Je frappe mon enfant, c’est plus fort que moi

Certains sujets, parce qu’ils sont tabous, sont particulièrement complexes à aborder. Mais il faut avoir le courage de le faire si l’on veut améliorer les choses. Aujourd’hui, j’aimerais parler avec vous d’un problème très difficile : les violences faites aux enfants.

Si vous lisez ces lignes, peut-être regrettez-vous d’avoir parfois recours à certaines formes de violence dans votre éducation. Violences physique, morale ou psychologique… Peu importe. Je vous demande simplement de me lire, et d’entendre ce que j’ai à vous dire. Jamais je ne me permettrai de vous juger et de condamner simplement vos actions. Je veux seulement que vous compreniez qu’il est toujours possible de changer les choses, et que rien n’est jamais irrémédiable. Pour cela, il n’y a qu’une seule solution : oser ouvrir son cœur.

Vous n’êtes pas un monstre

La chose la plus importante que j’aimerais dire aux personnes qui usent de violence envers leurs enfants est celle-ci : vous n’êtes pas des monstres. Je sais à quel point cela peut être difficile à lire dans une société qui a l’habitude de porter des jugements sur tout et sur tout le monde… Et pourtant j’en suis convaincue : il n’y a pas de monstre… simplement des schémas néfastes qui se répètent, car on ne prend pas la peine de les comprendre.


Si vous êtes adeptes de parentalité positive, il est probable que mes mots vous fassent bondir et vous offensent. Mais pensez-y en toute honnêteté, et avec une véritable bienveillance : est-il juste et efficace d’offrir de la bienveillance aux enfants, mais pas aux adultes ? La véritable bienveillance est universelle. Il n’y a qu’avec de l’écoute et de la compréhension que l’on peut faire évoluer les mentalités.

Les parents qui frappent, crient et utilisent toutes formes de châtiments pour éduquer leurs enfants ont plusieurs profils. Il y a ceux qui sont convaincus du bien-fondé de ce mode d’éducation, ils ont oublié les souffrances que ces méthodes ont créées chez eux. Ils reproduisent sans trop se poser de questions. Ils sont dans le déni de la gravité de leurs actes et malheureusement pas encore prêts à voir les choses autrement.

Et, il y a ceux qui souffrent de leurs comportements. Ils savent que ce n’est pas bien, ils aimeraient appliquer des méthodes de parentalité différentes et sont totalement dépassés et malheureux de constater les dégâts que produisent leurs débordements émotionnels. C’est à ces parents-là que j’aimerais m’adresser dans cet article.

Les causes de la violence

Si vous avez l’habitude de me lire et de m’écouter, vous connaissez maintenant mon mode de fonctionnement. Il consiste simplement à essayer de comprendre avant de juger.

Tâchons de garder la tête froide et voyons comment les choses se passent lorsqu’un parent est violent avec son enfant : il est simplement submergé par l’émotion, et devient incapable de se maîtriser. Le parent n’est plus dans l’action contrôlée, mais simplement dans la réaction inconsciente.

Ceci s’explique assez facilement lorsque l’on étudie le mécanisme des blessures émotionnelles. Un parent qui utilise la violence ne fait que reproduire les schémas qu’il a vus, et le plus souvent subis, lors de son enfance. Faute d’avoir travaillé à ce sujet, il devient comme spectateur de son comportement, qu’il transmet malgré lui à son enfant. Une fois la crise de violence passée, le parent se retrouve généralement envahi de honte et de tristesse… comme après un mauvais rêve dont il serait impossible de se réveiller.

Répéter le passé

La violence n’est jamais choisie, et elle ne sort jamais de nulle part.
La violence n’est jamais choisie, et elle ne sort jamais de nulle part. Elle est toujours la reproduction de schémas que l’on a observés ou subis lors de son enfance. Cela s’explique en partie grâce au fonctionnement des neurones miroirs. Face à un enfant qui agit d’une manière perçue comme négative, un parent violent ne fait que reproduire le comportement que ses parents ou ses modèles auraient eu dans le même cas.

La confusion mentale est grande dans cette situation. Le parent violent est submergé par l’émotion et devient comme séparé de lui-même. Cela est évident pour lui, cette violence n’est pas la sienne… Et pourtant elle est bel et bien là, plus forte que tout, plus forte même que l’amour porté à son enfant. En s’observant avec bienveillance, on voit facilement que ce comportement est une reproduction, un calque de ce que l’on a vécu durant l’enfance. Avec le recul, on voit en soi les postures, les gestes et les mots de ses propres parents. En prendre conscience, c’est déjà faire un grand pas en avant. Cela permet de se pardonner, et surtout de sortir d’une culpabilité stérile pour passer à un mode supérieur de compréhension de soi-même… et enfin changer les choses.

Soigner le passé

Peut-être serez-vous sceptiques après avoir lu ces lignes… Si vous usez de violence, vous savez à quel point les conditionnements sont ancrés… À tel point qu’ils semblent irrémédiables. Et pourtant, les études récentes sur la plasticité cérébrale et sur la résilience ne laissent aucun doute à ce sujet. Il n’y a jamais rien d’irrévocable ! Il est toujours possible de revenir sur son passé pour rejeter les conditionnements qui nous font souffrir.

Il est donc impératif de travailler, avec l’aide d’un professionnel, sur ses blessures émotionnelles. J’ai consacré de nombreux articles et plusieurs vidéos à ce sujet. N’hésitez pas à les consulter pour vous faire une idée plus précise des mécanismes de votre psyché. Cliquez ce lien pour vous inscrire à ma newsletter.

Au fur et à mesure que vous progresserez sur les chemins de la guérison, tout s’éclaircira. La reproduction des schémas, les circonstances atténuantes que vous trouviez à vos parents, le manque d'empathie envers vous-même, le manque de compréhension… Tout cela prendra rapidement sens. Il deviendra de plus en plus simple de vous créer de nouveaux mécanismes, cette fois-ci en toute liberté.

Agir au présent

Je ne vais pas vous mentir… La route sera sans doute cahoteuse et vous demandera une grande dose de courage et de volonté. Mais c’est le plus beau cadeau que vous puissiez vous faire… et c’est surtout la seule manière de sortir de la violence et de permettre à votre enfant de vivre dans la confiance, l’amour et la sécurité. Je sais que vous aimez vos enfants, et que vous voulez le meilleur pour eux. N’attendez pas une seconde de plus pour bien faire.

Il n’y a pas de parents parfaits, il n’y a que des parents qui font de leur mieux !
Pour commencer, je vous demande de faire un premier exercice. Peut-être le plus difficile, mais sans aucun doute le plus efficace. Il vous permettra de vous remettre sur de bons rails, et d’entamer solidement votre guérison.
Tout en vous promettant de revenir sur votre passé avec l’aide d’un professionnel, que ce soit pour rejoindre mon programme sur la gestion de votre colère ou autre chose, peu importe. Je vous demande simplement de commencer dès maintenant à soigner le présent. Pour cela, il n’y a qu’une chose à faire : demandez, en toute sincérité, pardon à votre enfant. Pardon de l’avoir frappé, ou violenté de n’importe quelle manière. Promettez-lui de sortir de cette spirale négative. Expliquez-lui avec ses mots tout ce que je viens de vous expliquer. Dites-lui que vous aimeriez faire autrement, que vous vous en voulez, que c’est difficile pour vous, que c’est ce que l’on vous a appris. Mais dites-lui surtout qu’il n’est pas responsable de votre état. Que ce n’est jamais lui qui provoque votre colère, mais votre réponse à une frustration et à des émotions que vous ne savez pas gérer ! Dites-lui que vous l’aimez et que vous vous en voulez. Dites-lui qu’il ne mérite pas ce que vous avez dit ou fait et que vous lui promettez de tout faire pour changer. Cela lui permettra de comprendre ce qu’il a subi, et d’entamer sa propre guérison afin de ne pas reproduire à son tour ce schéma qui vous a tant fait souffrir. Car ce qui laisse des traces douloureuses, ce ne sont pas les coups reçus ou les mots entendus mais bel et bien la perception d’être un mauvais enfant. Ce sentiment que les enfants nourrissent lorsqu’ils se sentent responsables des actes de leurs parents et qui avec le temps s’accompagnera d’un sentiment de ne pas mériter le bonheur, la tendresse et même l’amour.

Par ce simple geste, vous l’aurez fait. Vous aurez mis fin à des décennies, à des siècles de violences parentales. Vous aurez su dire « non » à la violence. Grâce à vous, l’idéal d’éducation positive et bienveillante sera devenu un peu plus concret et universel. La confusion fera désormais place à la lucidité… Vous n’avez jamais été un monstre. Vous n’en serez jamais un, et pour ça, je vous remercie du fond du cœur au nom de tous les parents et de tous les enfants du monde.  Et rappelez-vous toujours qu’il n’y a pas de parents parfaits, il n’y a que des parents qui font de leur mieux !

86 réponses
  1. visiteur
    visiteur dit :

    J ajoute ma contribution. Mes parents me frappaient pour un rien, dès que je n’obéissais pas, ne mangeais pas, ne rangeait pas ma chambre, etc…. ce sont les violences éducatives ordinaires. Sans compter les phrases du style : » tu as été ma punition, qu est ce que j ai fait de mal pour meriter un gosse comme toi ?  » ,  » je vais appeler un juge pour enfant et lui dire que je capitule, qu il faut te placer en maison de correction »,  » je n ai pas eu d autre enfant de peur d en avoir un 2em comme toi  » ( j étais fille unique)  » que plus tard, je tomberai sur mon maître qui allait me mater  » ,  » j esoere juste que tu auras un enfant comme toi, ce sera ta punition, tu verras  » à quoi je repondais que je n en aurais jamais… sans compter , les trempes devant mes copines dans la rue avec le martinet à la main. Voilà ce dont je me souviens. Mais c etait pour mon bien , me disaient ils. Et pourtant je ne faisais pas la centième partie des gamines de nos jours.
    Resultat j ai tjrs eu peur de l échec, de l abandon. Et je n ai jamais voulu d enfant dès l âge de 9 ans car j en ai été dégoûté, et surtout je savais que j aurais reproduit ce schéma. Mes compagnons , il m est arrivé de les frapper. Donc je suis seule et peu sociable. j ai cherché pendant des annees d où cela venait et je pense que c est l enfance. Aujourd hui , ma petite vengeance a leur égard est de savoir que leur regret est de ne pas avoir été grands parents…quelque part , ça me réjouit… je ne leur ai jamais parlé de tout ça, de tte facon ils seront dans le déni en me disant que j’exagère , que je confonds etc..à quoi bon..

    Par contre, j ai une excellente situation professionnelle, je gagne très bien ma vie et m assume entièrement. C est le point positif. Voilà….

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  2. nina
    nina dit :

    MERCI… comme tous les parents de cette page je suis a 1000 lieux d’etre la mere que j’esperais.
    une enfance d’enfant battu par un pere violent alcolique,une mere froide et distante , abuser sexuelement a 7ans et j’en passe
    je m’etait jurer de ne jamais devenir comme sa et devinez quoi je suis pire, je suis un monstre qui ne merite pas de vivre , qui ne merite pas d’avoir d’enfants 1 fils de 2ans et demi une fille de 15mois je suis tomber en depression post partum tout de suite j’ai passer ma 1ere grossesse a me faire frapper insulter humilier par le pere de mes enfants qui as passer des anneee a me repeter que j’etait une mauvaise mere a force ces propos on fini par me convaincre
    comment je peux reproduire des shema qui me degoute tant je suis mere au foyer 24H sur 24 avec mes enfants depuis 2ans et demi je ne sort jamais je ne vois personne. je me sens epuiser je suis en burn out totale j’ai essayer de demander de l’aide a ma maman qui na pas accepter prefere rester avec son copain et a mon ex le pere de mes enfants qui prefere que je les tappe que de s’en occuper… quelle horeur je ne sais plus quoi faire je me degoute je voudrais etre morte au debut je me tappais moi meme et puis apres c’est tomber sur mon fils des qu’il chouine meme desfois le fait de faire du bruit en jouant m’horipile , je le menace , lui met des tarte sur le haut du crane je ne tappe pas le visage pas de fesser non plus mais je le traine l’insulte le rabaisse quelle honte mon dieu il a meme pas 3ans!!
    comment c’est possible de faire sa je n’arrive pas a me controler je pleure tout les soir je ne sais plus quoi faire comment meme aller voir un psy avec 2enfants en bas age pendant la consultation….
    je regrette d’avoir fait des enfants pour etre comme sa si j’avais su ce que je deviendrais jamais j’en aurait fait il ne sont responsable de rien JE SUIS RESPONSABLE il est si adorable je vois qu’il a peur de moi je passe il se protege avec ces bras il me demande pardon apres que je le frappe je suis tellement hysterique que je continue a le violenter quel monstre je suis..
    finalement je ne suis plus leur mere juste une genitrice robotiser qui fait les taches par obligation je ne vois plus de solutions j’ai essayer de tout mon coeur mais ce n’est plus possible j’ai penser a les abandonner car je prefere qu’l ne me voit plus que de les traumatiser plus que ce n’est deja fait, aujourdui la goutte de trop apres avoir dormi 2h car enfants malade j’ai encore ete violente la journee j’ai vu une ceinture sur le sol je leur ai donner des coup avec je sais ce que vous vous dites pauvre enfants et au combien je vous comprend je ne merite aucune compassion ni bienveillance j’aimerais juste arreter de detruire les personne que j’aime le + au monde…
    merci de m’avoir lu et courage aux autres parents car si vous etes sur cette page c’est que vous aussi regretter profondement…

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    • florence van den Madame
      florence van den Madame dit :

      Madame je vous conseille de vous adresser aux services de protection de l’enfance. Vos enfants seront certainement placés et cela vous donnera du répit. Vous serez suivie par une équipe éducative qui vous aidera à éduquer vos enfants.

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        • NOONO
          NOONO dit :

          Vu ce qu’elle leur fait subir, j’espère bien qu’elle ne les reverra plus avant d’avoir été soignée.

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          • Cissou
            Cissou dit :

            Quelle réponse idiote. L’aveu de cette maman est déjà un pas énorme ! Il est si difficile de prendre conscience de ses défauts. Il est si dur de reconnâitre qu’on est mal-traitant, même si on aime… Votre jugement est inepte, inopérant et stupide !

    • Sandrine Monlezun
      Sandrine Monlezun dit :

      Je compatis, car sortir d’un cercle vicieux que nous avons nous même connu c’est très dur et malheureusement il ne suffit pas de le savoir pour y arriver, cela demande un travail sur soi en profondeur et long, donc deja il faut avoir le temps. C’est sûr que sans répit dans la journée, nos nerfs ne peuvent pas tenir, et si par notre passé nous avons une faible estime de nous même alors nous pouvons vite perdre le contrôle. J’ai été maltraité physiquement et moralement par mon père, j’ai eu tellement peur de reproduire tout ca avec ma petite fille qui a maintenant 3 ans, car cette colere qu’il m’a inculquée peut etre comme un volcan qui explose. Il y a eu un jour où la gifle est partie toute seule, parce qu’elle etait dans sa phase « je tape maman » et j’ai eu tellement peur que ce soit la porte ouverte a bien pire, j’ai commencé a avoir peur de moi et de mes reactions incontrolées, je ne voulais pas qu’elle ait peur de moi, et que je la fasse souffrir bien sur. Sans une therapie emdr ou tcc je ne sais pas où on en serait. Cela m’a permis de « desensibiliser » certains declencheurs pour moi comme les tapes et les cris qui me mettent specialement en colere mais parce que cela me rappelle mon pere qui criait et giflait. Donc c’est serieux, il faut vraiment arriver a etre pris en charge sinon juste par la volonté c’est tres compliqué. J’ai aussi trouvé l’astuce de mettre des boules quies quand ma fille fait des crises car cela m’aide a me calmer, sinon j’ai juste envie d’arrêter les cris et je peux devenir brutale, et du coup ca va beaucoup mieux. Mais si j’etais seule avec elle toute la journee franchement je crois qu’elle serait deja dans un sac poubelle c’est inhumain !! Nous avons tous besoin de temps pour nous, c’est absolument vital. Je n’hésite plus maintenant a dire ce que je ressens, a dire que je suis en colere, fatiguée, triste, et ca aide a evacuer et a se calmer, apres tout ca leur apprend aussi l’empathie.
      Mais c’est tres dur. Et tous les jours je me demande comment faire mieux, comment lui donner sans violence tout l’amour que j’ai pour elle et que je n’ai jamais recue de mes parents.

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    • Saha
      Saha dit :

      Bonjour passe en privé rester pas comme ça vous êtes pas seule en difficulté et surtout rester pas seul

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    • Dirtdiver
      Dirtdiver dit :

      Je suis du même avis que Florence. La première étape et le plus grand bien que vous puissiez actuellement faire à vos enfants, ce seraient de les placer. Croyez-moi, ils vous le rendront plus tard. Et même si vous ne les récupérer jamais, vous pourrez toujours les voir si vous changez. Ensuite il faut vous faire suivre par un professionnel, n’oubliez pas que les PMI sont gratuites avec des psychologues et psychiatres. Puis, la troisième étape serait de commencer une « voie de la rédemption ». Apprenez petit à petit à remettre votre vie en ordre : besoins physiques (sommeil, santé, stress, nutrition) comme émotionnels (stress, violence, rage, etc). C’est long et fastidieux, mais vous aurez fait le bon choix pour vous et vos enfants. N’hésitez pas à tout leur écrire, leur dire pardon, à quel point vous les aimez, et à quel point vous vous sentez coupables et horribles pour ce que vous leur avez fait subir. L’écrit est très important lorsque nos actes ne sont plus capables de montrer ce que l’on ressent.

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  3. Lily
    Lily dit :

    Bonsoir merci pour ce texte que j’ai pris le temps de lire entièrement. Je suis dans une situation où je tape ma fille quand elle m’écoute pas…
    J’arrive pas où plus a gérer mes émotions… Une fois que la goutte d’eau à débordé c’est fini je pète un câble, je crie je crie et je la tape…. je lui met pas de gifle mais plutôt des tapes ou coup de poing dans le bras, ou alors des fesser… Ce week-end je lui ai dit à un moment qu’on aller ranger sa chambre car c’était tout en désordre (l’après midi elle avais jouer avec une copine) et elle commence à pleurer à ne pas vouloir ranger alors que je lui ai dis que je l’aider, et d’un coup elle c’est énerver et a froisser son dessins qu’elle colorier, sa ma fais bondir du coup j’ai crier et je lui ai mis 2 où 3 fessé assez forte qu’elle est rester un moment avec les fesses rouges… Quand je me suis calmer je regrette toujours mon geste, et je m’excuse auprès d’elle… Ma fille a 6 ans et demi et j’ai tellement peur du futur… j’ai peur que sa détruise notre relation, j’appréhende l’adolescence aussi…
    Je ne comprend pas pourquoi je suis pas comme sa… et je ne sais pas comment faire pour changer et arrêter de taper quand il y a un truc qui me fais vriller… Sa peut arriver que quand j’ai un très grand coup de colère de casser des verres au sol… jamais sur quelqu’un par contre…
    Je précise que dans mon passer, je n’ai jamais étais battue ou vue quelqu’un taper quelqu’un… rien de tout sa.
    J’ai 2 enfants ma fille donc de 6 ans et demi et mon autre fille de 15 mois…
    Sur ma 2ème je ne l’a tape pas mais je peut crier sur elle…
    Je voudrais tellement ne plus être comme sa mais je ne gère plus la colère j’arrive pas… Je précise que je ne tape pas ma fille tous les jours mais souvent quand même, sa peut m’arriver pour les devoirs quand elle y arrive pas…
    J’ai 34 ans et je suis femme au foyer depuis longtemps durée par choix donc je suis à la maison depuis que ma fille a 6 ans et demi, je m’occupe de tout ce que vous pouvez imaginer, maison, courses, ménage, repas, rangement, linge, rdv…ect mon conjoint travail beaucoup mais ne m’aide en rien à la maison… C’est vraiment moi qui fais tout, tout le temps et j’en ai marre, il le sais mais ne répond rien… donc bref par moment j’aimerais qu’il prenne le relais de s’occuper des enfants ou de les surveillers quand ils font des bêtises…
    Bref que faut t-il que je fasse ? Pas de jugements je suis super mal d’être comme sa ce n’est pas moi, je ne suis pas comme sa. J’aime mes enfants plus que tout.

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    • Lily
      Lily dit :

      Je voulais également préciser, que quand je suis dans un excès de colère, j’arrive à un point où j’insulte ma fille de connasse ou de pute… comme pas plus tard que 1h en arrière ce soir… Juste avant qu’elle aille se coucher elle me casse son sirop pour la toux par terre… Et j’ai encore vriller… car du coup plus de sirop, ensuite ma 2ème filles marche dedans alors qu’elle étais déjà en pyjama, et fallait ensuite que je nettoie tout et il y a rien de pire que du sirop car sa pègue énormément….
      Du coup colère excessive je crie et la je dis tout et n’importe quoi… je cite : je dis que toutes les deux elles me font chier tout le temps, que j’ai juste envie de crever, l’autre connasse me renverse le sirop elle est débile elle tiens jamais rien dans ses mains…etc Je me suis mise à pleurer de nerfs tellement et j’ai de suite envoyer ma fille au lit et la 2ème également, sans lire d’histoires ou autre je ne m’en sentais pas capable car je suis dans cet état de colère j’ai plus envie de rien… Et je continuer de parler toute seule avec les nerfs en nettoyant le sol, et je disais que c’est 2 grosses putes, que j’aurais jamais du faire d’enfants, j’aurais du les noyer à la naissance, et je continue continue continue…etc ( je précise que je pense qu’elles m’ont pas entendu dire toute ces horreurs mais je ne suis sur de rien, je suis tellement dans un état hors de contrôle) je suis aller dans la cuisine prendre un couteau à presque vouloir faire le geste de me planter… Pour vous dire jusqu’à où sa peut aller…
      Ce comportement bien sûr arrive rarement mais sa peut arriver…
      Depuis la pression est redescendu, car il y a plus personne autour de moi pour faire des bêtises ou autre et que je suis enfin seule pour décompresser et penser enfin à moi…
      Je suis tellement mal suite à ce qui c’est passer ce soir que j’en pleure…

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        • Milie
          Milie dit :

          Lily tu es très courageuse d’oser en parler. Ça montre que tu réalises que ça ne te convient pas. Tu as besoin d’aide, dans un CMP, en libéral, un psy pourrait t’aider. Fait la démarche , ose c la meilleure chose que tu peux faire pour toi et tes filles. Tu es déjà en chemin, continue

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  4. Flora
    Flora dit :

    Je viens de lire un votre message .j ai été une femme battue par mes parents .j étais très difficile étant adolescente.mon père me battait énormément. Du coup avec ma fille je n arrive pas à me contrôler.des qu elle me ment .la colère prend le dessus et je m en porte .elle a 9ans.et elle a énormément peur de moi .j arrive plus à créer un sentiment de confiance avec elle.je n arrive plus à la faire se sentir en sécurité..je suis perdue .je ne sais plus quoi faire pour de nouveau avoir de bons rapports avec elle

    Répondre
    • Mirouche
      Mirouche dit :

      Son regard son impuissance face a vous son incompréhension et son innocence lorsqu’il est tout content lorsque vous lui demandez pardon .. c’est plutôt ça qui fait mal

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      • Milie
        Milie dit :

        Ce genre de jugement n’arrangera rien à la situation… J’ai été battue dans enfance, adolescence.
        Que les gens ait une prise de conscience pour changer c la solution ! Pas qu’on leur enfonce la tête dans l’eau… N’écoutez pas les jugements et les insultes c la colère et la douleur qui parlent pour eux…

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  5. Karoline
    Karoline dit :

    Quel article exceptionnel ! Il m’a fait pleurer a chaudes larmes, car justement je me suis disputer avec mon fils ce soir. Et j’ai honte, je me trouve un monstre mais effectivement j’ai vecu avec mon pere de l’humiliation, j’etais rabaisser constament, et il avait la main facile comme on dit.
    Je me suis toujours senti une moins que rien face a lui, meme encore aujourdhui. J’avais JURER de ne jamais etre comme lui avec mes enfants mais je me rend compte que je reproduit sa facon d’agir. Je me HAI quand je fais ca, mais je redescend tres vite car la culpabilité et la honte m’envahit et desuite je cours m’excuser et parler avec mon fils, nous discutons enormement et il me pardonne. Il est adorable. Je veut changer une bonne fois pour toute. Merci pour cet article qui fais tellement de bien et motive a un avenir meilleur.
    Je vais soigner mon passé pour guerir mon present, et ainsi guerir et proteger mon enfant qui merite que le bonheur et que je le monte haut !! Car il est MERVEILLEUX.
    MERCI NOEMIE

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  6. Solène
    Solène dit :

    Hello

    Voilà un article rassurant. J’ai un enfant adorable mais qui peut parfois être très difficile, jusqu’à me pousser à bout.
    Je m’efforce de mon mieux de ne pas le taper, j’essaye au maximum de dialoguer avec lui, de lui mettre un cadre de manière bienveillante mais j’ai l’impression de m’y prendre comme un manche. Le terrible two a été horrible ici et même si les crises se calment, il arrive encore qu’il y en ait de puissante. Quand je suis fatiguée, je ne gère plus mes émotions, c’est exactement ça (qui plus est, je suis une personnalité hyper sensible), et là je peux avoir des propos vraiment rabaissants, voire mettre fessées ou gifles. Quand cela m’arrive, je me sens hyper monstrueuse.
    Actuellement, nous sommes aux USA et je vais vous raconter quelque chose qui m’a bien fait me sentir horrible. Mon fils hier était fatigué et je crois que nous l’étions un peu aussi. Il a passé sa journée à criser pour la moindre contrariété, sauf que ça faisait trois jours que les crises s’accentuaient. J’étais moi même en état de fragilité, peu confiante envers moi et j’ai fini par craquer et hurler sur mon fils, lui dire des méchancetés, me montrer atroce. Nous sommes quand même allés au restaurant en début de soirée et le petit a crisé, j’ai voulu le prendre dans mes bras, je voulais me réconcilier avec lui mais il m’a mis une gifle en pleine tempête émotionnelle. Par réflexe, je lui ai rendue. Sauf qu’un gars qui mangeait au resto m’as vue et c’était un flic, il est venu nous voir et nous a menacé de nous faire retirer le petit s’il nous voyait recommencer (pas de bol, ça ne m’arrive vraiment pas souvent de lui mettre une claque, j’évite au maximum, je me retiens de toutes mes forces). J’étais hyper tendu après ça, je n’arrivais pas à redescendre j’étais vraiment mal et j’ai décidé d’aller parler avec lui. Je lui ai demandé de ne pas me juger, qu’il ne savait pas comment s’était passée la journée, je lui ai dit que moralement j’étais fatiguée et que parfois je me sentais perdue dans la manière d’élever mon enfant, que j’avais la sensation que rien ne l’atteignait. On a discuté calmement mais j’ai fondu en larme car lui adorait vraiment les enfants et m’a fait me sentir monstrueuse. Mais je crois qu’il a compris comment je me sentais car après il a essayé de me rassurer et il m’a dit de faire attention car aux USA, quelqu’un peut appeler la police en disant qu’il m’a vu gifler mon enfant et qu’on peut me le retirer sur le champ pour ça. Et c’est vrai que j’ai remarqué que là bas ils sont hyper encourageants, ils disent toujours du bien des enfants et les encouragent tout le temps. Franchement, j’aimerais vraiment être comme eux et j’aurais adoré qu’on m’élève de cette manière.

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    • Solène
      Solène dit :

      Je précise bien sûr, je m’excuse toujours auprès de mon fils quand je craque et je lui dis que j’étais émotionnellement débordée, que j’ai dit des mots que je ne pensais pas, qui ne sont pas vrais, et que j’ai très mal agit, qu’il ne doit surtout pas faire pareil.

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      • Milie
        Milie dit :

        Solène va voir quelqu’un pour t’aider sur ce chemin difficile. Seule c très difficile. Il faut tout un village pour élever un enfant. Et prend ce qui t’es arrivé avec ce policier comme une chance : de réaliser, de changer des choses…courage

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  7. Maman pardon ..
    Maman pardon .. dit :

    Bonsoir ,
    Mon fils a 5 ans . Depuis qu’il est plus ou moins en âge de comprendre il a prit des fessees . Malgré que je ne voulais pas , je défend la cause mais souvent c’est plus fort que nous …
    Et puis il y a 1 an j’ai commencé à lui mettre des claques sur la tête .
    Et récemment des gifles .
    Et depuis 2 jours je me sens tellement dépassée par la colère , je le regarde et je le dis que j’ai envie littéralement de taper dessus jusque ce que la colère ne soit plus . Et immédiatement je me dégoûte . Je pleure de penser de telles choses .
    Mais voilà la violence est la .
    On en est rendu à un cercle vicieux qui fait que c’est devenu le mode de fonctionnement, il pousse la limite jusqu’au coup qui fait mal . Ensuite il pleure .
    Je suis triste . Je me cherche des excuses , j’essaie d’être pédagogue et souvent il n’écoute pas … et moi je n’y arrive plus .
    Ce qui me fend le plus le cœur , c’est ce que je suis en train de détruire petit à petit dans son petit être . Son innocence que je brise .
    Et son geste de défense qu’il a acquis désormais … de lever le bras quand je m’approche trop vite , même si à ce moment là je n’ai aucune intention de le taper . Je me dégoûte .
    Je ne suis pas digne d’élever des enfants .
    Je suis en thérapie depuis bientôt 3 ans . Je n’ai pas été battue , mais j’ai manqué d’amour c’est certain .
    Les mots manquent j’aurais tellement de choses à dire. .
    Les pardons qui perdent leur sens a force de se dire . Les câlins qu’ils me réclame et moi qui suis trop en colère sur le coup qui refuse . Lui qui pleure .
    Lui qui me console .
    Moi qui pleure .
    Lui qui se cache .
    Mon regard de haine. Je revois mon père .
    Je voudrais tout rembobiner au début … pardon bébé .

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    • Pardon aussi
      Pardon aussi dit :

      Bonjour vous m’avez trop ému parmis tous les commentaires je me retrouve dans le votre . J’ai tellement honte . Vous en êtes vous sortie aujourd’hui avec la thérapie ? J’aimerais tant une réponse de votre part. Qui sait . Courage .

      Répondre
      • aussi
        aussi dit :

        C’est la première fois que j’ai pété un plombs hier et j’en pleure encore aujourd’hui je le suis levée avec une tristesses énorme j’espère ne jamais recommencer.

        Répondre
  8. Ja
    Ja dit :

    Bonjour, comment s’y prendre quand on est témoin de violences verbales sur un enfant sans être concerné? La mère est dans le déni. J’ai contacté le 119 mais pas encore de suite.

    Répondre
  9. Amandine
    Amandine dit :

    Juste un mot : merci.
    Mes larmes coulent une après l’autre, j’ai le sentiment d’être joyeuse et mal en même temps. Vos mots… vos mots sont juste ce dont j’avais besoin, même plus que ce que j’avais besoin…

    Vous êtes une personne tellement compréhensive…

    J’ai vécu de la violence étant enfant, mais pas que… par un copain à ma maman, qui jamais ne s’est excusé… et mes parents ont fait les aveugles et n’ont jamais réagis quand ils ont su…

    Aujourd’hui, j’ai 23 ans, et je guéris petit à petit… et ça fait tellement du bien.

    Merci, merci pour tout

    Répondre
  10. Margo
    Margo dit :

    Bonjour
    Je suis pour ma part ce qu’on qualifie « une maman colérique » je ne gère pas mes émotions et encore moins la colère.. Par amour pour mes fils et pour ne pas qu’il reproduisent encore et encore ce schéma de violence je VEUX changer..
    Je suis bouffé de culpabilité à chaque mauvaise action de ma part..

    Répondre
  11. Bernard Géléoc
    Bernard Géléoc dit :

    Bonjour, c’est avec beaucoup d’émotion que je viens de lire votre article. En effet, j’ai été un enfant battu. Par mes deux parents, jusqu’à mon adolescence, puis, disputé par eux bien plus longtemps et même toujours très violemment frappé par mon père jusqu’à mes 17 ans où j’ai quitté la maison. Mon père était un commando/Marine et me traitait comme dans l’armée, par la violence systématique et, quand il avait été absent plusieurs jours, ma mère, souvent, lui disait que j’avais été « difficile » et, alors, en guise de bonjour, j’avais le droit, une semaine après, à une monumentale raclée. J’ai juré que, Jamais, je ne frapperais mes enfants. Mais, le 2ème était très difficile et mon ex-femme n’avait pas autorité sur lui et j’étais très pris par mon travail (commerçant). Je me suis occupé de lui, en lui donnant des fessés pendant un été, Car il était impossible, mais je le faisais les larmes aux yeux. Puis, nous l’avons fait suivre en centre Charcot où ils nous ont dit qu’il avait une maturité intellectuelle très nettement au-dessus de son âge et une maturité affective normale, ce qui créait un déséquilibre chez lui. Avec les psys, on a essayé et réussi à le faire progresser, sans violence. Mais, plus tard, en grandissant, il est redevenu agressif et, un jour, alors que nous étions divorcés et qu’il refusait de réviser son bac, je me suis pris la tête avec lui et il a menacé de me frapper, il ne l’a pas fait, car il savait que j’avais pratiqué le karaté, mais je l’ai ceinturé physiquement et lui ai dit de partir, pour le regretter aussitôt, bien sûr. Maintenant ça va, après avoir peu travaillé au collège, il semble plus sérieux et travaille en licence. Mais, quand il m’appelle, c’est uniquement quand il a besoin de moi et ça me désole, j’en pleure. Il faut dire, que, suite à ma cruelle enfance, je suis en dépression sévère. Car, je n’ai jamais compris, pourquoi, des 4 enfants que nous étions, j’étais le seul frappé. Ils ont même acheté un martinet rien que pour moi. Dont j’ai vite découpé les lanières et me suis fait battre avec le bois par mon père. Alors, j’ai cassé le bois. Mais ils en ont racheté un autre. Ma psychiatre que je vois tous les mois m’a dit que j’étais un HPI, avec tous les symptômes, positifs et négatifs. Et, je pense que mon fils aussi. À chaque fois que le vois, il est très fermé et si je lui parle rapidement, il manifeste de l’impatience, je dois attendre, « tranquillement », qu’il se tasse et commence à me parler et là, nos rapports deviennent sympas. C’est quand même étonnant comme comportement. J’aurais tellement aimé mieux réussir ce que mes parents que j’ai finis par détester, après avoir, au contraire, un moment, tout fait pour plaire à mon père, en vain ! Sa mort ne m’a rien fait. J’attends la mort de ma mère pour couper les ponts avec mes frères et soeurs qui ne m’ont jamais soutenu.

    Répondre
    • Bernard Géléoc
      Bernard Géléoc dit :

      J’oubliais de préciser que mon père a passé toute sa vie à m’humilier et me rabaisser, comme si j’étais coupable d’un crime (ce dont j’ai très longtemps cru dans mes cauchemars pendant de très longues années)

      Répondre
    • Milie
      Milie dit :

      En effet, travaille sur ta propre histoire c ce qui permettra d’améliorer tes relations avec tes enfants… Soit patient avec eux et fait des démarches positives pour reconstruire vos liens…lui as-tu raconté ce que tu nous racontes ? Ton enfance ?

      Répondre
  12. Amélie
    Amélie dit :

    Aujourd’hui j’ai giflé au visage ma fille de 2ans et demi à 2 reprises… alors qu’elle me demandait pardon et pleurait toute les larmes de son corps. J’avais couché sa petite sœur juste avant et elle s’est mise à faire du bruit alors j’ai hurlé sur elle … j’ai des envies de suicide depuis cet évènement car je préfère mourir que de lui faire subir ça.
    J’espère qu’elle n’en gardera aucune séquelle et qu’elle ne me verra pas comme un monstre ou peur de moi.
    Depuis sa naissance elle est si parfaite, si innocente et bienveillante… elle a fait tout très vite et très bien de manière indépendante j’ai une chance inouïe et je remercie le ciel de m’avoir offert une enfant aussi géniale… je suis indigne d’elle…
    Je ne veux pas qu’elle ait une faible estime d’elle je suis si colérique lorsqu’elle dépasse les bornes j’ai honte je me déteste

    Répondre
    • Noémie
      Noémie dit :

      Je vous conseille de vous faire accompagner pour éviter que cela se reproduise. Vous en vouloir ne sert à rien, ce qui est fait est fait et le plus beau cadeau que vous pouvez vous faire et faire à vos enfants est d’apprendre à guérir vos blessures pour ne plus vous en prendre à eux. Bon courage et merci pour ce partage, je sais combien on peut se sentir coupable mais ne restez pas sur cet acte, cherchez des solutions. Merci

      Répondre
  13. Cunégonde
    Cunégonde dit :

    Merci, merci, merci !
    Votre article m’a profondément bouleversée, j’en ai pleuré toutes les larmes de mon corps en le lisant, mais il m’a énormément aidée à me poser les bonnes questions. Moi aussi peut-être j’ai besoin d’aide. Sans avoir été une enfant battue, j’ai besoin d’aide. Rien que cela m’aide à ne plus lever la main sur mes enfants.
    MERCI !

    Répondre
  14. Maeva
    Maeva dit :

    Bonjour a tous,
    C’est une ancienne enfant « battue » qui vous parle

    Ma mère etait une mère très permissive, copine, et assez régulièrement, elle « pétée un plomb » gifle, coup de pied, coup de poing, trainée par les cheveux, crise de violence de 30 /45 min, voir 1 journee , puis elle s excusait , culpabilisait beaucoup … et j’avais droit a un câlin, elle qui n’était pas tres affectueuse habituellement.
    Elle m’a frappé approximativement de mes 4ans a mes 13/14 ans , pas toutes les semaines mais quand meme regulierement , plus j’ai grandit et plus la violence a diminuée.
    Pour ceux qui se posent la question, oui on se souvient très bien
    Des mots prononcés, surtout le regard de haine dans ces moments la , les circonstances injuste pour lesquelles on se fait battre ( quand un enfant repond mal il repond souvent la vérité) , la peur qu’un mauvais coup nous tue .

    Des sequelles ?
    J’ai 32 ans , n’arrive pas a avoir une vie amoureuse saine et normale, tendance aux addictions , sentiment depressif meme si mon eductation rigide fait que je ne tomberait jamais vraiment car il faut toujours donné une bonne image de soi , réflexe de defense qui arrive alors qu’il n’y a pas lieu (2eme vaccin, l’infirmier lève le thermomètre vers mon front , je me suis protégé avec mon avant bras sans meme m’en rendre compte, il m’a sorti « vous avait été battu  » cqfd)

    Ma mère n’avait pas recu du tout d’amour, mais n’a jamais ete frappée.

    Mais moi je casse les objets quand ils n’obéissent pas , alors je me demande :quand sera t-il si j’arrive un jour à avoir un enfant ?
    Je prefere ne jamais en avoir que de me retrouver dans cette position d’adulte tout puissant, qui , parce qu il n’arrive pas a gerer ses émotions, fracasse un enfant !

    Vos enfants ne vous appartiennent pas , ce ne sont pas des choses , vous n’avez pas tous les droits, ils ne sont pas un excutoire à tous vos problèmes.

    Culpabiliser c’est bien, trouver des solutions c’est mieux

    Répondre
    • Birdie
      Birdie dit :

      Ma mère a été humilié, battue, et maltraitée toute son enfance, après le décès de son père. Elle mais pas son frère. Son père est mort a ses 8 ans, puis tout à basculé avec sa mère. Jusqu a son décès au 14 ans de ma mère. Et l émancipation d elle et son frère. Pour ma part je n ai jamais été maltraité. Et pourtant mes émotion et réactions me font penser que je maltraite ma fille de 5ans. D où ma raison de visiter ce site. Je ne reproduit pas. Mais je ne sais pas comment faire autrement quand mes émotions débordent. J aime cet enfant de tout mon coeur. Ne vous privez pas d avoir des enfants, et ne croyez pas que vous êtes dans une boucle a reproduire les erreurs de vos parents. Il n y a pas de schéma absolu.

      Répondre
    • Chevalier
      Chevalier dit :

      Bonsoir je rebondis juste sur la fin de ton commentaire qu’entend tu par vos enfants ne vous appartiennent pas ?

      Répondre
  15. Maman
    Maman dit :

    Bonjour je me reconnais dans cette article et dans les commentaires ma fille a 3 ans je la frappe aussi j’en n’ai honte de dire sa mais surtout l’arriver de sa petite Soeur que notre relation c’est détériorer je vais changer sa je ne veux plus la frapper sa me fais mal elle dois se dire que je ne l’aime pas alors que. Non c’est toute ma vie ma fille je peux mourrir pour elle j’ai un passe très compliqué avec un papa très violent qui batter ma mère voilà pourquoi aujourd’hui j’ai un caractère de merde avec mon conjoint et ma fille

    Répondre
    • Sophie
      Sophie dit :

      Larmes aux yeux que j’exprime mes sentiments d’être une mère indigné, j’ai tellement vaincue dans ma vie que je me reconnais plus, enfance , adolescence difficile et Mariage compliqué, fausse couche plusieurs fois, la vie tellement difficile que je sens tous pesé sur moi, je me sens tellement seule que moindre cri, pleure,stress, déclenche mes colères et c’est mon fils de 2ans demi qui reçoit tous. J’aimerais tellement mourir pour ne plus revivre chaque instant passer mais je garde espoir que pour lui par peur qu’il se retrouve seul sans mère , je l’aime tellement vous saviez je donnerais ma vie pour lui et si je reste dans ce mariage que je me sens plus heureuse c’est pour lui qu’il ne revit pas ce que j’ai dû vivre . Je prie Dieu me donner force, âme et Paix et je garde espoir. Un jour mon fils lira peut être cet article et me comprendra, me pardonnera ,j’aura combien je l’aime et jusqu’où suis prête pour lui. Je t’aime fils . Je t’aime tellement pardonne maman mon Petit boubloune

      Répondre
    • Emilie
      Emilie dit :

      Bonjour Maeva je ne sais pas si vous lirai mon commentaire plusieurs mois après le votre mais j ai été moi même une enfant battue humiliée manipulée.. maintenant que je suis maman j essaie de trouver le juste milieu entre fermeté et bienveillance et je suis ici car ma fille a deux ans a commencé à lever la main comme beaucoup d enfants et le traumatisme s est réveillé comme un boomerang j ai eu peur du geste et de me faire taper à nouveau alors on m à aide à trouver des solutions pour avancer car pour aider son enfant à évoluer il faut avoir trouver soi même le chemin de la guerison. J ai eu les mêmes appréhensions que vous et je peux vous dire que lorsque vous vous rappelez la violence des coups votre amour sera plus fort que vos pulsions

      Répondre
  16. Elodie
    Elodie dit :

    Bonjour,

    Avec ma fille de 3 ans ca toujours été compliqué depuis sa naissance, dépression post postum non suivie. Puis 11 mois après bébé 2. Elle m’insupporte souvent, je lui crie dessus, je m’en prends à elle. Mais elle n’y est pour rien. Je regrette, je m’excuse et ca recommence le lendemain. Je me reconnais pas. J’en ai parlé à mon médecin, burn out parental. Ca vient de bien plus Loin. Je suis suivie depuis un mois par une psy. Toute ma violence d’aujourdhui c’est mon passé. J’ai vu beaucoup de choses se passer, sans rien dire. Je me suis toujours dis je reproduirai pas les memes erreurs. Sauf que voila, les émotions on peut pas les cacher indéfiniment. J’ai pris les choses en main pour le bonheur de ma fille et le mien. Ca prendra du temps cartes, mais ce temps est nécessaire pour que le passé soit derrière.
    Courage à tous !

    Répondre
    • Yoann
      Yoann dit :

      Aujourd’hui pour la première fois de ma vie j’ai frapper ma fille… De 6 mois…

      Je suis parfois sanguin mais loin de frapper qui que ce soit… Je sais pas ce qu’il m’a pris mais il m’est venu le geste fatidique.

      Ma femme a vu la scène… Elle est outrée ce qui est compréhensible… Elle est partie, c’est fini pour moi… Elle ne veut plus que je vois ou touche ma fille, j’ai pourtant toujours été attentionné, j’ai toujours pris plus soin du bébé que ma femme… Depuis je ne fais que pleurer… Chercher une réponse à ce qu’il s’est passé. Et je trouve rien d’autres que des gens normaux qui m’insulte.

      Je les aimes… Je ne peux pas être séparés des deux femmes de ma vie. Je suis à bout et je ne trouve rien.

      Répondre
      • MamanTriste
        MamanTriste dit :

        Comme je te comprends.. un geste et mille regret.. courage jespere que ca s’arrangera pour toi.. moi depuis que g écrit ce message sur ce forum que je relis sans cesse ( qui me brise le cœur ), je ne leve plus la main sur elle.. je crie parfois et puis je me calme

        Ce qui desamorce une crise quand elle hurle et ne sais plus se calmer c’est « Tu veux un calin? » Et radical c’est toujours un Oui meme si elle est énervée au maximum…

        J’espère qu’elle sera se construire malgré mes erreurs passées :,(

        Répondre
        • Marguerite
          Marguerite dit :

          oui c’est une honte mais très probablement que cette personne se juge suffisamment pour que vous puissiez vous permettre de remuer le couteau dans la plaie. Je « serre » fort mon fils depuis qu’il à 7 mois, aujourd’hui il a deux ans et demi; et j’ai toujours des gestes violents avec lui. J’ai maintenant ma fille à 7 mois, je commence elle aussi à la « serrer ». C’est horrible, on le sait. Nous rappeler que c’est une honte ne nous aide en rien. On a besoin de votre compassion, de votre écoute et de votre soutient. Si nous sommes là, à nous exprimer c’est que nous chercherons à rompre ce cercle de violence infernal qui nous broie. Pas pour se sentir être humilié et moins que rien…

          Répondre
  17. MamanTriste
    MamanTriste dit :

    Bonjour,
    Avant tout merci pour ce texte. Je suis vraiment meurtri de la situation. Je tape ma fille depuis l’arrivée de sa petite soeur .. elle n’avait alors que 2 ans.. Au début par peur qu’elle lui fasse du mal et finalement c’est moi qui fait du mal à ma grande.. voilà déjà presque 1 an que je frappe ce petit être et j’en suis malheureuse.. parfois je la gifle, parfois ce sont des tapes dans la tête mais une fois passée je pleure je m’excuse… je m’en veux.. je l’aime tellement et je lui fais ça .. alors je promets que c’est fini je lui dis qu’on ne tape pas un enfant et puis un jour rebelote  » tu ne comprends pas quand je te parle, je répète je répète alors au bout d’un moment je tape.. il n’y a que ça que tu comprends « .. voilà la mère horrible que je suis … j’ai tellement peur des répercussions sur elle.. son développement, son amour enfers moi …
    Je suis brisée…

    Répondre
    • Caro
      Caro dit :

      Quand je lis votre commentaire j’ai l’impression de me lire. Je me sens horrible aussi ! J’espère que ça mieux pour vous depuis le mois de mai … moi aujourd’hui après qu’elle ne m’ait pas écouté au bout de la 15eme fois j’ai craqué je me suis énervé j’ai gifle ma fille de 3 ans a deux reprises et j’ai même mis un petit coup de tète sur sa joue ! Ça ma traumatisé… j’en ai pleuré je me suis excusée mille fois je m’en veux tellement … depuis la naissance de son frère elle est tres difficile beaucoup de changement dans sa vie … beaucoup de conflits entre son père et moi ! Du coup elle est dur +++++ et moi je craque je suis à bout de force épuisée physiquement et moralement je veux apprendre à réagir autrement je suis tellement triste ….

      Répondre
  18. Candyce
    Candyce dit :

    Bonsoir,
    tout d’abord, je vous remercie pour cet article dont je trouve les mots justes pour aborder ces phénomènes qui touchent plus de personnes que je ne le pensais! Ainsi que les témoignages où je me suis aussi identifiée. Mon souci est avec mon fils de 6 ans, que j’élève quasiment seule, le père étant peu présent et peu impliqué. Il m’est arrivé de lever la main sur lui à plusieurs reprises mais à des âges éloignés et occasionnels, car j’ai été à chaque fois rattrapée par ce sentiment de culpabilité, de honte et déception pour la mère que j’étais. Cela s’est récemment reproduit et je trouve que j’ai clairement pu voir que j’avais perdu le contrôle tant dans les mots que dans les gestes ces derniers temps. Je ne veux pas que cela se reproduise et que cela prenne un aspect irréversible. J’ai conscience que j’ai besoin de quelqu’un pour en parler et faire un travail sur moi, mais faire appel à qui, quel professionnel peut m’aider ?
    Merci pour tout.

    Répondre
    • Milie
      Milie dit :

      Un psy c son job! Pas de honte à avoir énormément de personnes y vont et beaucoup d’autres devraient aller y faire un tour!

      Répondre
  19. Carmé I
    Carmé I dit :

    Bonjour,
    Tout d’abord merci de votre article.
    J’ai frappé mon fils de 12 ans très fort aujourd’hui, j’ai pété un câble et j’ai atrocement honte; il m’était arrivé de lui donner des petites claques mais jamais comme aujourd’hui; il a eu peur; je lui ai demandé pardon, lui ai dit que ce n’était pas de sa faute et que j’avais un problème de maitrise de mes émotions du aux épreuves (terribles…) des derniers mois (je ne lui ai pas parlé du fait que mon père me frappait violemment); je suis inquiète pour lui (l’impact sur son psychique et son bien-être), et de mon attitude; je veux être aidée, mais plus que la honte d’en parler à un thérapeute (qui est déjà très grande, mais je saurai la dépasser si cela nous aide mon enfant et moi), il y a la peur que quelle que soit la personne à laquelle j’en parle, elle prévienne les services sociaux et que l’on m’enlève mon enfant qui n’est pas martyrisé mais victime de mes nerfs qui lâchent (je suis seule avec lui, en continu, et je suis usée).
    Je me sens donc coincée dans mon envie et mon besoin d’être aidée, car je veux pouvoir livrer en toute honnêteté ce qu’il s’est passé afin d’être aidée au mieux. Nous voyons à 2 une pédo psychiatre, car mon enfant est hyperactif; pensez-vous que je puisse lui en parler, lui faire confiance sur le fait qu’elle na va pas prévenir les services sociaux? J’ai besoin d’aide, vraiment, je me sens glisser sur une sale pente et il est hors de question que mon enfant soit malheureux avec moi; son père est absent, je ne peux pas compter sur lui et je me dis que je ne suis pas digne d’être mère et de mon fils, c’est très dur….
    Par avance, merci beaucoup.
    I Carmé

    Répondre
    • Noémie
      Noémie dit :

      Votre commentaire est très touchant, on voit bien que vous êtes sous l'emprise de pulsions que vous n’arrivez pas à maitriser. Il faut vous faire aider au plus vite car cela ne va pas s’arranger du tout.
      Je vous conseille de voir un thérapeute qui est sous le secret professionnel et qui je l’espère saura accueillir vos confidences, c’est son travail.
      Vous pouvez aussi lire mon livre Les clefs de la colère ou rejoindre mon programme des Clefs de la colère avec accompagnement. Ecrivez nous si vous voulez en savoir plus (contact@noemiedesaintsernin.com) ou trouvez un thérapeute compétent au plus vite. Bon courage, sachez que le fait de vouloir changer et ne pas faire vivre ça à votre enfant est déjà énorme. Vous pouvez être fière de vous, ce n’est pas de votre faute, vous faites de votre mieux je le sais. Surtout, ne vous jugez pas. Une petite fille en vous souffre et c’est elle qui est en colère.

      Répondre
    • Ataraxia
      Ataraxia dit :

      Bonjour Madame,
      Je lis votre commentaire, ou en êtes vous ? Qu avez vous fait ?
      Pouvons nous échanger svp ?

      Répondre
    • Milie
      Milie dit :

      Vous pouvez vous livrer sans soucis à votre pédopsy…pour vous faire retirer un enfant en France il faut que ça aille très loin… Un vrai parent maltraitant ne va pas chercher de l’aide en osant en parler… C courageux ce que vous faîtes allez y, vous serez fière de vous

      Répondre
  20. bouchra
    bouchra dit :

    moi aussi j ai le même problème avec ma fille de 3 ans et 4 mois perce que chaque jour c plus fort de moi je regrette pas la suite mais je ne peut pas me contrôlé je le serre par la suite dans mais bras je le dise que je l’Aime et la donner des câlin et tendresse mais je me sent quelle est tres triste et elle a de la peur la pauvre a chaque fois je me dit je le refait pas mais je me contrôle pas je suis perdu et en plus je m inquiet pour ma fille sachant bien que je vient d accoucher mon bébé il a 5 mois je n’était pas comme avant aussi nerveuse merci de me conseillé

    Répondre
    • Noémie
      Noémie dit :

      Je vous fais la même réponse :
      Votre commentaire est très touchant, on voit bien que vous êtes sous l’emprise de pulsions que vous n’arrivez pas à maitriser. Il faut vous faire aider au plus vite car cela ne va pas s’arranger du tout.
      Je vous conseille de voir un thérapeute qui est sous le secret professionnel et qui je l’espère saura accueillir vos confidences, c’est son travail.
      Vous pouvez aussi lire mon livre Les clefs de la colère ou rejoindre mon programme des Clefs de la colère avec accompagnement. Ecrivez nous si vous voulez en savoir plus (contact@noemiedesaintsernin.com) ou trouvez un thérapeute compétent au plus vite. Bon courage, sachez que le fait de vouloir changer et ne pas faire vivre ça à votre enfant est déjà énorme. Vous pouvez être fière de vous, ce n’est pas de votre faute, vous faites de votre mieux je le sais. Surtout, ne vous jugez pas. Une petite fille en vous souffre et c’est elle qui est en colère.

      Répondre
  21. bouchra
    bouchra dit :

    j ai besoin de votre aide moi aussi j ai le même problème avec ma fille de 3 ans et 4 mois perce que chaque jour c plus fort de moi je regrette pas la suite mais je ne peut pas me contrôlé je le serre par la suite dans mais bras je le dise que je l’Aime et la donner des câlin et tendresse mais je me sent quelle est tres triste et elle a de la peur la pauvre a chaque fois je me dit je le refait pas mais je me contrôle pas je suis perdu et en plus je m inquiet pour ma fille sachant bien que je vient d accoucher mon bébé il a 5 mois je n’était pas comme avant aussi nerveuse merci de me conseillé

    Répondre
    • Ibtissam
      Ibtissam dit :

      Je suis comme vous, et il commence à me dire maman méchante…et il me tape depuis 10jours je pense par jalousie car il y a sa sœur de 4 mois à qui je suis obligé d accorder plus de temps qu avant.

      Je ne sais pas quoi faire. J essaie de le mettre au coin pour lui montrer que ce n est pas bien mais il ne reste pas debout il se débat avec moi pendant que je lui change les vêtements tout devient difficile avec

      Répondre
  22. Amandine Prévost
    Amandine Prévost dit :

    Bonjour à tous,
    N’oubliez pas qu’il existe des professionnels à l’écoute pour soutenir les parents et les valoriser dans leurs compétences.
    Enfance & Partage met à leur disposition un numéro vert : 0 800 00 3456.

    Pour les proches témoins de violences sur enfants appelez le 119, c’est anonyme et c’est le meilleure solution pour agir quand on se sent démunis et impuissants face à ces événements.

    Répondre
  23. Tiphaine
    Tiphaine dit :

    Bonjour, qu’est ce que c’est difficile d’être parent… Je ne me rappelle pas avoir subi des violences de mes parents mais pourtant je me retrouve quand vous parlez de ces impulsions, de la perte du control de mes emotions. J’i ensuite tellement honte, je me sent tellement mal. J’ai l’impression d’avoir tout raté. Je voulais eduquer mes enfants dans un cadre harmonieux et paisible. Aujourd’hui c’est tout l’inverse. Je souhaite me faire suivre mais je ne sais pas à qui m’adresser. Sofrologue, psy, kinesiologue? Que me conseillez vous ?
    Merci.

    Répondre
    • Amandine Prévost
      Amandine Prévost dit :

      Je vous conseille tout d’abord d’aller voir un ou une psychologue, vous avez conscience de vos actes et de leur gravité c’est déjà un très grand pas. Il/elle saura ensuite vous orienter éventuellement vers d’autres professionnels pour approfondir votre suivi. Il existe des psy pour thérapie familiale, cela peut aussi être une solution. Vous pouvez tester des séances de méditation, peut-être même à la maison avec les enfants, ce moment calme et apaisé peut facilement amener à des moments d’échanges et de discussions en toute confiance, ceci est propice aux confidences et permet de relativiser et donc de mieux contrôler ses propres émotions. En espérant vous avoir aidé, bonne continuation, ne soyez pas inquiète, faîtes tout pour remédier à cette situation, le bonheur est juste devant votre porte alors ouvrez-lui!

      Répondre
      • Noémie
        Noémie dit :

        Merci Amandine pour vos bons conseils empreints de bienveillance et sans jugement pour ces parents perdus.

        Répondre
  24. Yohan
    Yohan dit :

    Merci !
    Grâce à vous je comprend que je ne suis pas un monstre et que je reconnaîs enfin que le problème viens bien de mon passé et que je me rend compte avec horreur, qu’inconssiament je reproduis les même erreurs.
    Je m’estime heureux d’avoir une femme ouverte d’esprit et courageuse de m’avoir parlée de la situation sans jugement mais par bien veillance pour le futur de nos enfants et de notre famille.
    Je suis couvert de honte et de tristesse de pas pouvoir garder mon calme face à mes enfants qui sont si petits et qui avec du recul je sais parfaitement que leur attitute est normal, ils ont aucune expérience, il apprennent à travers leurs propres expériences et il a fallu que ma femme décide de m’en parler malgré la peur de ma réaction.
    Celà ma même soulager à vrais dire.
    Mes colères étaient comme un appel à l’aide tout en sachant le mal que celà pouvait avoir sur mes enfants.
    Alors merci à vous, votre article et le soutiens de ma femme ma permis de me re mettre en question profondément et surtout de trouver le courage de corriger ca avent qu’il ne soit trop tard.
    Malgré mes hurlement et les fessées, mon fils continu a venir me prendre la main pour jouer avec lui ou ce blotir contre moi pour lui lire une histoire et pour rien au monde je voudrais que celà s’arrête.
    Ce n’est que pure preuve d’amour.
    Ils ne savent pas s’exprimer et je persoit leur cris et hurlement d’une autre manière à présent.

    Merci de m’avoir permis de trouver la force et le courage de vouloir changer.
    Et merci à ma femme qui à sue trouver les mots, je suis plus que chanceux, à moi de ne pas tous les perdres.

    Merci !

    Répondre
  25. Eva
    Eva dit :

    Effectivement j’ai peur également que mon fils ne rate sa vie je veux tellement qu’il suit le bon chemin , mais j’ai peur qu’il ne soit à son tour violent . Je veux vraiment arrêter mais je n’y arrive pas car à chaque fois il me déçoit il ment .

    Répondre
    • Amandine Prévost
      Amandine Prévost dit :

      Bonjour Eva, il est important de rétablir un lien de confiance avec votre fils car ce lien semble brisé. Il sait que s’il avoue sa bêtise, il sera violemment puni, donc il préfère mentir espérant que cela passe inaperçu. Promettez lui de ne pas le punir ou le violenter s’il parle et dit la vérité. Il faut le féliciter d’avoir le courage d’avouer sa bêtise et lui expliquer clairement pourquoi cette bêtise est grave et ensuite lui demander s’il s’en rend compte. Pensez aussi à lui présenter vos excuses pour les faits précédents, que maman s’en veut, qu’elle n’aurait pas du faire ça, qu’elle lui demande pardon et qu’elle ne recommencera plus jamais. En avouant vous-même vos erreurs et vos faiblesses vous montrerez l’exemple et à son tour votre fils se confiera à vous :)
      Bon courage, soyez heureuse et bravo pour votre prise de conscience.

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  26. Isma sophia
    Isma sophia dit :

    Est ce qu’un enfant de 4 ans garde dans son esprit les cris et les fessées donner par leurs parents , merci

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    • Amandine Prévost
      Amandine Prévost dit :

      Oui évidemment, la construction psychique se fait de 0 à 6 ans, l’enfant se développe avec ces schémas de violence et se construit en acquérant l’idée que c’est de cette manière que l’on s’exprime.

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  27. Zineb
    Zineb dit :

    Bonsoir c est mot mon boucoup aider j y essayerai de changer mai le problème que j’ai mon peure que mon enfant ratte sa scolarité me Bloc j’ai pas confiance de le laisser faire tout seule agire et aprendre aider moi !

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    • Eva
      Eva dit :

      Effectivement j’ai peur également que mon fils ne rate sa vie je veux tellement qu’il suit le bon chemin , mais j’ai peur qu’il ne soit à son tour violent . Je veux vraiment arrêter mais je n’y arrive pas car à chaque fois il me déçoit il ment il perturbe la classe et sa me fait très mal

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    • Aurel
      Aurel dit :

      Bonjour,
      L’école c’est bien mais c’est pas parce qu’on es mauvais à l’école qu’on y arrivera pas dans la vie. Je vous dit ça car personnellement j’ai été une mauvaise élève scolaire, j’ai arrêté assez tôt et suis partie à l’étranger vivre de petits travails. Cette expatriation de 10 ans m’as appris beaucoup de choses, bien plus que l’école et aujourd’hui je suis chef d’entreprise avec 35 employés. J’ai vécus des échecs et ai su rebondir, la vie m’as appris et je pense que c’est parce que au fond mes parents ont toujours su se montrer confiant envers mes choix, même si ils étaient en oppositions avec leur désir. Je peux que vous conseiller de faire confiance à votre enfant et l’accompagner dans son autonomie.

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      • Noémie
        Noémie dit :

        Merci pour ce retour d’expérience. Moi-même je n’étais pas une élève brillante, j’ai raté mon bac à 2 reprises et pourtant. J’ai été DRH dans une grande entreprise et je suis coach avec un diplôme de niveau Bac+5 et aujourd’hui je suis également auteure reconnue, référente pour la CAF et les médias, conférencière, formatrice (y compris de médecins et de psychologues). L’école ne fait pas tout et tout les enfants ne sont pas fait pour elle.
        Je partage votre conclusion : faire confiance à son enfant. Tout le monde a des capacités et elles se révèleront tôt ou tard, surtout si l’école ne s’en est pas mêlée.

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  28. Dussier
    Dussier dit :

    notre gendre a tapé nos 2 petits fils pendant des années !!! Le grand 12 ans est très renfermé et le petit 8 ans est suivi par un pedo psychiatre et prend un traitement pour TDAH
    Ils sont tous les 2 dyslexiques !!!! Leur maison est le miroir de la propreté et du rangement ! Les jouets sont dans la chambre et interdiction de les sortir ! La piscine , aucun jeu gonflable !! C’est pour nager une piscine !!! La question que je me pose ! L état de nos petits enfants vient il du comportement de leurs parents ?
    Les 2 couples de grands parents sont très inquiets de l avenir de leurs petits car les parents sont dans le deni total et n ont jamais été traité ainsi dans leur enfance
    Notre gendre était plutôt l enfant roi et unique et notre fille éducation normale avec 1 sœur plus jeune de 4 ans
    Étant la maman il m a toujours été refusé de voir le pedo qui suit notre petit fils !!!!
    Une mamy malheureuse et sans ressources !!!! Merci

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  29. Saïda
    Saïda dit :

    Merci de tout mon cœur pour ces mots , j en ai eu besoin ce soir et je sais à présent quel chemin prendre pour amorcer la guérison, que Dieu vous bénisse

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