Psychologie masculine: 5 différences hommes/femmes

On va parler psychologie masculine.

Alors, les hommes viennent-ils de Mars et les femmes viennent-elles de Vénus ?

Si vous ne voyez pas de quoi je parle, il s’agit d’un livre de John Gray il me semble qui est sorti il y a déjà plusieurs années et qui a défrayé la chronique, et qui a permis à plusieurs personnes de comprendre qu’en fait, il n’y avait peut-être pas de différence intrinsèque à être un homme ou une femme, mais il y avait des différences de réaction.

Il y a des choses sur lesquelles les femmes vont plus facilement et des choses vers lesquelles les hommes vont plus facilement.

Il y a aussi une façon de voir la vie et d’aborder les choses qui est différente quand on est un homme et quand on est une femme, et c’est ce dont on va parler maintenant.

Les hommes parlent des faits, les femmes de leurs ressentis

Les hommes parlent de façon factuelle, les femmes parlent de leurs ressentis.

Ça veut dire quoi ? Ça veut dire qu’un homme qui vous raconte sa journée va vous dire : « J’ai eu une réunion, un tel m’a dit ça, j’ai rencontré telle difficulté, heureusement un tel, j’ai passé trois coups de fil, j’ai fait ça et c’était géré. ».

Voilà ce que vous savez de son problème du jour.

Vous, si vous avez les mêmes problèmes, vous allez dire : « Ohlala, tout d’un coup, mais j’ai eu tellement peur, je me suis dit que je n’y arriverai jamais, j’étais complètement tendu pendant la réunion, je suis devenu toute rouge… ».

Vous allez parler de vos émotions, de vos ressentis. Vous allez avoir l’impression que c’est plus profond ce que vous dites et que vous vous confiez davantage.

Sachez que c’est juste une différence, c’est comme ça.

C’est pour ça que les hommes, quand on leur parle de nos ressentis, ils sont un peu mal à l’aise parce qu’ils veulent nous ramener vers les faits.

« Oui , mais tu as fait quoi ? Oui , mais tu as dit quoi ? Mais il s’est passé quoi ? » alors que vous, vous allez peut-être dire : « oui , mais t’es habillé comment ? Ça t’a fait quoi ? Ah oui, mais tu as dû avoir peur, etc. »

Les hommes taisent leurs problèmes, les femmes en parlent

Les hommes taisent leurs problèmes et s’enferment dans leurs grottes alors que les femmes, quand elles ont des problèmes, ont besoin d’en parler.

Alors ça, c’est quelque chose qu’on rencontre très souvent.

Un homme vit les choses comme un échec.

J’ai déjà fait une vidéo sur la façon dont les hommes percevaient les événements, je vous invite à la regarder parce qu’elle va vraiment enrichir cette vidéo-ci et éviter de me répéter.

Mais un homme va vivre, quand il a un problème, comme s’il était en situation d’échec tant qu’il n’a pas trouvé de solution pour le régler.

Résultat : il va s’enfermer et il va éviter d’en parler jusqu’à temps qu’il trouve une solution.

Donc il se ferme et pour une femme, c’est insupportable parce qu’on se dit : « s’il avait confiance » ou « normalement, je suis là pour ça, c’est important qu’on partage, etc. » et certains hommes n’ont pas envie de partager.

Ce n’est pas parce qu’ils n’ont pas confiance, ce n’est pas parce qu’il ne nous aime pas, c’est juste parce que pour eux, c’est un moyen de gérer la situation alors que les femmes ont besoin d’en parler, elles, de leurs problèmes.

Les hommes d’ailleurs souvent, ils se mettent en mode solution et nous, ce qu’on veut, ce n’est pas ça, c’est le fait d’en parler, une manière de sortir et de l’extraire de nous, de le déposer et ça va mieux.

C’est comme un paquet qui est trop lourd sur notre dos et là, c’est : on sort le sac, on vide, on enlève les briques, on reprend le sac et on se sent plus légère parce qu’on a vidé son sac.

On ne cherche pas forcément des solutions.

Les hommes sont centrés sur leurs besoins, les femmes sur ceux des autres.

Troisième grosse différence qui peut créer beaucoup de tensions : les hommes sont centrés sur leurs besoins, les femmes sur ceux des autres.

Alors, est-ce que c’est parce que les hommes sont différents des femmes ? Non, c’est parce qu’ils ont été élevés différemment (encore une fois, j’ai fait une autre vidéo sur ce sujet ; je vous invite à aller la regarder) et c’est vraiment l’éducation parce qu’on est fait pareil mais c’est une histoire d’éducation tous ces comportements, pas une histoire intrinsèque.

S’il y avait vraiment, si on ne genrer pas notre éducation, et la genrer, ce n’est pas juste mettre du rose et du bleu, c’est aussi on sait aujourd’hui et c’est ce que je disais dans une autre vidéo qu’on fait plus confiance à une fille qu’à un garçon, qu’on lui confie plus de responsabilité, etc.

On attend des choses différentes d’un petit garçon que d’une petite fille ce qui fait que ça va ancrer des comportements et puis, il y a tout le mimétisme.

N’oubliez pas que les enfants apprennent en voyant et en regardant.

Donc, j’ai un modèle familial avec un papa et une maman, ou avec des hommes et des femmes, et même s’il n’y a pas de papa et pas de maman, on le voit ailleurs, à l’extérieur, dans les films, enfin tout est sources d’apprentissage pour un enfant.

Résultat : on se fabrique un fonctionnement et si on est petit garçon, on va coller au modèle qui nous ressemble, c’est-à-dire un homme, et si on est une petite fille, on va se rapprocher du modèle qui nous ressemble, c’est-à-dire une femme.

Sauf de temps en temps où l’on dit  « garçon manqué » parce que certaines petites filles ont envie de plus ressembler à un petit garçon.

Ça n’a rien à voir avec la sexualité, c’est juste à ce moment-là, si j’ai plein de frères, bah je trouve ça plus sympa et donc je vais m’adapter et puis, par souci d’appartenance, ce besoin étant très fort, je vais me mouler pour ressembler à ce modèle.

Mais globalement, dans la majorité des cas, c’est comme ça que ça se passe.

Résultat : les garçons étant plus centrés sur leurs besoins, s’ils sont fatigués à la sortie du boulot, ils vont passer à la salle de sport, ils vont aller se détendre avec une bière au café, ils vont appeler un copain pour prendre un café pendant 5 minutes, ils vont tourner en rond, faire une marche avant de rentrer.

Une femme, elle, étant tellement centrée sur le besoin des autres que si elle a une sale journée, bah elle se dit : « non mais les enfants m’attendent, il faut faire le repas, si j’arrive trop tard je vais quand même pas leur faire encore des pâtes, ça fait 3 fois cette semaine ».

Elle va se culpabiliser et elle va être tellement centrée sur le besoin des autres qu’elle va s’oublier.

Mais qu’est-ce qui est mieux ? Ni l’un ni l’autre en fait.

L’idéal, ça serait de tenir compte des autres, mais de tenir compte de ses besoins aussi, n’être pas trop centré sur soi mais pas non plus trop centré sur les autres et de trouver un juste équilibre.

Les hommes voient en globalité, les femmes voient les détails

Les hommes voient la globalité des choses et les femmes, les détails.

Je pense que ça vous est arrivé : mon mari, j’ai beau aller chez le coiffeur, il ne voit jamais.

Moi, je vois toujours quand il est revenu de chez le coiffeur et pourtant, sa coupe change peut-être moins que la mienne, mais voilà.

À moins vraiment de revenir rousse ou si je changeais vraiment quelque chose de manière très brutale, il le verrait peut-être, mais quand je passe de cette longueur à cette longueur, honnêtement j’enlève tout ça, il ne voit rien.

Si je change une couleur de maquillage par exemple ou ma façon de faire, ou si j’achète un nouveau vêtement, ça passe inaperçu.

Il voit de manière beaucoup plus globale et nous, on est très très attaché au détail.

D’ailleurs, il y a des études qui ont été faite où on montre une scène à des femmes et à des hommes et on leur demande ce qu’ils ont vu. 

Par exemple, c’est un paysage de montagnes : l’homme va dire : « j’ai vu la montagne, j’ai vu le ciel bleu, j’ai vu ça » et la femme va dire : « j’ai vu la neige sur le côté droit, j’ai vu qu’il y avait une petite vache qui s’était égarée du troupeau en bas, j’ai vu que l’herbe était plus jaune devant que derrière, etc. ».

Voilà, on va voir les petits détails et c’est une façon qu’ont les femmes et les hommes de voir les choses qui sont différentes également.

Les hommes aiment la routine, les femmes la variété

Et enfin, vous l’avez sans doute remarqué : les hommes aiment la routine, les femmes aiment la variété.

Je suis sûre que ça vous parle, je vais vous donner un exemple : moi, j’ai un mari et par exemple, il achète toujours ses chemises au même endroit.

Si ce n’est pas moi qui décidais du restaurant, s’il aime bien un restaurant, il irait toujours au même endroit.

S’il aime un dessert, il prend toujours le même, etc.

Voilà, ils n’aiment pas trop changer et leurs habitudes, ils sont plutôt très fidèles à leurs routines.

Nous les femmes, on est différente, on veut voir d’autres choses.

D’ailleurs on dit souvent que c’est plus facile de faire un cadeau à une femme parce qu’un homme, quand il a une montre, bah il la gardera quasiment toute sa vie, à moins que…

Bon, il y a des hommes qui aiment bien changer, je ne fais pas de généralité, mais globalement, dans la majorité des cas, ça leur va : toute leur vie, ils peuvent garder la même.

S’ils ont une écharpe, ils n’ont pas besoin d’en avoir quarante.

S’ils ont des chaussures, ils en ont rarement une collection, c’est possible, mais c’est plus rare que les femmes.

Résultat : voilà un petit peu la différence qui se fait, c’est que les hommes ne comprennent pas pourquoi on a besoin d’autant de trucs.

« Non mais ça, t’en a déjà un sac ! Pourquoi t’en veux un autre ? »

Oui, ça créait des incompréhensions, après de là à faire des conflits peut-être pas.

En tout cas, je viens de vous donner un aperçu : j’espère que vous avez reconnu un petit peu ses différences, les 5 différences donc en psychologie masculine hommes/femmes.