissez mal, ne faites pas assez de sport et ne prenez pas assez de temps pour vous, ce qui vous désole et vous fait prendre de bonnes résolutions que vous n’arrivez pas à tenir, bref, vous aimeriez changer quelque chose à votre vie, mais vous n’y arrivez pas ! 

Pour vous aider, je vais vous donner des clefs, qui, j’en suis sûre, vont vous redonner l’impulsion pour changer vos habitudes.

Tout d’abord, je vais vous demander de faire un petit exercice, si vous êtes chez vous, au bureau ou dans les transports en commun, je vais vous proposer de croiser les bras, avec une main par-dessus et une main par-dessous, si c’est ainsi que vous faites d’habitude, et là, je vais vous demander de faire le contraire et croiser les bras dans l’autre sens. Essayez de rester comme ça quelques instants, vous allez voir que ce n’est pas du tout confortable ! Vous n’allez pas vous sentir bien, vous allez être tenté de remettre vos mains comme vous le faites habituellement. C’est compliqué n’est-ce pas ? Pourquoi ? Parce que vous, depuis des années, sans réfléchir, vous croisez vos bras de la même manière, cela vous demande 10 secondes, alors que si vous inversez le croisement, vous ne savez plus, il vous faut réfléchir avant de faire le geste. Il faut un effort psychologique ! C’est la raison pour laquelle, c’est si compliqué de changer une habitude, parce que cela va demander à votre cerveau un effort psychologique. Or, votre cerveau n’a pas du tout, mais pas du tout envie, de fournir des efforts ! 

Vous l’aurez remarqué, il est plus facile de rester dans son canapé à manger des gâteaux, que d’enfiler un short et d’aller courir, car, pour aller courir il faut être motivé alors que pour rester dans son canapé, la motivation est de zéro, parce que c’est la théorie du moindre effort ! Quand je regarde la télé en mangeant des gâteaux, je n’ai pas d’effort à faire à part celui de manger des gâteaux, mais comme cela me procure du plaisir, ce n’est plus un effort, mais du plaisir.

Alors, même si ce n’est pas une tendance naturelle, il est tout à fait possible de remplacer une habitude par une autre ; si vous remplacez une mauvaise habitude par une bonne, celle-ci deviendra à son tour une habitude et vous n’aurez plus d’effort à faire.

Concernant le cerveau, il faut savoir qu’il n’est pas tout seul, il y a 3 cerveaux qui se sont construits au fur et à mesure de l’évolution de l’être humain.

-Premier cerveau, le cerveau reptilien, appelé également cerveau primitif, il aurait environ 400 millions d’années, et qui, comme son nom l’indique, correspond à l’époque où les poissons sortirent de l’eau et devinrent batraciens. Ce cerveau assure notre survie, c’est sa mission, il nous prévient du danger, mais il confond les peurs réelles et les peurs irrationnelles. Par exemple, quand vous êtes dans votre canapé et que tout à coup vous entendez un bruit dans la maison, la peur s’installe parce que vous craignez que quelqu’un se soit introduit dans votre maison, ce n’est qu’une pensée, ce n’est pas la réalité, c’est votre cerveau reptilien qui vous avertit d’un danger, alors qu’il n’y a pas nécessairement de danger.

Ce cerveau est là pour vous avertir des dangers réels ou non, quoi qu’il en soi, il va réagir à vos émotions et vous faire peur tout le temps ! « Ne fais pas ça, si tu ne réussis pas, tu vas perdre ton argent ; ne fais pas confiance à cet homme, tu ne sais pas s’il est sérieux, etc… » Il passe son temps à vous mettre en garde, mais bien souvent il se trompe et vous pollue l’existence.

-Deuxième cerveau, le cerveau limbique où siègent nos émotions. Il serait apparu avec les premiers mammifères, c’est pourquoi on l’appelle également le cerveau paléomammalien.

Ce cerveau va faire naître vos émotions, c’est-à-dire que le cerveau reptilien va dire : « attention, ne va pas vers ces gens ils risquent de te juger », et le cerveau limbique va dire : « si tu te sens jugée, tu vas devenir toute rouge, tu vas avoir honte, etc.. ». Il va réagir émotionnellement.

-Troisième cerveau, facile à repérer parce qu’il se situe à l’avant de notre tête, il s’appelle le néocortex préfrontal et serait à la base de la dernière phase de l’évolution. Celui-ci permet de prendre de la hauteur, d’avoir un raisonnement logique et anticiper nos actes, d’être détaché de la peur, donc de toute émotion puisque la peur du cerveau reptilien est sa première émotion, et le cerveau limbique lui, c’est toutes les émotions : la jalousie, l’angoisse, la terreur, l’impatience, la colère, etc…

Ce troisième cerveau, lui, prend du recul, il n’est pas impacté par les émotions, il analyse et prend des décisions en fonction de la situation.

Si nous n’avions que ce cerveau-là, nous n’aurions plus d’émotions, ce qui serait dommage parce que nous ne tomberions plus jamais amoureux, ne nous extasierions plus devant un magnifique coucher de soleil, mais il est très utile, lors de prises de décisions concrètes puisqu’il nous amène à prendre du recul, de voir la situation sans émotion, car quand on est affecté émotionnellement par une situation, il est difficile de prendre de la distance et d’agir avec raison. Soit, on va être en réaction, dans la fuite ou la confrontation, soit être dans la paralysie, et notre décision n’est pas la bonne.

Ce cerveau est plutôt neutre, sage, et il serait bien de l’écouter, lui. Pour y parvenir, changer une habitude et calmer les deux autres cerveaux qui tirent des sonnettes d’alarme tous azimuts, il est nécessaire d’arriver à se connecter à ce néocortex préfrontal. 

Comment y parvenir ?
La première chose à faire, c’est de calmer les deux autres ! Pour cela, il faut accueillir ce qu’il se passe. J’ai fait beaucoup de vidéos sur l’accueil des émotions, je ne vais donc pas trop rentrer dans le détail.

Souvent, quand une émotion se présente et que l’on ne veut pas la ressentir, on essaie des tas de stratagèmes pour la juguler. On va se distraire, fumer une cigarette, boire un verre de vin, faire du lèche-vitrine, ou manger du chocolat, et j’en passe.

Une fois que l’on a accueilli cette émotion, que les deux autres cerveaux sont calmés, que finalement cela n’aille pas aussi mal que ça, que l’on entend la peur, l’angoisse, la jalousie, du ressentiment, ou de la colère, on se dit ok, j’accueille tout ce qui se passe, car, quand vous voulez changer une habitude, je peux vous dire que vos cerveaux émotionnels vont vous mettre les bâtons dans les roues et vous dire : « non, mais, ça ne va pas, tu ne vas pas quitter ton boulot, monter ton entreprise en ce moment c’est trop risqué, tu gagnes bien ta vie, tu risques de te faire avoir par les uns et les autres », or, vous ne pouvez pas changer de boulot parce que vous êtes habitué à votre confort alors que c’est plus qu’inconfortable. Vous voudriez manger sainement alors que vous vous jetez sur les gâteaux en permanence, votre cerveau réagit émotionnellement et vous vous dites : « allez, va manger un petit gâteau, cela va te faire du bien, cela va apaiser ta colère, ta tristesse ou ton ennuie, un tout petit bout de gâteau, ce n’est pas bien méchant », mais vous faites cela constamment.

Pour changer cette habitude, il faut vous poser calmement et vous dire : « ok, je vais avoir un plaisir immédiat en mangeant ce gâteau, mais concernant le plaisir à long terme, peut-être vaut-il mieux que je me prive de gâteau, même si je vais avoir un plaisir immédiat, mais quel va être le plaisir à long terme ; si j’analyse la situation, peut-être vaut-il mieux que je me prive de gâteau à l’avenir, parce que finalement, quel bénéfice j’en tire, quel en est l’intérêt pour moi, si ce n’est que de prendre du poids et d’ingérer des sucreries néfastes pour ma santé. « Est-ce que je préfère manger un gâteau tout de suite ou avoir 5 kilos de moins dans quelques mois ? » « Est-ce que je préfère avoir un corps musclé ou faire le légume, dans mon canapé ? Que m’apporte de regarder des séries à longueur de journée, dans dix ans, est-ce que je serai fier de moi d’avoir stagné dans le canapé ? »

Pour accéder à ce cerveau limbique, il faut faire le calme à l’intérieur de vous, la méditation est une bonne chose, la cohérence cardiaque, bref, faire quelque chose qui va vous amener le calme pour affronter vos émotions et ne plus vous laisser envahir par vos deux autres cerveaux qui guident votre vie et vous empêchent de changer vos habitudes.

Il ne faut pas perdre de vue que tout ce que vous faites chaque jour va déterminer le résultat que vous souhaitez obtenir ! Si tous les jours vous faites des abdos, il est sûr que dans 4 mois vous aurez des abdos musclés, davantage en tout cas que ceux que vous avez actuellement.

Si tous les jours vous mangez sainement, il est sûr que dans quelques mois vous aurez perdu du poids et vous préparez vos années futures au niveau de votre santé.

Si tous les jours vous travaillez sur un projet qui vous tient à cœur, il est évident qu’à un moment ou à un autre, vous allez le réaliser !

Si chaque jour vous faites un pas en avant dans le sens de ce que vous souhaitez obtenir, il est évident que vous allez réussir.

Ne laissez pas ces saboteurs vous empêcher de changer de mauvaises habitudes en des bonnes !

Votre cerveau va toujours vers ce qui vous donne le plus de plaisir et va voir tout le reste comme une souffrance. Si votre habitude est de ne manger que ce qui vous fait plaisir, que ce soit, des gâteaux, de la « mal bouffe » ou des féculents et autres pizzas, votre cerveau va chipoter sur des haricots verts, au début vous n’aurez aucun plaisir à les manger, vous trouverez ça triste ; moi, je me souviens au début, tous les matins ou presque, je me fais un smoothie vert dans lequel je mets, ½ avocat, une branche de céleri, deux poignées de jeunes pousses d’épinards, différentes feuilles vertes, et du concombre. Tous les matins je mixe ça, je bois ça ; eh bien, au début, je ne trouvais pas ça bon, amer, alors qu’aujourd’hui, je trouve ça même sucré alors qu’il n’y a pas de sucre, mais c’est onctueux et j’adore ça ! 

Mes enfants quand ils me voient savourer ça avec délice ont l’impression que je déguste une glace au chocolat, ils veulent goûter, mais à chaque fois je vois leur grimace comme moi, au début parce que, c’est juste une habitude à prendre ; les gens qui mangent sans sel, vous le diront, ils ne sont plus incommodés par ça, c’est juste une habitude et une habitude peut être changée, mais pour cela, il y a une règle d’or, et c’est de la répéter tous les jours au début, au bout d’un moment vous n’aurez plus besoin de le faire parce que, justement, cela devient une habitude. Je ne me dis plus tous les matins qu’il faut me faire un smoothie, ou pratiquer du sport, me laver les dents ou prendre ma douche ! Ce que vous faites automatiquement parce que vous le répétez quotidiennement, cela s’inscrit et devient une habitude. 

Ce qu’il faut, c’est tenir 30 jours. Qu’est-ce que 30 jours au regard d’une vie ? Ce n’est rien, c’est une goutte d’eau ! Pour rester motivé, focalisez-vous sur le résultat. Je suis sûre que pour tout le monde, faire le ménage, ranger ses papiers, faire les courses, ce n’est pas forcément très fun ; sauf que, si vous faites le ménage ou changez vos draps, la récompense, c’est de posséder une maison rangée et accueillante et des draps propres frais en se couchant. Pour garder la motivation, il est important de voir vers quoi vous voulez vous diriger. Qu’allez-vous obtenir dans le futur à faire quelques sacrifices aujourd’hui, sacrifices est peut-être trop fort, mais quelques efforts pour un bien-être futur et aller à l’encontre de vos mauvaises habitudes ? 

Il vous faut juste tenir une trentaine de jours minimum, parce que notre cerveau, encore lui, vous voyez l’impact qu’il a sur notre vie, il va aller vers ce qui donne le plus de plaisir et tout de suite ! Manger un gâteau est un plaisir immédiat, alors que perdre 5 kilos va prendre du temps.

Rester salarié si on l’est bien sûr, et malheureux dans son travail est plus confortable, car il n’y a pas d’effort à faire, donc pas de stress, je préfère rester là plutôt que d’essayer de me trouver un autre job ou lancer mon entreprise.

Le cerveau va toujours vers le plaisir immédiat, c’est pourquoi il est important de garder le focus sur ce que l’on veut obtenir. 

« Posez-vous cette question : « que penserai-je de moi dans 20 ans ? »

Si vous avez des enfants, qu’avez-vous envie de leur transmettre ? Que voulez-vous leur montrer ? En tant que parents, on montre la voie, et vous, quelle voie voulez-vous leur montrer ?

C’est la question que je vous pose, et vous pouvez, si vous le souhaitez, me donner votre réponse !